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KINSHASA KIDS ou l’histoire des shégués…

Publié le 01 avril 2013 par Diesemag @diesemag

Festival de Venise 2012, Venice Days, Wajnbrosse Productions, Inti Films, Crescendo Films
présentent
KINSHASA KIDS
un film de Marc-Henri Wajnberg

Synopsis
Kinshasa, Congo. Huit enfants des rues, considérés comme sorciers par leurs familles, montent un groupe de musique pour déjouer le sort et reprendre le contrôle de leurs vies. Aidés par Bebson, musicien allumé qui s’improvise manager, ils feront vibrer la ville!

Durée : 1h25

Sortie : le 3 avril 2013

Distribution : Diaphana Distribution

LDNEP-3086 © Wajnbrosse
KINSHASA par Marc-Henri Wajnberg

Kinshasa c’est la vie, le rire, l’humour, les enfants des rues, la musique, les belles filles, les regards, les voitures pourries, les routes enfoncées, la poussière, la chaleur, la pluie, les policiers, les intermédiaires, les taxis surpeuplés, les autobus bourrés, les rails de train dans la ville, entre les misérables cahutes, c’est des petites maisons, des maisons en pierre, en tôle, en bois, c’est une hygiène déficiente, c’est une énorme volonté, c’est beaucoup de temps perdu, c’est des bakchichs, c’est beaucoup d’églises, une cathédrale, des prédicateurs, une croyance sincère, des quartiers calmes, d’autres dangereux, de la violence, peu de blancs, une organisation vaille que vaille, de la démerde…Difficile de décrire Kinshasa…

LDNEP-44 © Wajnbrosse
LES « SHÉGUÉS »

Ils sont entre 20.000 et 30.000 enfants, de tous âges, à vivre dans les rues de Kinshasa après avoir été rejetés par leurs familles. La plupart sont considérés comme sorciers. Bien souvent, lorsque les couples se séparent et que la cellule familiale éclate, les mères, qui n’ont pas les moyens de subvenir à leur propre existence, partent chez un membre de la famille, laissant leurs enfants chez le père face à une «nouvelle mère» qui, en général, ne les accepte pas. Tout prétexte est bon pour diaboliser ces enfants : un verre cassé, un oncle malade, une érosion du sol…

Ceux qui ont de la chance, ont un « job », comme ces enfants qui poussent les tricycles des handicapés. Les autres sont carrément abandonnés et se retrouvent exclus de la société. Chaque ruelle, chaque carrefour voit ses shégués mendier, voler, ou, pour les plus organisés, tenter de vendre des ceintures, kleenex, eau potable, peanuts, dvd’s et autres consommables. Leurs allées et venues sont incessantes. Ces enfants n’ont que l’espoir de survivre, au jour le jour. Et chaque jour est un nouveau combat…

la moto retouchée © Wajnbrosse
LA MUSIQUE A KINSHASA

On ne présente plus la Rumba congolaise! « La chanson est dotée ici d’un pouvoir libérateur. Elle est même considérée comme le dernier rempart, la dernière bouée de sauvetage à laquelle l’homme s’accrochera quand il aura tout détruit. A chaque circonstance, sa chanson. Elle accompagne l’homme depuis la nuit des temps. Elle est présente à chaque étape de la vie ; de la naissance à la mort, en passant par toutes les étapes de la maturation. » Manda Tchebwa

ENFANTS et COMÉDIENS

Emma, José, Gaby, Joêl, Gauthier, Michael, Rachel, Sammy. Les enfants sont l’âme du film, et le moteur. Ce sont tous des enfants des rues qui n’avaient jamais fréquenté les ‘blancs’. Ils ne se connaissaient pas avant le tournage et aujourd’hui ils forment un groupe solide et vivent ensemble!

Cliquer pour visualiser le diaporama.

Crédits photos : © Wajnbrosse



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