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Sous le figuier

Par Papote

20463710Ma Pintade Fraise m'avait dit qu'elle avait envie qu'on aille voir ensemble " Sous le figuier".
Comme j'aime ma Pintade et comme j'avais envie de douceur, je n'ai pas hésité...

C'est un film qui ne fera sans doute pas date dans l'histoire du septième art mais qui fait partie, sans aucun doute, des films dont on aime à garder la douceur et qui se rappellent à certains moments de notre existence sans qu'on sache pourquoi le souvenir revient précisément à ce moment là.
Un film à l'ambiance feutrée, poétique, lumineuse...
L'histoire est assez banale. Selma a 95 ans et n'en a plus que pour quelques semaines. Son amie Nathalie, qui a tout donné à sa carrière de chef cuisinier, démissionne et se retrouve soudain face à elle-même. Elle décide alors d'emmener sa vieille amie à la campagne pour les vacances. Elle propose également à son meilleur ami Christophe, qui court partout et jongle entre boulot et enfants depuis que sa femme l'a quitté, de se joindre à elles. Puis, c'est Joëlle, jeune trentenaire dont le mariage prend l'eau et qui est tellement débordée qu'elle en oublie régulièrement sa fille chez le boucher, qui viendra également partager ses quelques semaines.
Il va être question de transmission... Non pas de patrimoine mais d'amour de la vie, de respect de soi, d'attention à l'instant, de la nécessité de prendre des risques pour accomplir sa vie, d'affronter sa peur de l'échec et de préférer se planter plutôt que de renoncer sans essayer...
Il y est également question de la fin de la vie...

La justesse des acteurs joue pour beaucoup dans le charme du film : le regard de Marie Krémer, le sourire d'Anne Consigny, le charme de Jonathan Zaccaï mais, surtout, surtout, la beauté incroyable, le charme, le sourire, le regard, la présence, l'élégance de Gisèle Casadesus qui imprègnent tout le film et le subliment.
Ma Pintade Fraise et moi avons fait un concours de reniflements dignes mais bruyants et de débordements larmoyants mais ça nous a fait un bien fou ! Et même pas qu'on en a honte !

A bientôt !

La Papote


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