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Pourquoi Depeche Mode

Publié le 29 mars 2013 par Cecile Berthelon @walinette

J’écoute en boucle Delta Machine depuis quelques jours… Je me suis dit que c’était peut être l’occasion de partager mes goûts, enfin un surtout, celui pour Dave Gahan. Si on en croit le plateau du Grand Journal de mardi*, aimer Depeche Mode cela n’a plus rien d’original, c’est dans la culture d’à peu près tout le monde. Même si le fan de base croit toujours qu’il est le plus grand (fan), qu’il a ce lien en plus, qu’il est unique. On sait tous que c’est faux, mais notre histoire avec un groupe et sa musique reste toujours personnelle :

Pourquoi Depeche Mode

En 1985 j’ai 9 ans. Petite fille sage, bonne élève, qui joue aux Barbie et aux Playmobile, qui fait du dessin.
Et un jour, voilà que je découvre le Top 50 et et ça devient ma religion. Je regarde les quotidiennes, suis le top du samedi avec assiduité et achète le magazine chaque semaine. Je retapisse ma chambre avec les posters centraux. Et un des tous premiers singles (hu hu, pardon : 45 tours) que j’achète : A Question of Time, au supermarché avec ma maman. Une puissance, une énergie. Et puis mon tout premier 33 tours : Music for the Masses.



(mon premier coup de coeur, ça a été pour ce morceau, 85 ou 86)

Maintenant que j’y repense, je trouve même cela bizarre. Mes barbie à cheveux roses qui cotoient la bande à Martin Gore. Les pochettes sombres qui se superposent à mes livres disques Disney du Petit Ménestrel… 10 ans en même temps.
J’ai fini par lâcher pas mal des groupes que j’écoutais à cette époque, mais pas eux. Je crois que cela tient déjà à la voix de Gahan, terriblement troublante, même pour moi à l’époque, une des plus belles voix masculines si vous voulez mon avis. A la noirceur, la puissance, les sons du groupe aussi. J’ai acheté tous les albums qui ont suivi. Violator en 33 tours aussi. D’ailleurs quand je l’écoute sur l’iPod, j’ai toujours l’impression d’entendre le scratch scratch du saphir sur le vinyl.
Je crois qu’ils tiennent définitivement une grande place sur la bande son de ma vie. Ils m’ont suivi au collège, au lycée (Songs of Faith and Devotion, puis retour en arrière avec Black Celebration que  j’ai acheté à cette époque, un de mes préférés), en prépa, en école, à l’expat. Jusqu’à Wrong et la première fois que je les ai vus en concert.. en 2009, seulement**.

Mais même si j’apprécie je crois chaque album, ceux qui me touchent le plus restent ceux écoutés pendant mon adolescence, et je ne résiste pas à vous mettre ici 2 de mes morceaux favoris, pas des plus connus, mais ceux qui m’arrachent un peu les tripes à chaque fois.

(version originale, pas de clip mais les autres étaient des remix)

* C’est moi où Martin Gore s’est fait un méchant lifting ? J’ai même des doutes sur Dave, rhaaa.
** question du moment : passeront ? Passeront pas à Lyon ? 


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