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A l’affiche des Reflets du Cinéma Ibérique et Latino-américain : La tête en l’air

Publié le 23 mars 2013 par Journal Cinéphile Lyonnais @journalcinephil

Fim vu dans le cadre du festival  Reflets du Cinéma Ibérique et Latino-américain

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La tête en l’air
Titre original : Arrugas
Réalisé par Ignacio Ferreras
Avec : Tacho Gonzalez, Mabel Rivera
Bande originale : Nani Garcia
Animation
Espagne / 2012 / 1h29
Réalisé par Ignacio Ferreras
Date de sortie : 30 janvier 2013

Synopsis : Après une vie professionnelle bien remplie, la mémoire d’Emilio lui joue des tours. La maison de retraite devient alors une évidence. Il y rencontre Miguel avec qui il se lie d’amitié. A ses côtés, Emilio découvre un nouvel univers. Ses nouveaux amis sont pleins de fantaisie, ont des souvenirs aussi riches que variés, mais ont aussi leurs petites défaillances dues aux effets du temps. Alors que des premiers signes de la maladie d’Alzheimer apparaissent chez Emilio, Miguel et ses amis vont se mobiliser pour éviter son transfert à l’étage des « causes perdues », le dernier étage tant redouté de la maison de retraite…

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Commentaires :

Ignacio Ferreras, pour son premier film, traite d’un thème lourd (la maladie d’Alzheimer) avec humour, tendresse et finesse. Un beau film.

De la BD à l’écran

La Tête en l’air est l’adaptation de la bande dessinée éponyme de Paco Roca, sortie en 2007, qui a connu un grand succès dans le monde entier, et a été traduite en 10 langues différentes après être d’abord sortie en français. Le roman graphique a également reçu de nombreuses récompenses.

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Parler d’Alzheimer

La Tête en l’air est un film d’animation sur la maladie d’Alzheimer, un sujet particulièrement sensible et difficile à traiter. « Ce n’est pas un film avec un « message », juste une réflexion sur la vieillesse, sur la dépendance, sur une maladie qui progressivement fait perdre tout ce que l’on a pu accumuler dans une vie, la mémoire, la personnalité… », explique le réalisateur Ignacio Ferreras.

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La 2D revendiquée

A l’heure où beaucoup de films d’animations sont réalisés à partir de dessins en 3D, Ignacio Ferreras revendique la force créative du travail d’animation en 2D : « Sur un plan purement créatif, je dirais que l’animation en 2D se porte mieux que la 3D (…). En tant que spectateurs, nous recevons un dessin en 2D différemment (…) : il est plus ouvert à l’interprétation, à la participation, il nécessite en quelque sorte que le spectateur le complète, qu’il y mette sa part et c’est pour cela que je crois que la 2D convient mieux aux histoires plus dramatiques. Paradoxalement, je pense qu’elle est beaucoup plus réaliste que la 3D, que sa gamme d’expressions est beaucoup plus vaste.« 

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Equipe cosmopolite

L’équipe artistique et technique de La Tête en l’air est issue d’un peu partout dans le monde, une situation de plus en plus fréquente dans l’animation européenne.

Ignacio Ferreras affirme que ce n’est pas mission impossible, bien au contraire : « L’avantage de la dispersion de l’équipe artistique et technique partout dans le monde est que c’est justement grâce à cette séparation que nous avons pu faire le film, car il eût été impossible de réunir tout le monde dans un studio pendant un temps raisonnable avec le budget dont nous disposions. »

Un storyboard signé Ignacio Ferreras

Souvent, dans le domaine de l’animation, le travail est réparti entre plusieurs personnes. Pour La Tête en l’air, Ignacio Ferreras a réalisé lui-même tout le storyboard !

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Inspiration

L’auteur et co-scénariste Paco Roca avoue s’être directement inspiré du père d’un de ses amis pour créer son personnage principal, Emilio.

 Festival

Mention spéciale au Festival du Film d’Animation d’Annecy 2012


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