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Jean jean + petula clark @ dna

Publié le 27 février 2013 par Cd13

Qu’il est bon de remettre les pieds au DNA.

Car c’est souvent la où l’on se prend des claques en ne s’y attendant pas.

Ce soir c’est le trio de JEAN JEAN qui investit la scène de 20 cm de haut pour montrer de quel bois il se chauffe. Et le moins que l’on puisse dire c’est que c’est du fameux bois. Dès les premières notes, tu sens la furieuse envie de te faire partager leur trip. Jean Jean te captive en deux secondes quatre dans son univers arythmique, où les structures sont aussi malléables que du chewing gum. Les français ne font pas dans la demi-mesure (fallait que je la sorte.)

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Le plus souvent dos au public, le guitariste joue autant de ses mains sur les cordes que de ses pieds sur les pédales. Les rythmes se brisent et les notes se déposent sur cet enchevêtrement de croches pointées et autres syncopes. Les influences font vite leur apparition. Three Trapped Tigers ça ne vous dit rien ?

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L’architecte de tout ce foutoir est derrière les fûts. Le batteur ne bat pas la mesure, il la lapide, la saisit par le cou et lui donne un coup de boule en prime. Enfin le claviériste dépose ses nappes sonores la où il reste de la place, unifiant et donnant sens pour de bon à ce puzzle musical.

Entre les morceaux, les commentaires se crient. MERCI. ON EST JEAN JEAN. Acheter un micro permettrait de se préserver la voix mais faut avouer que ce serait moins drôle. Continuez à crier vos annonces les gars.
À la fin du set il ne faut pas grand chose pour relancer les acolytes qui entament un dernier morceau. Les jeunes sont passionnés par ce qu’ils jouent et ils ont le droit, on joue dans la cours des grands là.

Une fois cette première partie achevée, l’heure est à une bière en surveillant le déménagement que subissent les instruments. La batterie est installée au milieu de la salle, les amplis au bord de la scène. Paf.

PETULA CLARK débarque et comme son nom ne l’indique pas du tout est un duo, qui plus est, pas du tout glamour.

Les musiciens jouent l’un en face de l’autre, au milieu du public. Rapprochez-vous hein. Un mètre, deux mètres ça changera rien hein.

On se rapproche donc, car il faut dire que le spectacle en vaut son pesant de cacahuètes. Le guitariste/hurleur enchaîne ses riffs à deux notes et ses grimaces à deux balles. J’avais plus assisté à un concert noise depuis belle lurette et mes photos prennent tout à coup l’aspect d’un reportage de guerre.

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PETULA CLARK a aussi son public. Le type à coté de moi enchaine ses mouvements épileptiques sur le son furieux des musiciens, ponctuant les morceaux par des exclamations toutes aussi drôles que Petula Clark c’est plus ce que c’était ; ou Hahaha, les mulets.

Mais revenons au groupe.

Au passage, désolé batteur de ne pas avoir de photos de toi, mais la lumière au DNA est aussi difficile à dénicher que le Boson de Higgs dans un collisionneur.

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Les gais-lurons de PETULA sont donc de sacrés personnages qui font de sacrés morceaux. Pourquoi composer des mélodies quand on sait faire des larsens ? Autant jouer sur deux frets aussi furieusement que possible en mimant un cerf en rut. Tout un programme.

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Une chose est sûre, c’est que JEAN JEAN et PETULA CLARK vont bien se marrer dans cette tournée qu’ils entament. Rock and/or Roll.

Flick fait des siennes, retrouvez les photos sur Facebook


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