Magazine Culture

Délivrance - Jussi ADLER-OLSEN

Par Wakinasimba

51sUCpNfhML

Albin Michel, 3 janvier 2013, 672 pages

Résumé de l'éditeur :

A Wick, aux confins de l'Ecosse, une bouteille en verre dépoli traine depuis des années sur le rebord d'une fenêtre du commissariat. A l'intérieur, une lettre que personne n'a remarquée. Et quand on l'ouvre enfin, personne ne se préoccupe non plus de savoir pourquoi les premiers mots, Au secours, sont écrits en lettres de sang et en danois...


La lettre finit par arriver sur le bureau des affaires classées de Copenhague où l'inspecteur Carl Mørck croit à une mauvaise plaisanterie. Mais quand Carl et ses assistants, Assad et Rose, commencent à déchiffrer le message, ils réalisent qu'il a été écrit par un jeune garçon enlevé avec son frère dans les années 90. Cet SOS serait leur dernier signe de vie. Qui étaient-ils ? Pourquoi leur disparition n'a-t-elle jamais été signalée ? Sont-ils encore en vie ?


Carl et Assad progressent lentement dans l'univers glacé et calculateur du kidnappeur pour découvrir que le monstre est encore en activité.

Mon avis :

Une lecture plus mitigée pour moi que celle de Lystig, Yv, Jostein et tant d'autres.

D'abord, les fautes de frappes et/ou d'impression m'ont génées. Ceci-dit, je les ai surtout remarqué au début de ma lecture, avant d'être plongée dans l'intrigue.

Ensuite, et c'est de ma faute, ma lecture fut hachée, je n'ai donc pas ressenti pleinement monter le suspens.

En revanche, je me suis attachée aux personnages d'Assad ; de Rose-Ysra et de Carl au grand coeur. Une sacrée équipe avec leurs zones d'ombre, leur passé que l'on devine.

Le tueur est diabolique lui aussi, choisissant avec grande intelligence ses victimes.

Les noms danois (et pas danemarkais, comme l'on cru mes enfants...) me changent des noms suédois et islandais, c'est bien de changer de crêmerie. Sans oublier les expressions qu'Assad ne comprend pas, un régal.

L'auteur fait un récapitulatif des sectes qui sévissent au Danmark. A ce propos, la Scientologie est qualifiée de secte. Certains ne doivent pas être content... Une bonne analyse de leur façon de fonctionner : se couper du monde ; renier les déseteurs y compris ses propres enfants ; vivre avec un sentiment de complète joie tout le temps. Autant de caractéristiques qui font le bonheur du méchant.

A ce propos, un regret : à la fin du roman, on ne sait pas qu'elle était le secret de Magdalena, dommage. Ma curiosité reste sur sa faim.

Les personnages de femmes m'ont plu, également. Des femmes fortes, qui tiennent jusqu'au bout, qui ne lâchent rien,  jusqu'au dernier souffle.

Si j'en lis d'autres, ce sera surtout pour en savoir plus sur les trois comparses. Que voulez-vous, je suis curieuse...

L'image que je retiendrai :

Celle de la cabane (au fond du jardin) de pêcheur que tout le monde cherche avec énergie.

livre-voyageur
  Merci Lystig pour ce livre-voyageur.


Retour à La Une de Logo Paperblog

A propos de l’auteur


Wakinasimba 2312 partages Voir son profil
Voir son blog

l'auteur n'a pas encore renseigné son compte l'auteur n'a pas encore renseigné son compte

Magazines