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White Fire (Vivre Pour Survivre)

Publié le 20 février 2013 par Olivier Walmacq

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genre: action
année: 1985
durée: 1H40

L'histoire: Mike et Ingrid sont un frère et une sœur qui se vouent un amour passionnel. À la mort de leurs parents, les deux héros se retrouvent piégés par leur tristesse et leur amertume envers les tueurs. C'est sans compter sur l'aide de Sam, valeureux américain à l'accent anglais, qui recueille les deux orphelins et les fait travailler au sein d'un trafic de diamant

La critique d'Alice In Oliver:

Un titre tel que White Fire, réalisé par Jean-Marie Pallardy en 1985, ne vous dit probablement pas grand chose. Pourtant, White Fire, connu également sous les noms de Vivre Pour Survivre et Le Diamant, est considéré par les fans du cinéma bis comme l'un des films les plus nuls de toute l'histoire du cinéma. Evidemment, une telle production ne pouvait échapper à Naveton Cinéma, toujours friand de films médiocres. White Fire réunit quelques noms plus ou moins connus de l'univers de la série B, notamment Robert Ginty, Gordon Mitchell, Jess Han et Fred Williamson.

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Vous ne connaissez pas le cinéaste Jean-Marie Pallardy ? Rassurez-vous, c'est normal ! Ce dernier s'est notamment distingué en réalisant un certain L'Arrière-Train Sifflera Trois Fois. Voilà qui a le mérite d'annoncer les hostilités.
Toutefois, n'ayez crainte, White Fire n'a pas grand chose à voir avec le genre érotique. Comme je l'ai déjà souligné, le film réunit deux action men, Robert Ginty, que l'on avait pu voir dans Exterminator, et Fred Williamson, fidèle acolyte de Michael Dudikoff dans Le Ninja Blanc.

Le scénario de White Fire est pour le moins incompréhensible. Un frère et une soeur, Mike et Ingrid, se lancent à la poursuite des bandits qui ont tué leurs parents. Parallèlement, ils doivent faire face à des voleurs de diamant. Mais Ingrid est assassinée.
Néanmoins, peu de temps après, Mike, déchiré par la tristesse et la colère, tombe sur une belle jeune femme, qui se trouve être la sosie d'Ingrid ! Vous l'avez donc compris: le scénario n'est pas le gros point fort de White Fire.

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Le film multiplie également les flashback. Certes, Mike est le frère d'Ingrid. Mais ces deux-là entretiennent une relation incestueuse et fusionnelle. Ainsi, le film nous montre de nombreuses séquences de nudité. La fameuse Ingrid nous fait découvrir ses courbes voluptueuses.
Son frère s'amuse régulièrement à la mater sous la douche et à lui enlever sa serviette. Mieux encore, parfois, Mike et Ingrid se roulent des pelles !

En dehors de cela, White Fire se distingue par plusieurs séquences d'action frisant le grand n'importe nawak ! C'est par exemple le cas quand Mike prend une tronçonneuse et punit quelques criminels malchanceux. Un grand moment de solitude !
Comment ne pas citer également le jeu des acteurs ? Ces derniers sont tellement mauvais que l'on pourrait presque parler de contre performance. Mention particulière à Belinda Mayne dans un double rôle, celui de la fameuse Ingrid et de son sosie, qui n'est là que pour se foutre à poil et nous montrer ses nichons ! Bref, White Fire fait partie des petits bijoux de l'univers du nanar.
Après, le film ne vaut pas non plus un bon vieux Turkish Star Wars, mais reste tout de même une valeur sûre sur le baromètre du nanar.

Note: je passe !
Note nanardeuse: 17.5/20


White Fire par Master_System


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