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Critiques Séries : New York, Unité Spéciale - Enfant psychopathe

Publié le 04 avril 2013 par Delromainzika @cabreakingnews

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New York, Unité Spéciale // Saison 14. Episode 19. Born Psychopath.


Il est rare que le vilain dans un épisode de SVU soit un enfant. Mais cela arrive, à de très rares occasions. Cette semaine nous avons eu droit à un épisode particulièrement dérangeant, nous plongeant dans le monde d'Henry, un garçon très perturbé qui a des envies de meurtre et qui est tout simplement un vrai psychopathe. Il a même frappé sa soeur. Cette dernière l'appelle "The Monster". L'idée de base était vraiment excellente. Franchement, SVU avait quelque chose de très bien entre les mains. De plus, le scénario est suffisamment bien ficelé pour que l'on sente que les choses sont réellement passionnantes derrière. Car petit à petit nous allons nous retrouver face à un enfant qui ne recule devant rien pour avoir ce qu'il veut. Généralement les cinglés sont des adultes mais quand ce sont des enfants cela est d'autant plus violent et terrifiant. En tout cas, j'en ai encore le sang glacé rien qu'à l'idée de revoir la tête de ce jeune garçon, incarné avec brio par le jeune acteur. Bien que peu nuancé, il joue le terrible garçon à merveille.
L'enquête était elle aussi assez passionnante car au premier abord Olivia et Nick (ce qui éloigne Amanda du duo féminin que l'on avait pu apercevoir jusque là) vont suspecter la baby-sitter, Irina. Sauf qu'il ne pouvaient pas se douter que bien évidemment c'était le frère de Ruby qui l'avait agressé et qui voulait jouer avec des armes. La scène où il tient un couteau face à sa soeur est certainement la scène la plus terrifiante de l'épisode. J'en ai encore le souffle coupé rien que d'y penser. Je sais bien que ce n'est qu'un enfant de fiction mais imaginez vous avez un enfant et il devient comme ça, il frappe votre fille, et puis commence à s'en prendre à vous. Tout cela me rappelle une sorte d'histoire de fille de possession. Je ne me souviens plus du tout du titre mais en tout cas, j'avais bien eu peur au fond de mon lit lors du visionnage. Peut être était-ce Ils (bien que le registre ne soit pas la possession pour le coup). Bref, l'épisode permet donc de créer aussi un tout nouveau duo formé de Nick et Olivia. J'aime bien les deux ensemble, cela fonctionne plutôt bien.

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Pendant ce temps, Amanda et Liv tentent de persuader les parents d'Henry de voir un psychiatre. Surtout que les parents pensent dans un premier temps qu'Henry n'est pas du tout méchant et que c'est une idée que sa soeur s'est faite. Sauf que c'est là que l'on voit à quel point l'amour rend aveugle. Les parents aiment tellement leur fils qu'ils ne voient pas qu'il est devenu complètement cinglé. Jusqu'à la fin de l'épisode qui dans un sens était peut être un peu too-much. On sent que la série veut trop en faire mais ce n'est pas une mauvaise chose en soit, c'est juste que j'aurais largement préféré une fin plus nuancé et moins précipité. Mais c'est la faute des épisodes de 45 minutes, il n'y a pas toujours le temps de tout développer. SVU délivrait ici l'un des épisodes les plus terrifiants de ces dernières années. Je n'avais pas eu autant le sang glacé devant la série depuis une éternité. Mais c'était justement une bonne surprise.
Note : 7.5/10. En bref, après quelques épisodes plus judiciaire, SVU revient au policier avec un cas d'école particulièrement terrifiant et efficace.


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