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Mickael Miro en Interview

Publié le 21 mars 2013 par Lemediateaseur @Lemediateaseur

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Aujourd’hui nous avons le plaisir de vous proposer pour la première fois sur le site une interview du chanteur Mickael Miro.

L’artiste, dont on a tous L’horloge tourne ou encore Ma scandaleuse dans la tête, revient lundi dans les bacs avec un nouvel album intitulé Le temps des sourires.

Cela m’a donné l’occasion de le rencontrer en toute décontraction il y a quelques jours, pour un entretien à lire ci dessous, avant de vous parler du disque la semaine prochaine.

*****

Bonjour Mickael,

On se voit à quelques jours de la sortie de ton nouvel album, dans quel état d’esprit est-tu en ce moment ?

J’ai envie que l’aventure continue, j’ai envie que ce public que j’ai rencontré aime ce deuxième album. J’ai besoin de les retrouver en concert et je tremble, mais le stress est un peu dilué car c’est toute mon équipe qui stresse. Je suis très fier de cet album et j’espère vraiment qu’il va plaire aux gens.

Le premier album Juste comme ca a très bien fonctionné, est-ce que tu as eu un peu de « pression » pour écrire celui-ci ?

Et bien je m’étais juré de continuer d’écrire des chansons sans intellectualiser comme pour le premier album, de ne pas trop me stresser, mais je n’y suis pas arrivé. Au moment où j’ai écris les chansons du premier album je ne savais pas du tout où elles allaient me mener, donc j’ai fait ça un peu comme ça. Et pour celui-ci, forcément j’ai pesé un peu plus mes mots. Par exemple, il y a eu beaucoup d’enfants qui sont venus me voir sur ma première tournée, je n’y pensais pas à ça avant, donc maintenant je me demande si un enfant peut entendre ce que j’ai écris. On ne peut pas faire que ça non plus, mais je le fais un peu, naturellement. Mais au final ces 12 nouvelles chansons me ressemblent vraiment, ce sont des cris du cœur.

Le succès est arrivé assez vite pour toi, as-tu eu le temps d’en profiter comme il fallait ?

Oui j’ai vraiment savouré car moi ça m’est arrivé à 30 ans passés. A cet âge-là, tu as conscience des choses et puis c’est un succès que j’ai partagé avec ma famille, mes amis, ma maison de disque. Il y eu un enthousiasme général que j’ai vraiment savouré.

Sur ce nouvel opus que j’ai écouté, on retrouve beaucoup de folk et de guitare, si on devait déjà le définir, est-ce que c’est ça la touche Mickael Miro ?

Je ne dirais pas ça. Je ne suis pas un grand guitariste, je suis venu à la guitare il n’y a pas si longtemps car L’horloge tourne c’est la première chanson que j’ai composé comme ça. Après, oui, depuis que je m’y suis mis, la guitare est devenue omniprésente dans ma vie. Et la plupart de ces nouvelles chansons on été composées comme ça, tu as peut être un peu raison finalement (sourire). C’est le fil rouge de cet album.

Comment travailles-tu tes chansons en général ?

C’est souvent les paroles en premier. Après ça dépend des titres, pour Go go go par exemple, j’ai écris le texte sur une musique Cyril Tarquiny. C’est en écoutant la mélodie que j’ai eu l’idée de l’histoire. Mais souvent quand une chanson est issue d’un travail personnel tant sur la musique que sur l’écriture, les textes arrivent en premiers.

Cet opus s’intitule Le temps des sourires, est-ce que ça te correspond bien au quotidien ?

Oui, c’est un reflexe que je tiens de mes parents le sourire. C’est aussi une sorte d’arme qui m’a permis de me sortir de situations périlleuses. Je n’aurais pas pu écrire un album et l’appeler Le temps des sourires si je n’avais pas une philosophie de la vie plutôt souriante et optimiste.

Dans cet album il y a le titre Ma pétition, qui, même si elle se moque un peu, est engagé, c’était l’envie de passer un message ?

C’est ma première dans laquelle il y a un côté un peu engagé c’est vrai. Après je ne voulais surtout pas passer pour un donneur de leçons. Je sais que dans la vie on ne peut pas toujours sourire, on a tous nos galères, et j’ai conscience de la chance que j’ai. C’est comme ça que j’ai appréhendé le texte de Ma pétition avec Lionel Florence, pour toujours insérer de l’autodérision, je voulais être plus dans l’énergie pop que dans le slogan politique.

Il y aussi plus de chansons calmes, 3 contres 1 sur l’album précédent, est-ce parce que tu es plus à l’aise avec ça maintenant ?

Le premier album était quand même un album d’amour, même si ce n’était pas forcément des slows. Après c’est vrai, un slow il faut l’assumer, son équilibre est très fragile, il ne faut pas tomber dans le pathos et en même temps être vrai et simple. J’avais envie de ça, et là encore je me suis fait aidé par Lionel Florence, le grand maitre des chansons d’amour.

Tu pensais déjà à la  scène en créant ces nouveaux titres ?

Beaucoup, parce que je sors d’une tournée de 80 dates, et quand tu composes le deuxième album tu te dis « là en concert cette chanson va mettre l’ambiance ou alors toucher les gens ». Donc oui j’ai beaucoup pensé à la scène et il y a toujours dans un petit coin un regard omniprésent sur ce que deviendraient ces chansons si on devait les jouer sur scène.

Et j’imagine que tu es impatient d’aller rencontrer ton public ?

Oui je suis très impatient, en plus au delà de présenter les nouvelles chansons, j’ai plein d’idées. Que ce soit pour la mise en scène et pour divertir les gens. Le public vient parfois après une longue journée de travail ou de soucis et la question c’est comment les faire déconnecter. Et ce n’est pas en balançant 12 nouvelles chansons qu’ils ne connaissent pas forcément encore bien que tu vas les faire s’envoler. Je veux leur offrir une belle soirée.

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Le Mediateaseur remercie Mickael Miro de s’être prêté au jeu des questions-réponses avec autant de disponibilité et de simplicité.

L’album Le temps des sourires sera dans les bacs ce lundi 25 mars et nous reviendrons dessus plus en détail la semaine prochaine. En attendant, l’artiste vous laisse un petit message.

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