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Laurent Gbagbo défendu par son parti, accablé par le camp Ouattara

Publié le 25 février 2013 par Africahit

© AFP par DR 
CPI : l’ex Président Laurent Gbagbo devant les juges
Mardi 19 février 2013. La Haye. L’ancien président ivoirien comparait à la Cour pénale internationale (CPI), pour crime contre l’humanité.


ABIDJAN - Le parti de Laurent Gbagbo s’est déclaré dimanche convaincu que l’ex-chef de l’Etat ivoirien serait innocenté par la Cour pénale internationale (CPI), alors que le camp du président Alassane Ouattara le jugeait responsable de la crise meurtrière de 2010-2011.

La CPI doit achever le 28 février l’audience de confirmation de charges qui doitpermettre de décider de la tenue d’un éventuel procès contre M. Gbagbo. Il est détenu depuis fin 2011 à La Haye et soupçonné d’être "co-auteur indirect" de crimes contre l’humanité, commis pendant les violences postélectorales de décembre 2010-avril 2011 ayant fait quelque 3.000 morts.
Son parti, le Front populaire ivoirien (FPI), "a la ferme conviction et le grand espoir que des débats contradictoires sortira la vérité qui innocentera définitivement le président Laurent Gbagbo", indique le FPI dans un communiqué.
"Dans ces durs moments dépreuves où le président Laurent Gbagbo fait face à toutes sortes de calomnies, le FPI tient à lui réaffirmer son soutien indéfectible et à lui exprimer sa totale fidélité et ses encouragements", ajoute le parti.
De son côté, le Rassemblement des républicains (RDR), le parti du président Ouattara, a évoqué les "innombrables preuves" présentées par l’accusation en
vue de la confirmation des charges.
"C’est le refus de la défaite de M. Laurent Gbagbo à l’élection présidentielle (de novembre 2010, ndlr) qui a engendré la crise postélectorale avec comme conséquence plus de 3.000 morts", affirme le porte-parole Joël N’Guessan dans un communiqué, fustigeant les "logiques politiques" consistant pour la défense à accuser la France, l’ONU et la rébellion nordiste de 2002.
La crise postélectorale s’est achevée le 11 avril 2011, après deux semaines de guerre, par l’arrestation de Laurent Gbagbo par les forces pro-Ouattara
(essentiellement les ex-rebelles) qui avaient reçu un appui décisif de l’armée française et de la mission onusienne Onuci.
tmo/sba

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