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LEILA CHICOT : «Fally est un artiste que j’apprécie beaucoup pour son timbre de voix qui me donne des frissons»

Publié le 20 mars 2013 par Africahit

Leïla Chicot, l’une des plus belles voix du zouk vient d’achever son troisième album, intitulé «Divinement love». Un album au parfum des îles qui sort le 18 mars. En attendant, la belle Guadeloupéenne donne de ses nouvelles. Tout en livrant quelques secrets sur la conception de son bébé. Et, là-dessus, sa belle aventure avec Fally Ipupa.  

LEILA CHICOT : «Fally est un artiste que j’apprécie beaucoup pour son timbre de voix qui me donne des frissons»

«Divinement love» est le troisième album de Leïla Chicot qui sort le 18 mars. Un album qui devrait ravir les mélomanes, à en juger déjà par les milliers de nombre d’écoute de la chanson phare sur You tube. Preuve aussi de la notoriété et de l’aura dont jouit l’artiste, aussi bien aux Antilles qu’en Afrique. Et en Côte d’Ivoire, notamment, où son dernier passage remonte au début des années 2000, à l’occasion d’un show live au Palais de la culture (avec Jocelyne Labylle, Sonia Dersion, Harry Diboula, Claudy Siar, Jacky Rapon…). A la suite de ce voyage, Leïla avait formé, avec Jocelyne Labylle et Sonia Dersion, un trio sur le titre «Tu disais» pour le concept Hit Tropical, qui est devenu un tube!

Mise sur orbite depuis 2000 avec son premier album «Excess», Leïla signe «Renaissance» (en 2009), le deuxième. Qui comprend une bonne dose de zouk et un soupçon de Rn’b. Cette année, la belle se signale avec «Divinement love». Ce troisième disque représente l’événement majeur de ce début d’année pour la chanteuse qui revient, plus sensuelle que jamais, avec cet album qui se veut un hymne à l’amour ! La preuve en est le titre «Lov intans» qui préfigure le disque. «C’était l’objectif quand j’ai fait appel aux compositeurs mais aussi quand j’écrivais les textes», admet-elle.

La grosse surprise, c’est surtout cette rencontre entre Leïla Chicot et le chanteur congolais Fally Ipupa à l’occasion de la confection de cet album. La belle est en effet tombée sous le charme de Dicap La Merveille. Et n’a donc pas résisté à l’idée de faire un featuring avec lui sur le titre «Mema nga». «Fally est un artiste que j’apprécie beaucoup pour son timbre de voix qui me donne des frissons», explique Leïla. Selon elle, l’idée de ce feat est venue tout naturellement : «Nous avons sympathisé et je me suis dit que nos deux voix pourraient bien aller ensemble. Mon idée pour ce titre était de faire un mixage des deux cultures musicales sur lesquelles on excelle chacun : le zouk et la rumba… Avec moi tout est au «feeling». Je suis ouverte à toutes propositions, mais la condition ultime est que j’en sois séduite». En plus de ce coup, Leïla a dû réunir sur ce projet les compositeurs Frederick Caracas, Staniski, Richard Birman, Karim Louisar… Le résultat est un album ensoleillé de 16 titres, travaillé entre Paris, Haïti et la Guadeloupe. Les chansons s’enchaînent les unes après les autres, comme un chapelet de belles mélodies.
LEILA CHICOT : «Fally est un artiste que j’apprécie beaucoup pour son timbre de voix qui me donne des frissons»

Aujourd’hui, c’est une satisfaction personnelle pour Leïla lorsqu’elle jette un regard sur le chemin parcouru. Elle qui a dû sacrifier ses études, à l’âge de 17 ans afin de réaliser son rêve de chanteuse. «Ça n’a pas du tout été facile au début. J’ai dû choisir entre mes études et ma passion qui est devenue mon métier au fil du temps. Ma mère n’était pas d’avis que j’entre dans ce milieu qui, pour elle, était un «monde de requins». Mais elle m’a toujours laissé faire mes choix en général. Elle a donc fini par céder. (…). Les difficultés sont les mêmes pour tous dans notre vie. L’essentiel est de savoir affronter positivement chacune d’elles», confie Leïla, philosophe.

Née à Sarcelles (France) en 1979, Leïla a été élue Miss du Carnaval de la Guadeloupe en 1996. Elle n’avait que 15 ans. Elle participe la même année à un concours de musique pour jeunes talents. C’est ainsi qu’elle rencontre les compositeurs Richard Birman et Tony Deloumeaux. Ils lui permettent d’interpréter des chansons sur un concept appelé « Double Jeu» (1996). Ce fut sa première expérience. Depuis cette époque jusqu’en 1999, Leïla a travaillé avec des musiciens connus du show-biz antillais, tout en se faisant un nom dans le milieu. Son premier album solo «Excess» sort en 2000 et comporte, entre autres, les titres «Inmé’w en sècrè», «Ça aurait dû être moi», « mété lé voil’», «Tu m’aimes trop tard» qui lui confèrent définitivement sa place dans le monde du zouk. Mère d’une fille, Leïla Chicot est depuis 2007 productrice et animatrice sur une radio de Miami (Etats-Unis). Elle y présente les nouveautés zouk des Antilles, de la Guyane, du Brésil, du Cap Vert… Avec son troisième bébé «Divinement love» c’est sûr, la belle n’a pas fini de voguer sur les eaux paisibles des îles, poussée par les vents favorables de l’amour.

Par François Yéo[email protected] 

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