Passionné par l’art dès son plus jeune âge, c’est par la peinture qu’il s’épanouira. Diplômé de la Rhode Island School of Design en 1970, Gus Van Sant voyagera beaucoup avant de trouver sa voix. En 1976, il s’installe à Los Angeles et se prend d’affection pour la population marginale, qui sera des années plus tard une source d’inspiration dans plusieurs de ses films. Assistant de production auprès de Ken Shapiro, il est l’auteur de nombreux courts métrages notamment « The Discipline of D.E » (1982) (à visionner ci-dessous), retraçant l’histoire de William S. Burroughs, romancier américain.
Ses succès
En 1985, soit trois ans après « The Discipline of D.E », Van Sant réalise son premier long métrage « Mala Noche », une romance homosexuelle primée par l’Association des Critiques de Los Angeles. S’enchaîneront « Drugstore Cowboy », « My Own Private » qui planteront le décor de l’univers signé Van Sant : homosexualité, le mal-être adolescent et la mort. Ces thèmes l’imposeront vite comme l’un des cinéastes indépendants les plus prometteurs et originaux. Le succès critique et public de « Will Hunting » autour d’un jeune délinquant sauvé par son professeur de maths, est récompensé par deux Oscars. Dont l’un applaudit les mérites des deux scénaristes en herbe Ben Affleck et Matt Damon. Ce dernier qui marquera pour des années encore la carrière de Van Sant. On compte ensuite : « A la rencontre de Forrester » avec Sean Connery, « Harvey Milk », qui reçoit pas moins de huit nominations aux Oscars. « Gerry », en 2003, « Elephant », « Restless » et dernièrement « Promise Land ».
« The Discipline of D.E »
Avec une mère professeur de dessin, pas étonnant que John Lasseter se passionne très tôt pour l’univers de l’animation. Il est le second étudiant à intégrer le programme de CalArts, centre de formation Disney destiné à l’étude du dessin et de la photographie. En 1979, il clôture alors ses études en réalisant son premier court métrage d’animation, « Lady & The Lamp ». En 1984, Lasseter rejoint l’équipe Pixar et il imagine « Luxo Jr » (à visionner ci-dessous), « l’histoire » de deux lampes de bureau et d’une balle.
Ses succès
En 1996, John Lasseter révolutionne le monde du cinéma d’animation en signant le premier film entièrement réalisé en image de synthèse, « Toy Story ». Cet univers où les jouets prennent vie loin du regard des humains lui vaut un Oscar. Il enchaînera ensuite les succès avec « 1001 Pattes » et « Toy Story 2 ». En 2001, il occupe le poste de producteur exécutif avec « Monster & Cie » et « Le Monde de Nemo » deux ans plus tard. On lui doit aussi en tant que producteur exécuti, « Cars », « Ratatouille », « WALL·E », « Là-haut », « La Princesse et la grenouille », « Toy Story 3 » et « Raiponce ». Enfin, en 2011 il revient dans la peau de réalisateur avec « Cars 2 ». John Lasseter inspire d’ailleurs une des voitures du film qu’il a doublé en l’honneur des 25 ans de Pixar.
« Luxo Jr »
Sa passion pour le cinéma mena Quentin Tarantino à travailler dans un vidéoclub. C’est durant cette période qu’il décide de rédiger ses premiers scénarios, dont celui de « Pulp Fiction » qu’il écrira avec Roger Avary. En 1987, il dirige, co-écrit et figure dans « My Best Friend’s Birthday » (à visionner ci-dessous). Ce court métrage amateur de 70min, construit en quatre ans, connait un destin tragique durant un incendie, le résultat est donc incomplet avec ses 36min…
Ses succès
Son premier film, il en écrit le scénario et le présente à Harvey Keitel, qui s’enthousiasme tellement au point d’y jouer gratuitement. « Reservoir Dogs » voit le jour en 1992. Rapidement culte, Tarantino s’impose comme la nouvelle star du cinéma indépendant américain. C’est d’ailleurs deux ans plus tard, que le cinéaste rentrera dans la légende avec « Pulp Fiction », qu’on ne présente plus. Relançant la carrière de John Travolta, le long-métrage obtient la Palme d’or du Festival de Cannes et l’Oscar du meilleur scénario. S’en suivra « Jackie Brown » en 1997. En 2002, Tarantino revient derrière la caméra avec « Kill Bill », vengeance et amour avec Uma Thurman. Produit pour être unique, l’œuvre sera séparée en deux volets : « Kill Bill : volume 1 » et « Kill Bill : volume 2 ». En 2007, sort « Grindhouse », divisé en deux parties pour son exploitation française : le « Boulevard de la mort » de Tarantino suivi de la « Planète Terreur » de Rodriguez.
En 2009, « Inglorious Basterds » revisite la Seconde Guerre mondiale à la sauce Tarantinesque. Dernièrement est sorti un autre de ses grands projets, un western spaghetti, « Django Unchained ».
« My Best Friend’s Birthday » :
Etudiant en effets spéciaux, Guillermo del Toro consacre dix années à la réalisation d’effets pour des productions mexicaines via sa société Necropia. En 1987, il réalise un court-métrage « Geometria » (à visionner ci-dessous) reprenant un étrange phénomène : un étudiant se retourne sur la magie noire pour réussir son examen de mathématique.
Ses succès
Egalement auteur littéraire, c’est en 1993 qu’il écrit et réalise son premier film, « Cronos », le mythe du vampire revisité. Cette œuvre lui fait remporter neuf Arieles (équivalent mexicain des Césars) mais aussi de nombreux prix internationaux, son talent se fait alors entendre. Quatre ans plus tard sort « Mimic » avec lequel il élargira son public. S’en suivront « L’Echine du diable », « Blade 2 », « Blade : trinity » et « Hellboy ».
« Geometria » :
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