Véronique Genest met les pieds dans la politique

A l’entendre sur le plateau de Ruquier, on regrette presque pour Véronique Genest que Julie Lescaut ne soit pas venue à sa place. Parce que quand il n’y a pas de scénariste pour mettre des mots dans sa bouche Genest fait : « pfffff », elle soupire ; « Je suis fatiguée », elle voudrait aller se coucher ; « Ecoutez, je ne suis pas venue pour parler de ça ! », ose-t-elle ! Genest pensait que ce serait une sinécure et qu’on ne s’occuperait que de lui poser des questions people comme dans Gala. Pourtant à bien l’entendre on distingue bien qu’elle véhicule moins innocemment un discours brutal et partisan, celui de l’extrême-droite israélienne. Un discours qui est aussi celui de Jonathan-Simon Sellem dont elle est la suppléante et qu’elle feint de découvrir avec une désagréable naïveté, tout en se présentant comme son porte-voix aux législatives partielles de la 8eme circonscription des français de l'étranger.