Depuis son lancement à l’automne dernier, Everpad, la tablette Androïd de la société tunisienne Evertek, a déjà conquis une partie du marché tunisien. Déclinés en version 7 et 10 pouces, la société, un peu dépassée par ce succès, est en rupture de stock. Produits en Chine, les smartphones et les tablettes conservent un prix attractif (environ 150 euros) sans rien céder sur le plan technologique. Si les tablettes sont produites en Chine, le service après-vente est tunisien, un avantage que semblent apprécier les Tunisiens et qui apporte une valeur ajoutée au label Evertek. Mohamed Ben Rhouma PDG de Cellcom, veut propulser la marque de téléphonie Evertek sur l’ensemble du continent : « Notre objectif est d’être une marque africaine dans cinq ans. ». De retour d’une mission en Côte d’Ivoire, Mohamed Ben Rhouma souligne : «Nous cherchons des distributeurs africains, à condition que le service après-vente soit assuré sur place». Pour 2013, son projet est de s’implanter hors des frontières tunisiennes, au Maghreb et dans le reste de l’Afrique.
La Tunisie compte aussi une autre « tablette maison », qui a vu le jour à Sfax en mars 2011. Développés et produits entièrement à Sfax par la société ARTS (Après la Révolution Tunisienne), les deux modèles de la marque sont aussi en rupture de stock. ARTS prévoit de lancer 4 nouveaux modèles en 2013 et de s’étendre au Maghreb et même au delà.
Cette révolution technologique tunisienne doit faire des émules et susciter une plus grande créativité de la part des entrepreneurs africains, qui se doivent de mettre à disposition de leur population, des solutions à moindre coûts et adaptés aux exigences locales.
Source : Jeune Afrique Economie
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