Les femmes plus souvent du mauvais pied

Au réveil, les femmes sont plus facilement de mauvaise humeur si elles n’ont pas eu suffisamment de temps de sommeil, selon une étude réalisée par des chercheurs américains de la Duke University de Caroline du Nord, par l’intermédiaire d’un sondage réalisé sur un échantillon de 210 personnes.

De même, la privation de sommeil augmenterait les risques d’accidents cardio-vasculaires chez la population féminine, ainsi que les infarctus et les symptômes de dépression. A l’inverse, les hommes seraient moins touchés par les conséquences d’un manque de sommeil.

Il semblerait en effet que les femmes ont besoin naturellement de plus dormir que les représentants du sexe masculin. Ce serait à la fois une nécessité physique et mentale. Ainsi, une femme qui ne reste pas assez longtemps au lit serait plus sujette aux maladies cardiaques, à la dépression, à des problèmes psychologiques et à une circulation sanguine déficiente.

Les scientifiques ont également constaté que les femmes souffrent véritablement du manque de sommeil, et peuvent ressentir de réelles douleurs physiques et/ou morales. En comparaison, les hommes sont beaucoup plus chanceux puisque ces derniers ne ressentent guère les effets d’une mauvaise nuitée.

Un cerveau trop actif

Pour les personnes qui sont victimes d’un déficit du temps de sommeil, les chercheurs recommandent des siestes dites stratégiques durant la journée, d’une période soit de 25 minutes ou soit d’une heure et demi. Toute autre durée est à éviter, car les effets pourraient être plus contraignants qu’autre chose.

Ce besoin naturel de dormir est en fait d’une part lié à la nature multitâches du cerveau féminin. L’activité cérébrale chez les femmes étant plus forte que celle des hommes durant la journée, celles-ci ont besoin de plus de temps de repos, afin de laisser un répit suffisant au cortex, la partie du cerveau qui gère entre autres les pensées, la mémoire ou bien encore le langage.

D’autre part, les hormones présentes dans l’organisme féminin expliqueraient aussi cette nécessité significative d’un sommeil plus long.