Magazine Cinéma

Amour & turbulences

Publié le 10 avril 2013 par Cinephileamateur
Amour & turbulences De : Alexandre Castagnetti.
Avec : Ludivine Sagnier, Nicolas Bedos, Jonathan Cohen, Arnaud Ducret, Clémentine Célarié, Brigitte Catillon, Jackie Berroyer, Michel Vuillermoz, Lila Salet, Ina Castagnetti...
Genre : Comédie - Romance.
Origine : France.
Durée : 1 heure 36.
Date de sortie : 3 avril 2013.
Synopsis : Alors qu'un avion la ramène de New-York à Paris où elle s'apprête à se marier, la belle Julie se retrouve assise à côté d'Antoine, un séduisant débauché qu'elle a aimé 3 ans plus tôt. Elle va tout faire pour l’éviter alors qu'il compte sur ces 7 heures de vol pour la reconquérir! L'occasion pour nous de voyager dans le passé et de revivre leur rencontre, leur amour, leur rupture, autant de scènes rocambolesques, romantiques et corrosives qui vont faire de ce voyage le plus bouleversant de leur vie.
Bande annonce française
"J'ai jamais passé une heure avec un gros con, vous avez une heure !"
2
Amour & turbulences
De temps en temps, une petite comédie sans prise de tête ça fait du bien. Et c'est justement parce que je n'avais pas envie de me prendre la tête que je suis parti voir "Amour & turbulences" dont la bande annonce semblait m'avoir de toute façon raconter tout le film.
Et c'est un peu ce qui s'est passé. Aucune surprise de mon coté de la part de ce scénario écrit par Vincent Angell. Si le cahier des charges semble rempli avec une romance prévisible et gentillette comme tout, malheureusement pour moi, l'humour n'a pas été toujours présent au rendez vous. Attention, je ne dis pas qu'il y à quelques moments où je n'ai pas souris bien au contraire certaines scènes sont même assez sympathique en grosse partie grâce au personnage de Antoine et Hugo qu'on adore aimer autant que détester mais pour une comédie, on est quand même en droit d'en attendre un peu plus je pense.
Surtout que l'histoire reste très prévisible, très téléphoné. On connait la fin dès les premières minutes et ce n'est pas l'utilisation des flashbacks afin de changer un peu la narration de ce genre d'histoire qui va changer la donne. Du coup, le fait de ne pas avoir souris plus que ça à vraiment porter préjudice au film à mes yeux. Les gags semblent trop écrits, on les sens trop arrivé et du coup même si ça reste gentillet comme je m'y attendais, je suis quand même rester sur ma faim en terme d'humour. Heureusement, comme "Spring breakers", il y à quand même quelques poitrines dénudés, purement gratuite mais qui en tant qu'hommes me font plaisir à voir.
Niveau casting, je n'ai pas été très emballé non plus. Les acteurs ne sont pas désastreux non plus mais je n'ai pas cru au couple Ludivine Sagnier - Nicolas Bedos. Dans le rôle de Julie, Ludivine Sagnier m'a même semblé cabotiné à fond. Toujours dans la surenchère, j'ai eu beaucoup de mal à croire en son personnage certes très frais mais pas vraiment efficace tant elle n'avait pas l'air non plus de vraiment croire à ce qu'elle disais. De son côté Nicolas Bedos en Antoine s'en sors un peu mieux. Ce registre lui va bien (même si je le préfère dans un humour encore plus noir) et cette image de sadique dégueulasse dont son personnage tente de se débarrasser lui va bien. Après, il ne réussit pas à sauver le film mais il à au moins permis que je ne décroche pas plus que ça de cette tête d'affiche.
Les seconds rôles sont pour leur part un peu plus savoureux. J'ai bien apprécier Jonathan Cohen en Hugo, le cliché de base du meilleur pote qui ose tout mais qui au final va se retrouver assez émouvant au fur et à mesure que son personnage va évoluer. Clémentine Célarié aussi est sympathique dans le rôle de Marie, la mère trop protectrice et un brin égoïste. Que dire aussi de Jackie Berroyer énorme en Arthur et qui forme un bon duo avec Brigitte Catillon en Claire sans parler de l'excellent Michel Vuillermoz en George que j'aurais même aimer voir un peu plus. Seul Arnaud Ducret en Franck m'a paru en dessous. C'est son personnage qui veut ça aussi mais du coup c'est la prestation que j'ai le moins apprécié.
Pour la mise en scène, Alexandre Castagnetti ne révolutionne pas le genre. C'est assez classique dans sa forme même si ça peut s'avérer un peu frustrant car il y à aussi de très bonnes idées qui prouve que le cinéaste peut aussi faire preuve d'inventivité. Le plan séquence où les personnages d'Antoine et Julie se croisant dans un décor en carton pâte ou cette scène entrecoupé d'images du kama-sutra sont autant d'idées que j'ai trouvé sympathique et qui me laisse penser que ce film aurait pu aller plus loin dans sa folie au lieu de rester plus souvent coincer dans un certain côté classique.
Après ça reste quand même très agréable à voir. Les décors sont sympathique avec des œuvres de Julie que j'ai trouvé assez plaisante (à l'inverse des visiteurs de son exposition, je serais assez curieux de découvrir ce genre d’œuvre mélangeant sculpture et photographie). La musique composée par Nicolas Wauquiez et Evymoon est elle aussi très appréciable même si elle aussi ne transcende pas le genre mais elle à le mérite de bien s'intégrer dans ce long métrage.
Pour résumer, je suis ressorti de ma salle un peu sur ma faim vis à vis d' "Amour & turbulences". Non pas que ce soit un mauvais film, je voulais voir une comédie sans prise de tête et c'est ce que j'ai eu mais la mayonnaise n'a pas toujours pris à cause notamment d'un manque d'humour vraiment efficace et du couple Ludivine Sagnier - Nicolas Bedos qui ne fonctionne pas vraiment à l'écran. Heureusement, il y à aussi des seconds rôles très plaisant et la mise en scène classique possède quelques touches plaisante qui font que ce film se laisse malgré tout regarder facilement même si je pense que d'ici quelques temps, je l'aurais sans doute oublier. Je pourrais en tout cas le revoir du coin de l’œil sans soucis je pense.
Amour & turbulences
Amour & turbulences


Retour à La Une de Logo Paperblog

A propos de l’auteur


Cinephileamateur 3469 partages Voir son blog

l'auteur n'a pas encore renseigné son compte l'auteur n'a pas encore renseigné son compte

Magazines