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Superman

Publié le 19 avril 2013 par Cinephileamateur
Superman De : Richard Donner.
Avec : Christopher Reeve, Marlon Brando, Gene Hackman, Margot Kidder, Ned Beatty, Jackie Cooper, Valerie Perrine, Glenn Ford, Phyllis Thaxter, Marc McClure, Terence Stamp, Jeff East...
Genre : Fantastique.
Origine : États-Unis.
Durée : 2 heures 25.
Date de sortie : 26 janvier 1979.
Synopsis : Juste avant l'explosion de la planète Krypton, Jor-El décide de sauver son fils en l'envoyant sur Terre. Le nourrisson est recueilli par le couple Kent qui décide de l'élever comme leur propre fils. L'enfant se met à développer des pouvoirs hors du commun. Une fois adulte, Clark Kent, reporter au Daily Planet, souhaite mener une vie normale. Il ne renie pas pour autant ses capacités à sauver le monde et devient alors Superman : Super-héros volant au secours de la veuve et de l'orphelin, attisant la jalousie de Lex Luthor et l'intérêt de sa collègue Loïs Lane.
Bande annonce original
"- Calmez-vous, je vous tiens.
- Vous-vous me tenez ? Et vous, qui vous tiens ?!"

3.5
Ned Beatty et Gene Hackman
Ça faisait un petit moment maintenant que je n'avais pas revu "Superman". Pourtant j'aime bien les films de super héros. Je me souviens même encore de la première fois où j'ai vu ce film gamin sur un mini poste de télévision en noir et blanc. Du coup, j'ai profité qu'il y avait du nouveau dans l'actualité de l'homme d'acier avec la sortie prochainement en salles d'un nouveau film pour me replonger dans ses aventures.
Et comme toujours, je ne m'en lasse pas. C'est loin d'être mon film de super héros préféré mais le scénario écrit par Mario Puzo, David Newman, Leslie Newman, Robert Benton et Tom Mankiewicz d'après l’œuvre de Jerry Siegel et Joe Shuster me plait bien. Aujourd'hui, le film semble avoir pris un sérieux coup de vieux mai en le replaçant dans son époque, je trouve que le divertissement proposé et plus que correct. Pourtant, c'était pas gagné d'avance avec un début de film assez poussif mais peu à peu, je me laisse toujours embarquer dans cette histoire malgré ses grandes facilités scénaristique (comme la fameuse scène finale avec la planète Terre) et ses maladresses (tiens, je suis Superman mais si je donnais tout de suite mes faiblesses vis à vis du plomb à la presse).
Et c'est là que je me dis que je ne suis peut être pas vraiment objectif avec les films de super héros car même si l'ensemble me parait quand même très léger, et sans comparer avec le comic book de base que je n'ai jamais lu, je ne peux m'empêcher d'y adhérer. Même le début poussif, je le trouve intéréssant car il place un peu le personnage dans cet univers. On essaie de l'humaniser le plus possible, on joue toujours avec le code de la recherche de soi, du combat entre le bien et le mal et ça fonctionne. C'est certes un peu has been maintenant mais je me laisse prendre au jeu que ce soit dans la première partie où on s'intéresse à son identité secrète de Clark Kent ou dans la seconde qui s'intéresse plus à sa véritable identité qu'est Superman et où l'action prend le dessus.
Ça fonctionne aussi car on s'attache assez vite au personnage. Superman est un peu superficiel mais Clark Kent est déjà nettement plus intéréssant surtout qu'il est très bien joué par Christopher Reeve. Le coup des lunettes pour changer d'identité parait encore plus grossier de nos jours mais l'acteur réussi à faire de Clark Kent-Superman quelqu'un d'attachant. On ressens la sincérité de son personnage tout comme j'ai trouvé qu'au delà de la simple apparence physique qui est discutable, le comédien à réussi à donner deux caractères bien différent à son personnage et à son homologue à lunettes. Maintenant, je reconnais quand même qu'à côté d'autre super héros, Superman apparait quand même un peu trop lisse.
Le reste du casting est lui aussi très bon à l'image d'une Lois Lane que j'ai trouvé assez fraîche. Bien qu'habitué à la série télévisée des années 90 (on rivalise difficilement à mes yeux au duo Dean Cain - Teri Hatcher), Margot Kidder dans le rôle de la journaliste est très pétillante et s'en sors très bien. Bien sûr, on est toujours dans l'exagération mais ça reste convenable à mes yeux. J'ai même trouvé que son duo avec Christopher Reeve était plutôt efficace. Au delà de ce duo assez mythique, on pourra retenir aussi la performance de Marlon Brando en Jor-El. Le comédien, dont le cachet de 4 millions de dollars paraissait assez énorme à côté du cachet de Christopher Reeve (225 000 dollars), est lui aussi convaincant. C'est juste que sa prestation parait anecdotique tant il apparait peu à l'écran et fait plus office de valeur sure afin de faire déplacer les foules mais dans le rôle du père, il dégage quand même un certain charisme.
J'ai beaucoup ris sinon avec Gene Hackman dans la peau de Lex Luthor. J'ai connu le comédien avec plus de présence à l'écran mais son rôle reste toutefois très sympathique. Il cabotine à fond, ne fais pas vraiment méchant tant son personnage est décalé mais le fait de ne pas se prendre au sérieux m'a amusé. Avec Ned Beatty dans sa bande, excellent en Otis, et la charmante Valerie Perrine en Eve Teschmacher on possède là un trio totalement surréaliste en guise d'adversaire de Superman. Dommage que l'adversaire ne soit pas un peu plus coriace mais ça accentue le fait qu'on se trouve en présence d'un divertissement sans prise de tête. En comparaison, la bande du Général Zod mené au début par Terence Stamp me semblait peut être plus pertinent pour mettre en danger notre héros mais bon, la franchise à préféré les exploiter plus tard malheureusement.
Rien à redire sinon concernant le reste de cette distribution qui joue le jeu sans trop en faire. J'ai trouvé très tendre le duo formé par Glenn Ford et Phyllis Thaxter respectivement Jonathan et Martha Kent tandis que j'aurais aimé qu'on utilise un peu plus le personnage de Perry White bien joué par Jackie Cooper ou encore celui de Marc McClure dont le Jimmy Olsen me semble sous exploité. Après la série télévisée des années 90, ça m'a fait sourire aussi de penser à celle des années 2000 en voyant dans ce film une petite apparition du personnage de Lana Lang dont l'interprétation de Diane Sherry est si rapide que je ne préfère pas donner mon avis à son sujet.
Derrière la caméra, Richard Donner réussit tant bien que mal à mettre en scène son histoire. Le rythme grimpe crescendo, l'univers et les personnages prennent bien leur temps pour s'installer mais le cinéaste réussit quand même à faire un divertissement honnête qui se laisse voir. Maintenant, ça à quand même pris un sacré coup de vieux. Ça donne certes du charme au long métrage mais ça m'a aussi permis de revoir ce film d'un œil déconnecté. Les décors sont kitsch à souhait comme cette planète Krypton qui semble fragile bien avant sa destruction pendant que les effets spéciaux nous montre à quel point on à évolué depuis (la scène sous terre pendant le tremblement est assez laide je trouve).
Après visuellement, le long métrage possède quand même une identité forte et une nouvelle fois, en le remettant dans son époque, c'est quand même pas mal c'est juste que le personnage principal étant un peu vide, le temps fait quelques ravages sur son aventure. Je me suis quand même laissé transporté dans ce monde parce que je suis friand de ce genre de spectacle et même si il prend son temps et possède des longueur, je me suis quand même amusé. J'ai aussi bien apprécié retrouver la bande originale composée par John Williams avec ce fameux thème musical, reconnaissable, qui en quelques notes nous rappelle toujours dans quel film on se trouve.
Pour résumer, "Superman" est toujours loin d'être mon film de super héros préférés. Le personnage est un peu trop lisse même si il nous propose sont lot d'aventure et le temps fait que ce film à pris un sacré coup de vieux. Malgré ses nombreux défauts, j'ai quand même une certaine tendresse pour ce film qui reste quand même efficace, me fait sourire et qui m'as fait passer un bon moment de cinéma. Il aurait sans doute mérité plus d'énergie mais le monde proposé me botte bien malgré tout et reste une référence dans son genre. Sans trop en abuser, c'est en tout cas un divertissement plaisant à suivre de temps en temps.
Christopher Reeve
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