Magazine Cinéma

The saddest boy in the world

Par Blended @blendedph

Soyons clair dès maintenant. Vous ne ressortirez pas indemne de ce petit chef-d’œuvre réalisé par l’excellentissime Jamie Travis. Quel que soit l’enfant que vous avez été. Même pour les plus insensibles d’entre vous, nous insistons. Parce qu’il est extrêmement rare que le sujet du suicide soit traité sous le prisme de l’enfance. Parce qu’ici un enfant cherche une sortie de secours. Un moyen de s’en sortir. Il ne veut pas mourir. Il veut simplement disparaitre.
Dans un décor acidulé avec une mise en scène digne des plus grands films de mode, le réalisateur s’amuse à jouer avec le spectateur, malgré un humour noir très corrosif. Sa critique de la société contemporaine étant à la fois acerbe, extra-lucide et désespérée.

En un mot, voir son film c’est un peu comme manger un muffin au cyanure. Ou lécher une glace parfum poison. On sait que ça va nous tuer et pourtant on ne peut s’empêcher de le faire.
Et il est là l’immense talent de Jamie Travis, savoir mélanger les genres sans brouiller personne. Nous reviendrons plus longuement, cela va s’en dire, sur l’œuvre ce jeune réalisateur dont blended est, osons l’avouer, tombé amoureux.

111url

url

url

1233url

 

 


Retour à La Une de Logo Paperblog

A propos de l’auteur


Blended 45115 partages Voir son profil
Voir son blog

l'auteur n'a pas encore renseigné son compte