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Exclusive SoMix by Jolly Mare

Publié le 15 mars 2013 par Jhblog

Nouveau SoMix avec JOLLY MARE, un petit boogie rétro et Disco de la scène électro italienne. Collectionneur de vinyles et de lunettes, fan de Hip Hop et des classiques 80′s, le producteur sera en mai à New York, invité au milieu de légendes du monde entier à la Red Bull Music Academy. Enjoy!

Sojeans : Salut Jolly Mare, ravi de t’accueillir sur Sojeans ! Tout d’abord, on aimerait en savoir plus sur toi et ton parcours. Comment ta passion pour l’électro a-t-elle débuté ?

Jolly Mare : Salut tout le monde ! C’est arrivé progressivement, j’ai toujours été passionné de musique, tout style confondu. J’ai pris quelques cours de guitare et de basse pendant mes années lycée, puis j’ai commencé à acheter des disques et à faire le DJ. La production est venue longtemps après, j’ai été séduit par l’idée de jouer chaque instrument par moi-même.

En mai, tu rejoindras le Red Bull Music Academy à New York. Quel est ton ressenti à ce sujet ?

L’idée de faire de la musique toute la journée avec des talents venant de partout dans le monde et partager la même salle – même pour quelques heures – avec des légendes comme Afrika Bambaataa et Niles Rodgers m’enthousiasme vraiment ! J’ai aussi rencontré Norman Vladimir, un talentueux chanteur et compositeur basé à New York avec lequel je suis en train de monter un projet.

En parlant de projet, Jackpot et le SoMix sont influencés par la musique Disco et la Funk, quels artistes t’ont le plus influencé cette année ?

Les deux que je viens de mentionner sont surement les plus influents sur moi, étant donné que j’ai grandi avec le Hip Hop et la Black music. Mais le son qui m’inspire le plus, vient de mon pays et sa manière de faire du Funk : je pense aux classiques comme Umiliani, Piccioni, Micalizi etc. et la première scène Italo-Disco avec Kano, Peter Jacques Band, Firely

Dans le SoMix, on peut entendre une chanson Française… C’est quoi cette chanson ? Où l’as-tu découverte ?

C’est Vacances j’oublie tout, d’un groupe obscure appelé Elegance. Je l’ai découvert il y a quelques années, quand j’avais l’habitude d’écouter des radios classiques toute la journée. Ils diffusaient du Funk et du Disco de la fin des années 70 et début 80, des hits et des trucs un peu rares. J’avais toujours une cassette vide sur mon bureau, prête à enregistrer toutes les choses intéressantes qu’ils passaient. Malheureusement, je n’ai pas de clé sur les titres et les artistes, internet n’était pas aussi développé à ce moment-là, et il n’y avait pas d’animateur qui annonçait les tracks. Ça m’a pris beaucoup de temps et d’effort pour découvrir tous les titres que j’ai collecté.

En parlant du passé, quelles sont tes plus grosses influences ?

L’inspiration me vient toujours de plusieurs choses mélangées. Les vieux vinyles, les parcs d’attractions à l’ancienne, les instruments vintage, les friperies. Tout ce qui a un fort impact sur mon humeur et donc sur ma musique.

Combien de vinyles as-tu ?

Compter son argent avant l’heure de la fermeture de sa boutique porte malheur au vendeur. Je n’ai jamais compté mes vinyles et je ne le ferais sans doute jamais pour la même raison ! Je suppose que j’en ai mille, en tout cas pas autant ! Quand tu commences à acheter sérieusement des disques, tu es plus obsédé par manquer un titre que par un album que tu possèdes déjà.

Quel a été ton premier vinyle ?

He’s the Greatest Dancer, Sister Sledge, version 12 maxi, acheté pour 500 liras (0,25 euros, NDLR).

Quel est ton vinyle favori et où l’as-tu trouvé?

Question difficile… peut être l’album Paranoid de Black Sabbath, c’est un cadeau. Les endroits italiens et les magasins de disques sont pleins de musique Pop. Tu dois chercher profondément  pour dénicher quelque chose d’intéressant.

Tu viens du Sud de l’Italie, comment ça se passe là-bas pour la scène électro ?

Malheureusement il n’y pas de scène électro ici, seulement quelques concerts et endroits. Il y a une poignée de mecs talentueux, chacun travaillant sur des projets personnels.

Quelles différences vois-tu entre la scène électro Italienne et celle Française ?

La scène Française est extrêmement grande et appréciée dans le monde entier. La scène Italienne est toujours en train de grandir, il y a pleins de talents cachés et de gros noms.

Parlons mode, es-tu un fashionista ?

Je suis fasciné par la mode. (rires) Mais pas assez pour en parler sérieusement ! Je l’étais dans mes dernières années lycée ; j’avais l’habitude de lire des magazines de mode et d’architecture. Puis progressivement ça m’a passé, pour presque disparaître. Je me force un peu pour aller shopper avec ma copine mais à la fin j’achète toujours les mêmes choses.

En produisant le SoMix as-tu pensé à l’univers du jeans ?

Pas directement. J’ai pensé à votre style, en présumant un public cool avec un look frais. J’ai piqué des albums de mon sac, puis je les ai scratché et monté en mix avec cette idée.

Dans ta garde-robe, quelle est ta pièce vestimentaire la plus Retour vers le futur ?

Une paire de lunette de soleil des années 80 en noir et or brillant glacé que j’ai piqué à ma copine.

La plus Disco ?

Une autre paire de lunette de soleil, rouge avec la lentille arrondie.

La plus Italienne ?

La chemise, ad vitam aeternam !

La plus robotique ?

Une montre Casio vintage construite avec une calculatrice de poche.

Concernant le scratch, tu le fais souvent ?

Je suis un peu timide, c’est assez dur pour moi de prendre un micro et de parler devant la foule. Pour moi, scratcher c’est aller au but sans dire un mot.

Dernière question : what’s hot dans ta vie ?

La dernière fois,  j’ai appris que le 3 mai je serai en tête de liste au club Le Bain à New York, pour supporter une classe de master pendant trois heures de set.

Exclusive SoMix by Jolly Mare
Jolly Mare in his studio, credit photo: Black Pixell

New SoMix with JOLLY MARE, a boogie retro and Disco from the electro Italian scene. Vinyles and sunglasses collector, Hip Hop and classics 80′s fan the producer will be in New York in May with all the legends from all over the world at the Red Bull Academic Music. Enjoy!

Sojeans : Hi Jolly Mare, nice to host you on Sojeans ! First we want to know more about you and your path in electro. How did your passion start ?

Jolly Mare: Hi everybody and thanks to Sojeans. It all happened gradually, I’ve always been fond of music, every kind of. I took some guitars and bass lessons during my teenage years and started buying records and djing at the same time. Production came almost twenty years after, I was seduced by the idea of playing every instrument by myself.

On May, you’re going to join the Red Bull Music Academy in New York. What are your feelings about this ?

The idea of making music all day long with talents coming from all over the world, and sharing the same room, even for just a couple of hours, with legends such Afrika Bambaataa and Nile Rodgers makes me really excited. In spare time I’ll also meet Norman Vladimir, a talented NYC based singer and songwriter, I’m currently running a project with.

Talking about project, Jackpot and our new SoMix are mostly influenced by Disco and Funk music, whose artists did influence you the most during this years ?

The two I mentioned before are surely among the most influential to me, considering I grew up with hip hop and black music. But the sound that inspires me the most comes from my country and his way of making funk : I’m thinking about library music like Umiliani, Piccioni, Micalizzi and all the early italo-disco scene like Kano, Peter Jacques Band, Firefly

About the SoMix, we heard a French song… Who is the singer? And where did you discover it?

It’s Vacances j’oublie tout from an obscure band called Elegance. I discovered it many years ago, when I was used to listen to a classic radio station all day long. They broadcast funk and disco oriented kind music from the late seventies to the early eighties, hits and rarities, depending on slots. I always had an empty cassette on the deck, ready for recording all the interesting staff going on. Unfortunately I hadn’t a clue about titles and artists, internet wasn’t huge at that time and there wasn’t any speaker announcing tracks. It took me a lot of time and effort to discover all the titles I collected.

Talking about the past, what are the best influences?

Inspiration always comes a mixture of things. Old vinyl covers, a rusty luna park fair, vintage instruments and gear, charity shops. All that has a strong impact on my mood and consequently on my music.

How many vinyl you’ve got?

Counting money before closing time brings bad luck to the seller, and I’ve never counted my vinyl and probably I’ll never do it for the same reason. I presume some thousands, anyway not so many. When you seriously start buying records you’re more obsessed by missing titles rather than records you already own.

What was the first vinyl you bought?

Sister SledgeHe’s the Greatest Dancer, maxi 12 version, payed 500 liras (0,25 euros, Ed).

What is your favorite one and where did you find it ?

Hard question…maybe Black SabbathParanoid album, it was a present. Italian basements and record markets are full of pop music. You got to dig deeply in order to find something interesting.

You come from the South of Italy, what is going on with the electro scene there?

Unfortunately there’s not an electronic scene here, few gigs and venues. There is just a bunch of talented guys, each one working on his personal project.

Which difference do you see between the Italian electro scene and the French one?

French scene is extremely huge and worldwide appreciated. Italian one is still growing, there are plenty of hidden talents and some big names.

Talk about Fashion, are you interested in fashion?

I’m fascinated by fashion (laughs, NDRL) but ain’t got so much time for taking it too seriously. I was into it in my late teenage years, I used to read fashion and architecture magazines. Then it gradually passed, till almost disappearing. I sparsely force myself into shopping tours with my girlfriend, and I end up buying always the same basic stuff.

In producing the SoMix, have you thought about denim

Not in a direct way. I mean, considering your style I presume your audience is cool and fresh looking, so I chose records from my bag, scratched it and mounted the mix with this idea in mind.

In your wardrobe, what’s the most Back to the Future cloth?

A late 80s glossy black and gold pair of sunglasses I stole from my girlfriend.

The most Disco ?

Another pair of sunglasses. This one red and with rounded lens.

The most Italian ?

Shirts ad vitam aeternam !

The most robotic ?

Vintage Casio clock with built-in pocket calculator

What about scratching? Is it useful for you?

I’m quite shy, it’s very hard for me to take a microphone and talk in front of a crowd. Scratch is my way of doing it, taking me to the point without saying  a word.

Last question, right here, right now : what’s hot (exciting) in your life?

Yesterday I find out that on May 3rd I’ll head to Le Bain in New York City, supporting Masters at Work for a special three hours set.

 Aurélia Gualdo

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