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De la fin et des moyens dans la pensée chinoise et le libéralisme économique

Par Pikkendorff

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A lire les traités, les essais sur la pensée chinoise, il m’apparaît qu’elle se concentre dans une manière de faire, de voir, de décider, d’exécuter sans jamais questionner les fins, la moralité de l’action.

Curieusement, de même, en lisant différents livres ayant trait au monde de l’entreprise, les fins sont posées en postulat et ne sont développées que les manières d’exécuter. Longue vie à la philosophie occidentale et sa religion christique, vive les Evangiles ou Kant…

Débat de sinologues philosophes, Jean-François Billeter répond au célèbre François Jullien et son traité de l’efficacité (2002,Livre de poche, 6€).

« Dans l'économie de marché, tout comme dans le régime impérial chinois, la question des fins est occultée (il serait intéressant d'en identifier le mécanisme) ; les acteurs du systèmes acceptent les finalités inscrites en lui (croissance, profit…) et centrent leur réflexion sur les moyens, les méthodes, les manœuvres et l'art de s'adapter à ce qui est. » in Contre François Jullien (2006, Allia éd., 6€)


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