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16h30, Phnom Penh, Olympic Stadium. Il y a de l’ambiance ! (1/2)

Publié le 21 février 2013 par Cambodiaexpat @Cambodiaexpat

Et oui, Phnom Penh a SON stade olympique, même si rien d’olympique ne s’est passé ici.

Ce lieu est absolument incontournable pour tout voyageur qui se respecte. Toute la vie phnom-penhoise défile sous vos yeux en moins de dix secondes : les motos, les enfants qui ramassent des canettes, les joueurs de foot, les fans d’aérobic, les vip en Lexus, les marchands de tout et presque n’importe quoi, le parking aux milliers de motos, ça rigole, ca se tape sur l’épaule, ça joue, c’est l’un des endroits les plus joyeux et les plus souriants de la ville.

Une bien belle ambiance à l'Olympic Stadium de Phnom Penh !

Une bien belle ambiance à l’Olympic Stadium de Phnom Penh !

Architecture et avenir.

Juste un mot sur l’architecture : Vann Monivanh a conçu le bâtiment dans la plus pure tradition  khmère des années 60. C’est un bâtiment équilibré, cohérent, harmonieux. Impressionnant non par sa taille mais par la force qui s’en dégage.

La mauvaise nouvelle, c’est que ce lieu de réunion de toute la jeunesse phnom-penhoise est voué à un destin tragique, apparemment pour construire des logements (disons une « concession foncière » ou une « concession sociale » comme le gouvernement sait si bien les inventer au gré des opportunités – voir ici l’exemple du quartier de Borei Keila). Gâchis.

Match de foot étonnant.

Vers 16h, l’ambiance monte. Ce jour est à marquer d’une croix blanche et je vous fais une confidence : je ne suis jamais allé voir un match de football dans un stade. Et oui, à mon grand âge, jamais.

Ce n’est pas une tare… (il fut d’ailleurs un temps où j’osais dire que c’était ringard !) et voilà que je me retrouve dans la liesse populaire cambodgienne, sur des gradins, dans un « Olympic Stadium » à regarder une équipe bleue et une rouge s’affronter sur le terrain.

Je n’ai jamais su qui était qui. Je trouve que l’équipe bleue jouait maladroitement, l’équipe rouge était plus agressive. Vu les applaudissements et les cris de joie pour les bleus, j’en ai conclu que celle-ci avait la faveur du public.

A la mi-temps, j’ai franchi les deux cordons de sécurité (la Police Militaire était là) pour aller voir le terrain, la pelouse, et prendre quelques photos. Tout sourire, un des deux PM m’accompagne et me demande ce que je fais là, je viens d’où, je fais quoi, je reste combien de temps… Puis mon regard croise celui d’un costumé, chemise blanche, cravate noire, et badge Fifa. Un « Referee », position ô combien officielle, m’interpelle avec un large sourire (il devait penser que j’étais un invité vip, accompagné par un MP…).

87ème minute. Les esprits déjà très chaud deviennent survoltés. L’équipe bleue, par une habile passe du numéro 10 au numéro 9, exécute le numéro 1 rouge. Ouahhhhhhhhh ! Yessssss ! et tout le monde rigole… et s’en va. Le match n’est pourtant pas terminé, mais il doit y avoir quelque chose qui m’échappe.

Aérobic et sono de DJ à Phnom Penh !

Aérobic et sono de DJ à Phnom Penh !

C’est un match de Ligue 1, important, les bleus, c’est comme le « parisincherma », dixit mon Referee. Zlatan est-il là ?

Il m’invite pour dans deux jours, car il y aura un match en présence du premier ministre. Je suis très honoré.

Ambiance du tonnerre.

Les Bleus ont gagné 1-0. Je fais mon tour de stade : hallucinant. Au coup de sifflet final, des grands baraqués (rare ici) installent un peu partout un générateur et des enceintes de discothèque, et c’est parti pour l’aérobic en plein air, tout autour du stade… en haut des gradins. Hallucinant.

Je n’en dis pas plus, courez-y  et soyez attentif au prochain article !

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