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Live Report Panoramas Festival 2013

Par Bathart

 Panoramas Festival Morlaix 2013Bonjour les gens. Ça faisait un bail qu’on s’était pas retrouvé sur Bath-Art. Je suis juste de retour de Morlaix où j’ai passé un excellent week-end, bien qu’il ait été dur physiquement. Une excellente programmation donc pour le festival Panoramas, le 16 ème du nom où l’on retrouve comme d’habitude une affiche éclectique bien qu’elle soit toujours très axée électronique. Au menu : Vitalic,  Dave Clarke, Joris Voorn, Bloody Beetroots, BRNS, Sexy Sushi, Boris Brejcha et plein d’autres.

 

Vendredi 29 mars

Arrivée à Morlaix vers 17h30 en compagnie de mes covoitureurs. Nous constatons sur certains parkings l’étendue des dégâts causés par la pluie et la neige. Good news, nous pouvons nous garer sur les graviers. Les hostilités commencent vers 20h, les festivaliers arrivent petit à petit.

Ce premier jour au parc expo de Langolvas s’annoncent très bien tout de même.

Disiz entame son nouveau live dans le grand hall. Le rappeur joue une majorité de son dernier album, sonnant plus électro voire pop.

Les Naive New Beaters prennent la suite dans une ambiance qui commence à chauffer. Pendant ce temps Rich Aucoin s’offre un bain de foule dans le Club Sésame.

Il fait bien d’en profiter car la tempête Sexy Sushi s’annonce. Habitués du festival, ils démontrent une nouvelle fois l’étendue de leur fougue sur scène. Désolé mais ce n’est plus de mon âge !

Vitalic étant annoncé comme la tête d’affiche du festival le vendredi, je décide néanmoins d’aller voir Boston Bun dans le Club Sésame. Le nouveau protégé de Ed Banger nous délivre ici un mélange d’acid house et d’électro efficace. J’ai eu des retours sur le live de Vitalic comme quoi le show visuel est impressionnant, même si les morceaux de son dernier album sont différents de ses premières productions. Petite pause décontraction avant ce qui sera pour moi l’une des meilleures performances du weekend, Boris Brejcha. Il se fait rare en France, c’est donc l’occasion d’apprécier sa « high-tech minimal ». En effet ça envoie sévère. Lorsqu’il n’a pas son superbe masque de fou, on découvre sa belle tête de boucher allemand…haha. C’est Techno Vicking en plus fin. Lorsqu’il balance son titre You Will Rise, il nous explose tous. Très belle prestation.

Le duo Klangkarussel se veut plus doux pour finir cette nuit. On y retrouve leur mélodies habituelles, et des influences très deep, jazzy ou encore pop dans ce set. En tous cas ils explorent beaucoup de genres dans l’électronique. Ce qui est certain c’est qu’ils semblent fan de Bakermat ! Ils finissent par Sonnentanz, imparable !

Samedi 30 mars

Il fait froid, un peu moins que la veille. Cela n’entache pas la détermination pour la journée. Pour les prochaines éditions ça serait sympa de faire ça au Printemps ! La chapka est donc de rigueur.

On commence la soirée avec un petit DJ set de Quentin Schneider. Celui qui va voir son nom transformé en « Quenin Shneider » au fil de la soirée est ici pour assurer les inter-plateaux, autrement dit pour garder les p’tits jeunes au chaud et dans l’ambiance.

Dans le même temps, je manque les belges de BRNS. Bon ok, je les ai déjà vus mais c’est toujours un plaisir de retrouver leur son si énergique et planant à la fois. Ils incarnent une valeur sûre du rock belge.

Les Normands de Concrete Knives montent sur la scène du Grand Hall pour nous faire découvrir où redécouvrir les morceaux de leur album. Certains qualifient leur style de chorale pop. J’ai trouvé que l’ajout d’un guitariste leur apporte une touche plus rock, plus mature. Bref, quelle énergie sur scène !!

Poni Hoax joue sur la moyenne scène. Ayant croisé Laurent Bardainne et Nicolas Ker après leurs balances, ils étaient impatients d’en découdre et d’exposer leur nouvel album A State Of War.

Dans le Grand Hall ça enchaîne aussi. Le géant Arnaud Rebotini débarque avec Black Strobe pour envoyer une heure de furie totale.

A présent je préfère me réfugier sous le chapiteau. Julien De Castilho est déjà dans son DJ set. Un peu trop turbine pour ma part, mais les kids sont aux anges.

Butch & Madben
Le set de Madben ne s’amorce pas très bien suite à un petit incident venu de la foule. Ce n’est pas un souci quand on connaît l’étendue de son talent. Certes on l’a connu très mélodieux, mais ça c’était avant ! Car outre les mélodies, il faut maintenant y ajouter la puissance. Les Funktion One soufflent une excellent dub techno par moment. We Want To Rave On fait toujours le même effet. Un petit air de La Cour (une des scènes du festival Astropolis à Brest, ndlr) plane au dessus de Langolvas. Une fin de set joyeuse avec Strings Of Life. Monsieur Leclercq vous êtes toujours le bienvenu en Bretagne.

Entre temps je suis allé apercevoir la prestation live de Joris Delacroix. Tomber pendant qu’il passe Air France n’est pas moche ! La foule décolle.

Suite au changement d’horaires pour certains artistes, je manque Joris Voorn. Dommage ce qu’il a fait était apparemment excellent. Dave Clarke s’ensuit. Le rouleau compresseur anglais est bel et bien présent. Ça dépote. Pendant ce temps Butch fait danser le chapiteau avec sa tech house. Il est important de signaler qu’en cette fin de soirée, ça joue soit techno, house ou minimal house sur les 3 scènes simultanément. C’est beau !

Pleasurekraft se charge d’achever le Club Sésame, tandis que Julian Jeweil clôture sous le chapiteau.

Monsieur Clarke fini d’une main de maître son set, pour laisser place à Don Rimini et sa désormais célèbre structure visuelle. Je l’avais simplement aperçu au Nördik Impakt. Cette fois j’ai l’occasion de vraiment en profiter. C’est impressionnant !

Bilan :

Une 16ème édition qui a fait le plein de festivaliers, un peu trop même le samedi. De très bons concerts comme d’habitude, des plus mauvais aussi. Un temps de merde par contre, si l’on compare à l’édition d’il y a deux ans. Pas évident donc pour les bénévoles d’assurer leur fonction dans de bonnes conditions. Chapeau tout de même ! La sécurité fut très sympathique et discrète, ça change. Et encore merci à tous ceux qui ont bossé pour faire de cette édition une réussite, on reviendra sûrement l’année prochaine !

Thibaut



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