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J’ai vu le soleil…

Par Biotista @biotista

Je vous rassure de suite, je ne l’ai nullement vu dans le ciel, étant donné qu’il n’a pas cessé de pleuvoir depuis… le début de l’hiver ? la fin de l’été ?… J’exagère un peu, mais c’est la sensation que j’ai…

J’ai vu le soleil ce matin… lors de ma séance de yoga… et j’en suis tellement fière que je le partage avec vous !

Non, je ne suis pas folle, quoique, un peu de folie est toujours la bienvenue dans mon quotidien, c’est simplement qu’à force d’imaginer un ciel bleu, parfois nuageux, parfois limpide, ce matin, le soleil est apparu… enfin ! Après des heures de pratique, j’y suis parvenue.

Il y a déjà quelques semaines que je voulais vous parler un peu de mon entrain pour cette discipline ancestrale, suite à la lecture d’un post d’une bloggeuse qui transformait le yoga, mon yoga, en quelque chose d’hyper tendance, super bobo, à pratiquer de toute urgence si on voulait rester hype…

Non, mais quelle horreur… et puis je me suis raisonnée, en me disant que je ne pouvais pas bâtir une chronique sur un aspect négatif, ce n’est pas mon but dans cet espace. Après tout, elle pouvait bien voir ce qu’elle voulait, grand bien lui en fasse.

Et puis j’ai lu un autre article. Et, encore une fois, le terme bobo est ressorti. Donc, là, j’ai senti qu’il fallait que je me lance, moi aussi…

Du plus loin que je me souvienne, je n’ai jamais été souple. Ma souplesse ne m’est venue qu’à force d’entrainement, de travail et de patience. Je suis une ancienne nageuse (non, mais, je sais toujours nager!) pour qui le strech a toujours coincé.

Quand j’ai repris le chemin de la salle de gym, j’assistais aux cours de strech avec une copine danseuse, ça motive !

Et puis j’ai eu envie de faire du sport, sans pour autant m’exciter… C’est tout naturellement que je me suis tournée vers le yoga.

Je pratique le yoga dans un dojo de karaté depuis je ne sais plus quand… un certain nombre d’années, c’est une évidence, mais l’idée de ne plus me souvenir l’année où j’ai débuté plaît à la planificatrice que je suis… je laisse aller, pour une fois.

J’ai commencé avec Claude, un prof excellent, car il débordait de conseils pour les débutants, il me disait souvent : « tu verras, tu vas commencer ta pratique les yeux grand ouverts et petit à petit, ils se fermeront, car tu t’habitueras à la voix de ton prof ». Et il avait raison, il m’arrive fréquemment, maintenant, de faire certaines positions les yeux fermés.

J’essaie de m’y rendre entre une et deux fois par semaine, à raison d’une heure à chaque fois. Si je sens que c’est trop dur dans mon emploi du temps, je n’y vais pas, car je ne vais pas réussir à entrer dans la séance, mon esprit restant préoccupé par les taches que je n’aurais pas su laisser à l’extérieur !

J’y vais toujours à pied, le trajet jusqu’au dojo me permet bien souvent de me concentrer un minimum, afin justement de commencer à faire le vide dans ma tête. Mon idéal serait d’arriver à m’y rendre en avance, mais ça, pour moi, reste un idéal (je suis en retard… mon dieu… je suis en retard…).

Par manque de souplesse et donc, sans aucun doute un peu de confiance en moi, les premières années, je suis restée dans mon coin à chaque séance, ne liant contact avec personne…

Et Claude a pris sa retraite. Géraldine, une élève, l’a remplacé.

Les cours ont évolué et moi aussi. J’ai osé me mettre devant, regarder les personnes qui m’entouraient et me permettre, sans doute aussi, de progresser.

Ce matin, en plein milieu de mon cours, j’ai ouvert les yeux, réalisé que j’étais entourée de visages familiers, Géraldine m’a fait un sourire encourageant et j’ai tenu une position qui, à mes débuts me semblait irréalisable…

J’ai refermé mes paupières en me disant que mon yoga, c’était ce sentiment de plénitude intérieure…

Namasté à tous…

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