Samedi dernier, des dizaines de châteaux ouvraient leurs portes au commun des mortels, sans patte blanche à montrer ni rendez-vous à prendre à l’avance. Dégustations, visite des chais et des cuviers, petite leçon pinardière au passage, et remplissage du coffre de la voiture de quelques breuvages fort convenables pour nos papilles gourmandes (notamment un blanc, ce qui est rare dans le coin, surprenant et très agréable).
Ce sont ces bâtiments-là qui peut-être me touchent le plus, intérieur comme extérieur, avec leur style unique selon les domaines. A l’intérieur, toujours la même litanie des cuves (béton ou inox ou les deux) et des barriques alignées au cordeau.
Le paysage monotone des vignes d’avril est ponctuée par ces sortes de petites tours qui font penser à des pigeonniers, mais je ne suis pas bien informée sur le sujet. Les villages aux noms plus ou moins célèbres se succèdent, pas bien gros, pas bien affriolants au demeurant, mais le nom sur le panneau a fait le tour du monde.