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Pme

Publié le 31 mai 2007 par Désabusé
Voilà un sigle qui comme d'autres est entré dans le langage courant. De quoi s'agit-il ? P= petites. M= Moyennes. E= Entreprises. Bref, c'est un raccourci pour parler des petites et moyennes d'entreprises. C'est-à-dire les entreprises employant moins de 250 salariés. A l'intérieur de cette classification, il y a les micro entreprises (moins de 9 salariés), les très petites entreprises (TPE ; entre 10 et 19 salariés), les petites entreprises (entre 20 et 49 salariés) et les moyennes entreprise entre 50 et 249 salariés).
Selon l'INSEE (mai 2007), la France comptait au 31 décembre 2 651 194 PME. Parmi elles, le ministère de l'économie établit qu'il y a 93% de micro entreprises, 3,4% de TPE, 2,6% de petites entreprises et 1% de moyennes entreprises. Depuis de nombreuses années, gouvernements de droite comme de gauche développent des dispositifs pour favoriser la création d'entreprises mais aussi le développement et la croissance de la taille des PME, jugées trop petites.
Le rôle des PME dans l'économie est central. Ce sont des unités économiques considérées comme autonomes dont l'activité consiste à combiner des facteurs de productions (matières premières, pièces détachées, etc., afin de concevoir un produit (une voiture, une baguette de pain, etc.) ou un service (cours particulier, conseils financiers, etc.). Autrement dit ce sont les boulangers, les plombiers, l'épicier mais aussi l'hypermarché de votre quartier.
Un chiffre ne circule pas beaucoup : la moitié des PME seront à vendre dans les 5 à 10 ans qui viennent. Les chefs d'entreprises s'approchent de l'âge de la retraite. Ils savent que leur régime par répartition ne leur permettra pas de conserver leur pouvoir d'achat actuel. L'Etat ne leur versera à peine 20 à 30% de leur salaire actuel. Pour compenser, ils peuvent compter sur la cession de leur entreprise. D'où le développement d'un comportement très prudentiel dans la gestion de leurs activités. Ils ne peuvent pas se permettre de réaliser un investissement hasardeux alors qu'ils doivent chercher à établir des bilans financiers attractifs sur plusieurs années consécutives pour vendre au meilleur prix. Ce qui explique un niveau d'investissement réduit au strict minimum et un taux d'embauche relativement faible. Dommage le sujet est passé à la trappe pendant les élections alors que Bercy se démène avec Oséo (établissement bancaire dédiée aux financements des entreprises) pour accélérer et faciliter les reprises d'activités.

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