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J’aurais du y mettre le nez

Publié le 11 avril 2013 par Zappeuse

Le printemps étant moins propice aux champignons que l’automne, du moins dans la tradition populaire et dans mes habitude de balades dominicales, je ne suis pas en mode « chasseur-cueilleur » en avril. Je perds mes réflexes, ne sachant même plus comment identifier un malheureux champignon dans le grand livre acheté à cet effet, et tâtonnant comme une débutante sur le web. J’oublie même que, pour identifier la chose, il peut être utile de la regarder dessus et dessous, et qu’il faut aussi en repérer l’odeur, celle-ci permettant d’éviter certaines confusions.
Me voilà donc toute penaude face à des champignons jaunes d’âges divers, ayant poussé sous une glycine urbaine et violette :

champipi tout jaune

Le jaune est franc, le résultat de mes recherches l’est moins. Si un internaute bienveillant a une idée, son aide sera la bienvenue. Après diverses hésitations, j’ai jeté mon dévolu, mais peut-être à tort, sur la vaste famille des tricholomes, qui comporte de bons comestibles (le mousseron de la saint-georges a 3 fourchettes dans ma bible mycologique) et des tueurs farouches : je pense ainsi au tricholome équestre (appelé aussi jaunet ou chevalier), considéré pendant longtemps comme un bon comestible et qui a même été commercialisé dans le Sud-Ouest, jusqu’à ce que des intoxications graves, dont trois mortelles, furent attribuées à coup sûr à la consommation excessive de ce grand classique.
Je penche en fait plutôt pour le tricholome soufré, et j’aurais du me pencher davantage afin de le sentir : son odeur de gaz d’éclairage le rend impropre à la consommation. Mais comme je n’ai point sentu je n’ai point su …

◊ Ma bible mycologique : Cécile LEMOINE, Le nouveau guide des champignons, Editions Ouest-France, 2011

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