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Chronique Les Divalala

Publié le 05 mars 2013 par Lemediateaseur @Lemediateaseur

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« Il n’y a pas d’amour sans peine, et pourtant, depuis l’aube du temps les gens s’aiment». Nous débuterons par cette très jolie citation de Salvatore Adamo. Celle-ci résume admirablement le spectacle intitulé Les Divalala, ici, joué au Théâtre Essaïon.

C’est un spectacle tout en couleurs et en chansons transformées voire « traficotées » par trois superbes comédiennes et chanteuses, Angélique Fridblatt, Gabrielle Laurens et Marion Lépine.  Des chansons que nous connaissons tous, que nous avons parfois fredonné ou aimé s’en moquer.

C’est à travers les histoires plus horripilantes qui soient, que nos trois interprètes, habillées telles des princesses modernes, nous racontent l’amour sous toutes ses formes, des premiers émois, passant par la trahison et le chagrin et finissant par une certaine sérénité retrouvée grâce à un nouvel amour qui remplace le vieux.

Nous sommes face à une sorte de récital décalé de demoiselles survoltées et attachantes, chantant a cappella des airs de Léo Ferré ou de Dalida en passant par Johnny Halliday et pleins d’autres encore, le tout arrangé grâce au talent de Raphaël Callandreau.

Quant à la mise en scène, dirigée par Freddy Viau, elle est divine : Un rien simpliste, avec beaucoup de fantaisie et une pincée de rêve, de rock et de génie qui forment l’univers atypique des Divalala. De plus, les divers objets qui agrémentent le décor, tel un piano miniature ou encore un xylophone, et même les accessoires des comédiennes elles-mêmes, participent activement à ce concert plein de magie et d’émotions.

C’est une ode à ce sentiment universel prodigieusement traité et surtout très bien servie par ces trois artistes généreuses et énergiques. En effet, elles nous font voyager dans leur ciel parsemé de féérie amoureuse et d’humour décapant, et, nous mettent des étoiles plein les yeux au point d’en oublier la morosité du quotidien, le temps du spectacle et après celui-ci.

Les Divalala dans Chansons d’amour traficotées, Théâtre Essaïon, les lundis et mardis à 20h, jusqu’au 26 mars, durée 1h10.


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