Magazine Entreprise

Tradez selon l’Unefficinecy Market Theory ((u)EMH) part 2

Publié le 19 mars 2013 par Edelit @TransacEDHEC

Dans nos précédents articles nous avons bien décrit la théorie des marchés efficients (les marchés à l’équilibre), puis nous avons compris comment le marché absorbe les données à travers les théories d’Eugene Fama. La théorie de FAMA est développée sur la rationalité des agents et le pouvoir sans fin des arbitrager.

Transaction EDHEC revient sur les nouvelles découvertes des anomalies des marchés efficients.

La théorie des marchés efficients est basée sur la compensation des agents rationnels par les agents irrationnels par le biais des arbitrages. De récentes théories viennent contredire Eugène Fama et sa clique. Non seulement elles cernent les limites de l’arbitrage, mais elle avance une irrationalité présente sur les marchés des agents supposés rationnels.

Reprenons les limites de l’arbitrage : En clair les arbitragers se doivent de compenser les problèmes de prix qui existent entre différents actifs en les achetant et en les vendant sur différent marchés (Sharpe & Alexander 1990).  Par exemple, l’action Total à Francfort (39,134€) est moins forte que celle en France (39,165€), les arbitragers vont alors acheter des actions sur la place de Francfort et les revendre dans l’instant sur la place boursière parisienne. Les arbitragers génèrent donc un profit certain sans prendre de risque.  Ce genre d’anomalie peut être générée lorsque des traders d’un jour (day-trader) décident de vendre leurs actifs.  L’offre augmente et provoque une chute des prix.  What’s a bargain for arbitragers ! Hélas les arbitragers ont des contraintes, si les arbitragers ont dû mal à trouver des capitaux pour corriger le prix, les imperfections sur le prix auront un impact sur le long terme et ne seront pas corrigées. Maintenant supposons que ces mêmes arbitragers ont eux-mêmes des actifs imparfaits, ils vont revendre ces actifs afin d’éviter les pertes massives de leurs actifs. Provoquant ainsi la chute irrémédiable de ces mêmes actifs.  Le choc ne sera pas absorbé et vous venez de comprendre l’effet crise de 2008.

Si l’arbitrager impose une limite à notre belle théorie, la prétendue rationalité des agents en écrase la consistance. De nouvelles études démontrent que les investisseurs préfèrent les jours de beaux temps. Voilà le soleil est maintenant présent dans la salle des marchés, les rendements augmentent avec la luminosité du soleil et diminuent  avec les gouttes d’eau de pluie qui perle la grande baie vitrée de la salle des marchés.  Les statistiques démontrent un meilleur retour des investissements lorsque le ciel est bleu.  Selon les statistiques les lundis sont également des jours où la performance décline en moyenne face aux autres jours de la semaine. Vous dites RATIONNELS ?  Les investisseurs sont également irrationnels face à leur choix de gains ou de pertes. Ils préfèrent avoir 50% de probabilité de perdre 100€ plutôt que 100% de perdre 50€. Bon je vous avoue moi aussi, mais face aux gains ils préfèrent être sur de gagner 50€ plutôt que avoir 50% de chance de gagner 100€.

Les nouveaux chercheurs essayent d’apporter des solutions quantiques à la finance comportementale, mais lorsque l’on aura posé une équation sur ces nouveaux modèles de nouveaux comportements viendront poser de nouvelles problématiques. En attendant l’efficience des marchés n’est que partiellement remise en question et nous attendons de nouvelles publications proposant un modèle des marchés inefficient plus à jour.

C.C.


Retour à La Une de Logo Paperblog

A propos de l’auteur


Edelit 18215 partages Voir son profil
Voir son blog

l'auteur n'a pas encore renseigné son compte