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Basket Case

Publié le 03 avril 2013 par Olivier Walmacq

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genre: horreur, gore (interdit aux - 16 ans)
année: 1982
durée: 1h30

L'histoire: Accompagné d'un mystérieux panier, Duane Bradley s'installe dans un hôtel miteux de Times Square. Débute alors une série de meurtres abominables dans l'hôtel... Quel terrible secret se cache dans ce panier dont Duane ne se sépare jamais ?

La critique d'Alice In Oliver:

Véritable spécialiste de la série B (pour ne pas dire Z) horrifique, le réalisateur, Frank Henenlotter, s'est taillé une réputation grâce à des films jouant à la fois la carte du gore et de la comédie noire et délirante. Basket Case, sorti en 1982, participera largement à faire connaître l'univers si particulier du cinéaste. Contre toute attente, cette série Z séduira les fans du cinéma horrifique.
Fort de ce succès, Frank Henenlotter signera deux suites, donc Basket Case 2 et Basket Case 3, considérées comme très dispensables, voire mauvaises.

A noter que Basket Case est aussi connu en France sous le nom de Frères de Sang. Indéniablement, Frank Henenlotter puise son inspiration chez plusieurs cinéastes. Le sujet de Basket Case n'est pas sans rappeler la thématique principale de Freaks-La Monstrueuse Parade, le chef d'oeuvre de Tod Browning. Néanmoins, Basket Case n'est pas sans évoquer également l'univers fascinant de David Cronenberg. En vérité, Basket Case s'inscrit dans la vague des séries B et des séries Z horrifiques qui sortiront dans les années 80, notamment C.H.U.D., Le Monstre Est Vivant ou encore Street Trash.

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L'action de Basket Case se déroule essentiellement dans les rues paumées de New York et suit l'histoire de Duane, un jeune adulte qui se promène toujours avec un panier étrange, recouvert d'une couverture. Duane arpente les rues de la ville et change régulièrement d'hôtel.
Son panier contient un être monstrueux, difforme et particulièrement vorace, avec lequel Duane semble entretenir une relation télépathique. En vérité, cette curiosité de la nature n'est autre que son propre frère.

New York et ses rues dangereuses constituent la toile de fond de Basket Case. Frank Henenlotter nous entraîne dans un univers sombre et parsemé d'individus étranges. Pourtant, les véritables monstres, ce ne sont pas Duane et son frère, mais les chirurgiens qui les ont opérés au moment de leur naissance. Depuis, Duane et son frangin monstrueux sont obligés de fuir.
Pire encore, le frère difforme est particulièrement friand de chair humaine et semble avoir une influence hypnotique sur Duane.

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Mais les choses changent radicalement le jour où Duane tombe amoureux d'une belle jeune femme, laissant son frangin seul dans la chambre d'hôtel. Ce dernier va alors sombrer dans une folie meurtrière. Vous l'avez donc compris: le scénario de Basket Case est pour le moins original.
Le monstre de service est l'attraction principale de cette série Z. Certes, les meurtres sont nombreux et particulièrement gores. Pourtant, l'humour est toujours au rendez-vous, le film ayant le mérite de ne jamais se prendre au sérieux. En même temps, Frank Henenlotter doit composer avec les moyens du bord, soit un budget de quelques dizaines de milliers de dollars.

Inutile de préciser que les effets spéciaux sont datés, ce qui renforce cette impression de série Z "bricolée". Toutefois, le charme opère et Basket Case reste une oeuvre atypique et un film incontournable s'inscrivant dans la vague Underground.

Note: 16/20


Basket case par mondotrasho


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