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Les âmes vagabondes (The Host)

Publié le 24 avril 2013 par Cinephileamateur
Les âmes vagabondes De : Andrew Niccol.
Avec : Saoirse Ronan, Jake Abel, Max Irons, Diane Kruger, Frances Fisher, Chandler Canterbury, William Hurt, Rachel Roberts, Scott Lawrence...
Genre : Fantastique - Romance.
Origine : États-Unis.
Durée : 2 heures 04.
Date de sortie : 17 avril 2013.
Synopsis : La Terre est envahie. L’humanité est en danger. Nos corps restent les mêmes, mais nos esprits sont contrôlés. Melanie Stryder vient d’être capturée. Elle refuse cependant de laisser place à l’être qui tente de la posséder. Quelque part, caché dans le désert, se trouve un homme qu’elle ne peut pas oublier. L’amour pourra-t-il la sauver ?
Bande annonce française
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Les âmes vagabondes
C'est sans aucun à priori sur Stephenie Meyer, auteur du roman d'origine à qui on doit aussi "Twilight", que je me suis diriger vers ma salle de cinéma pour découvrir "Les âmes vagabondes". En effet, si tout les volets ne sont pas forcément agréable à mes yeux, j'ai quand même réussi à apprécier quelques volets de la saga cinématographique "Twilight" et un peu dans le même genre, j'ai aussi apprécier récemment "Sublimes créatures". J'attendais donc de ce film un divertissement du même acabit avec l'espoir de le voir, qui sais, transcender par son réalisateur, Andrew Niccol dont le "Bienvenue à Gatacca" est toujours dans mon esprit tout comme le récent "Time out" qui était sympathique en guise de divertissement.
Je suis vite redescendu sur terre... En effet, je me suis royalement ennuyé devant ce scénario écrit par Andrew Niccol d'après l’œuvre de Stephenie Meyer qui très rapidement à su se tirer une balle dans le pied. Parce que si ce film est bien frustrant, c'est parce que j'ai adoré son concept de base. En effet, cette histoire d'âmes extra-terrestre qui à envahit notre planète que l'humain détruit de toute façon m'as beaucoup plu. Par moment, ce monde idéaliste m'as même fait repenser à "Bienvenue à Gattaca" même si les deux films ne boxe vraiment pas dans la même catégorie. Cette base de science fiction me botte vraiment bien mais ça c'était avant...
Avant que le film décide très rapidement (au bout de cinq ou dix minutes à peine) d'opter pour la romance pure et simple. Le côté guimauve me gêne pas en général (la preuve avec "Twilight"...) mais là, c'est juste insupportable. Tout est une succession de dialogues et de scènes tellement grossière, que ça en devient risible au point de faire passer n'importe quel épisode des "Feux de l'amour" pour un chef d’œuvre. Tout ceci trouvera même son apogée jusqu'à son final grotesque où on sors les violons à coup de blabla "je ne peux vivre sans toi" blabla "je vous aimes plus que tout" blabla "votre monde est beau etc etc.
Alors de temps en temps, il y à bien quelques idées intéressantes qui tente de survivre dans cette guimauve. La double personnalité de Mélanie qui aurait pu montrer de bonnes choses (avant de tomber dans une double romance aussi ridicule que prévisible), toute cette micro société qui tente de survivre dans la grotte, le monde capitaliste détruit grâce aux extra-terrestre où on peut partir d'un magasin sans payer, la vie sans violence où chacun aide son prochain... mais dès qu'un semblant d'idées à exploiter pointe le bout de son nez, la romance vient de nouveau tout étouffer.
Du coup, avec un scénario pathétique qui m'as plus fait rire nerveusement qu'autre chose, j'ai eu du mal à être convaincu par le casting. Et c'est bien dommage car j'aime bien Saoirse Ronan qui fait de son mieux pour incarner Mélanie - Gaby mais qui ne parvient pas à sauver le film. Elle porte un peu le long métrage sur ses épaules mais le laisse vite tomber au bout d'un moment pour au final nous livrer une interprétation assez classique qui manque d'ampleur. Je vais même pas parler de Jake Abel en Ian et Max Irons en Jared qui vont être là pour la double romance ridicule et où les acteurs sont tellement fade que j'en regrette presque la moue vomitive de Robert Pattison et la musculature mis en avant de Taylor Lautner dans "Twilight".
Même Diane Krueger chez qui j'avais misé beaucoup d'espoir et qui reste une comédienne que j'apprécie beaucoup à du mal à exister dans la peau de la traqueuse. Pourtant, elle montre de belles choses au début et ce côté inexpressif aurait pu être fun mais son personnage se laisse vite déborder par ses sentiments (comme c'est bizarre) et devient vite très transparent et sous exploités. William Hurt en Jeb est peut être celui qui m'a le plus plu. Pas transcendant, il apparait peu à l'écran au final et c'est peut être ce qui le sauve même si son personnage est très clichés. Son charisme naturel en fait un bon meneur d'homme et il arrive à sauver un peu les meubles.
Scott Lawrence en Doc aussi s'en sors bien pour le peu qu'on le voit au point que je regrette presque qu'il ne figure pas dans un film de science fiction plus sérieux que celui ci. Le reste du casting est anecdotique à l'image de Frances Fisher en Maggie qui est souvent grotesque au point que dans tout ça, je n'était plus à ça près et même le jeu très approximatif du jeune Chandler Canterbury dans la peau de Jamie ne m'as pas dérangé plus que ça. A noter la présence d'Emily Browning qui apparait à la toute fin et dont le jeu catastrophique m'a fait oublié qu'elle m'avait convaincu dans "Sucker Punch". J'en dis pas plus sur son apparition pour ne pas trop spolié (ça serait bête...) mais qu'elle ne soit pas créditée au générique de fin est au final peut être une bonne chose pour elle. Je préfère en tout cas très vite oublié sa prestation en ce qui me concerne.
Pour sauver un peu ce film j'attendais du coup beaucoup de la réalisation d'Andrew Niccol et c'est peut être grâce à lui que ma note ressenti sur ce film n'est pas encore plus basse. Disons le tout de suite, le cinéaste à déjà été plus inspiré. J'ai souvent eu l'impression que le film ne lui appartenait pas mais il à réussi à faire de son mieux pour limiter les dégâts. Malheureusement, on sens tellement la guimauve dans ce long métrage qu'on s'attarde même pas sur cette mise en scène. C'est dommage car l'univers aurait pu être sympa avec ce monde lisse en surface.
C'est en tout cas très agréable à voir. On à vu mieux mais on à vu pire aussi et pour le coup, visuellement ça à quand même plus de gueule que "Twilight". C'est d'ailleurs juste au niveau de la réalisation que ce film dépasse à mes yeux le film de vampires. Il y à de bons plans et même si il ne réussit jamais à élever le débat, j'ai trouvé que c'était pas trop mal foutu avec une photographie plutôt agréable et une lumière chaleureuse qui collait bien au film.
Au niveau des décors, je regrette un peu que ce ne soit pas plus construit avec principalement une grotte et une route déserte. C'est agréable mais dans ce genre de film où le visuel peut faire la différence, j'aurais aimé en voir plus surtout que le coup des yeux bleus, c'est sympa cinq minutes mais après on s'en moque un peu au point de ne même plus y faire attention pendant un bon moment comme si il n'y avait plus d'extra-terrestre. Non, en fait, le très gros défauts de cette mise en scène vient surtout de la bande originale composée par Antonio Pinto. Si le titre "Radioactive" d'Imagine Dragons que l'on entends dans la bande annonce et dans le générique de fin est très sympathique (sincèrement j'aime beaucoup), le reste est très gavant. Durant tout le film, c'est quasiment les mêmes mélodies avec cette sensation que la musique va nous crier toutes les cinq secondes un "Alléluia" du plus mauvais effet (heureusement il n'ont pas utilisé le titre de Jeff Buckley cela aurait été la cerise sur le MacDo).
Pour résumer, sans m'attendre à un chef d’œuvre je pensais vraiment que "Les âmes vagabondes" aurait pu m'offrir un divertissement sympa à regarder. Au lieu de ça, j'ai eu un film très ennuyeux qui m'as surtout fait rire nerveusement dans son utilisation abusive de la guimauve. Pourtant, avec le concept de base très intéréssant on aurait pu avoir un film de SF ambitieux et très riche mais le long métrage nous rappelle très vite que cette histoire est tiré d'un livre de Stephenie Meyer. Partant de ce constat, adieu la SF qui s'efface tellement qu'elle en devient quasi inexistante et bonjour les dialogues sirupeux pathétique. D'habitude friand de ce genre de film sans prise de tête, là ça fonctionne pas tant c'est ridicule. Résultat, malgré toute la bonne volonté d'Andrew Niccol qui fait de son mieux derrière la caméra, ce long métrage nous fait juste passer deux heures terriblement longue. Ce premier visionnage m'a fait rire nerveusement, c'est déjà ça, mais je tenterais sans doute pas un second visionnage...
Lien divers :

Les âmes vagabondes
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