Au hasard d’une rencontre parisienne, Nicolas Wild fait la connaissance de Sophia Yazdani. Elle est la fille de Cyrus Yazdani, une figure emblématique de la culture Zoroastrienne (une des plus vieilles religions monothéistes du monde après le judaïsme) assassiné en 2006.
Celui-ci avait le projet d’ouvrir un centre culturel en Iran, que Sophia va ouvrir et inaugurer en son nom à titre posthume. Elle emmène avec elle Nicolas qui va nous raconter, notamment, dans Ainsi se tut Zarathoustra qui vient de paraitre chez La boîte à bulles en co-édition avec Arte éditions, son séjour là-bas.
Il en profite aussi pour relater le procès de l’assassin de Cyrus qui s’est tenu au tribunal Criminal de Genève.
L’auteur oscille ici entre carnet de voyage, compte-rendu de procès et journal intime pour, au final, nous offrir un livre inclassable. Une oeuvre de fiction inspirée de faits réels, dans laquelle Kasra Vadarafi a inspiré le personnage de Cyrus Yazdani.
Cette BD en noire et blanc est découpée en 3 parties qui correspondent à l’un des préceptes de la religion qui est : Bonnes pensées, bonnes paroles et bonnes actions. A travers le travail très complet et documenté de l’auteur, on prend plaisir à se plonger dans cette affaire et dans cette religion qu’on connait très peu et à visiter l’Iran, pays totalement étranger pour moi.
Au programme également de l’action, des rebondissements, et de l’humour, quand je vous dis que c’est une oeuvre complète. Ci-dessous une page pour vous donner une idée.
Ainsi se tut Zarathoustra de Nicolas Wild, Editions La boîte à bulles, Collection Contre Coeur, en co-éditions avec ARTE éditions, 192 pages, 19€.
Jeu de briques
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