THE VASARELY EFFECT (où le retour de la souris dilettante)

Les photos de ce billet sont chargées depuis au moins 2 semaines, moment où ce billet aurait dû être posté, de même pour 2 autres billets prévus au mois de mars et qui ne sont plus maintenant de saison...

Donc aujourd'hui j'ai décidé que la saison de la torpeur mollissante est définitivement finie.Lorsque j'étais un microbe, je pensais que le meilleur métier du monde, le rêve absolu c'était d'être artiste contemporain, maintenant que j'analyse ça je me rends compte que déjà j'étais frappée de flemmardise aiguë parce que dit comme ça on pense avoir affaire à une enfant particulièrement versée dans l'art mais pas du tout , loin de là! En fait le côté "contemporain" semblait extrêmement accessible, aucune technique ni savoir-faire ne me semblait nécessaire, je pensais que l'énergie et le splashage anarchique et jouissif de couleur suffisait ( je ne savais pas alors que j'étais plutôt fan d'art brut et automatique mais bon je ne savais pas encore lire donc j'avais encore des excuses...).Forte de cette croyance je me suis alors "exprimée" à plusieurs reprises sur les murs de ma chambre...ce qui bien évidemment mis fin prématurément à cette vocation Cette vocation étouffée avant même d'éclore a ressurgi quelques années plus tard lorsque avec l'école j'ai pu visiter la fondation Vasarely, là ce fut un véritable choc qui raviva vivement mes rêves d'artiste sans techniques. Habituellement très bavarde je suis restée bouche bée devant ses formes géométriques étalées sur d'immenses tableaux et de nouveau pensant pouvoir me réaliser sans aucun effort j'ai entrepris de "vasarely-ser" un mur de ma chambre.... entièrement....Bien évidemment dire que ma mère m'a passé un rude savon est un doux euphémisme...Mais cette histoire me semble aujourd'hui n'avoir que très peu d'importance au regard du savon que designers, créateurs et architecte d'intérieur vont se prendre après avoir décidé de "vasarely-ser" des collections et objets entiers...