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Superfights-L'Ultime Tournoi

Publié le 06 avril 2013 par Olivier Walmacq

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Genre : action, arts martiaux
Année : 1995
Durée : 1h30

L'histoire : Jack est fan des "Superfights", un ring où s'affrontent les géants du combat. Son rêve : devenir un des leurs. Le jour où il sauve une jeune fille d'une agression, il est engagé par le dirigeant des Superfights. De combat en combat, il va alors s'apercevoir que cette organisation n'est que la couverture d'un odieux trafic de drogue, de crimes et d'extorsions de fonds.

La Critique d'Alice In Oliver:

Dans les années 80 jusqu'au milieu des années 90, les films d'arts martiaux avec Jean-Claude Van Damme (JCVD) rencontrent un gros succès dans les salles de cinéma et dans les vidéos clubs. D'ailleurs, ces petites productions, qui rapportent gros, sont suivies de nouveaux épisodes, mais sans JCVD.
Ce sont donc des clones de l'acteur belge qui cachetonnent dans Karate Tiger 2, Bloodsport 2 et même dans la saga Kickboxer (en cinq épisodes).
Superfights-L'Ultime Tournoi, réalisé par Tony Leung en 1995, s'inscrit dans cette gamme de films sans prétention.

Cette fois-ci, c'est un certain Brandon Gaines qui tient la vedette principale. Vous ne le connaissez pas ? Rassurez-vous, c'est normal ! En même temps, les autres acteurs sont également inconnus au bataillon. Comme d'habitude, le scénario fait partie des abonnés absents.
Attention, SPOILERS ! Robert Sawyer, le promoteur des « Superfights », un divertissement à succès semblable au catch mais plus axé sur les arts martiaux et les techniques de percussions, se sert de quelques-uns uns de ses meilleurs combattants, avec en tête Dark Cloud pour terroriser et extorquer de l’argent aux commerçants de la ville.

Le jeune et naïf Jack Cody est un fan de Superfights. Du jour au lendemain, il devient un héros après avoir sauvé une jeune fille agressée par des voyous. Contacté par Robert Sawyer voulant l’engager comme nouveau Super Fighter, il ne tardera pas à découvrir toutes les magouilles qui se passent sous la couverture des Superfights.
Le principal défaut du film tient dans son personnage central, à savoir le brave Jack Cody, certes très compétent dans les arts martiaux, mais totalement ahuri.

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En même temps, l'interprète, Brandon Gaines, a au mieux le charisme d'un haricot moisi. Oui, l'acteur se défend bien et délivre quelques techniques impressionnantes. Mais maîtriser les arts martiaux ne suffit pas. Il faut aussi dégager un certain charisme et avoir un minimum de talent dans le métier d'acteur. Hélas, le pauvre Brandon Gaines est totalement à côté de la plaque.
Néanmoins, il faut préciser que l'interprète est desservi par son personnage, qui ne présente aucun intérêt.

Comment peut-on s'attendrir pour un héros qui combat avec un moule-bite affublé des étoiles et des couleurs du drapeau américain ? Ensuite, même si les combats sont correctement chorégraphiés, la réalisation reste maladroite. Tony Leung évite les ralentis et tout effet clippesque. Ce qui donne l'impression de voir un téléfilm ou une série Z réalisée par un amateur.
En résumé, Tony Leung filme les combats avec une rare monotonie. Difficile de s'enflammer lors des scènes de baston. Enfin, Superfights-L'Ultime Tournoi accumule tous les poncifs du genre, avec un héros naïf qui parvient malgré tout à vaincre la pègre locale à lui tout seul. Bref, rien d'autre qu'un petit nanar sans envergure, mais néanmoins sympathique.

Note: 04/20
Note nanardeuse: 12/20


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