Cette semaine nous allons vous parler d’un film que nous avons vu en avant-première au Grand Rex : Evil Dead de Fede Alvarez. Le monsieur s’est attaqué au cultissime film de Sam Raimi et nous avons pu le rencontrer après la projection. Il a répondu avec beaucoup d’humour au public et nous a expliqué comment on peut s’attaquer à un tel film. Ensuite nous vous montrerons plusieurs vidéos de choses à ne pas louper. Ou pas.
Et vous, quels seront vos choix de la semaine ?
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POP CORN MAISON
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Si tous les chemins mènent à Rome, il n’est pas dit que tous les courts métrages mènent à Hollywood. Pourtant avec Ataque de Panico!, Fede Alvarez s’est offert le luxe de décrocher son billet d’avion Uruguay – USA pour réaliser ni plus ni moins le remake d’Evil Dead. Adoubé par Sam ‘God’ Raimi himself, voilà notre homme protégé par Hollywood tandis que la planète entière s’insurge que l’on ose refaire un Evil Dead. Pourtant le film n’est pas à bannir du paysage cinématographique, loin de là. Car Fede Alvarez avait conscience de ce à quoi il allait toucher. Il a donc redonné un coup de jeune à l’original sans vouloir le copier et sans le trahir. Mission réussie.
Ce premier long métrage est une machine à tuer, gore au possible et sans aucun effets visuels numériques. Un bon film sanglant avec des litres d’hémoglobines et des gens qui se démembrent comme à la belle époque. Evil Dead est un film d’horreur jouissif dont la narration se fait en deux parties : la première, où l’on attend avec sadisme qu’un idiot lise le livre des morts. La deuxième, ô combien orgasmique, est un florilège de scènes violentes où le destin s’acharne sur les survivants dont le nombre se réduit comme peau de chagrin. On se délecte de voir un brave jeune homme mettre du scotch sur les blessures, les plaies béantes de ses amis. On s’amuse de voir une junkie possédée se découper la langue au cutter et proposer à son frère une fellation.
Vous l’aurez compris, Evil Dead 2013 est un spectacle horrifique efficace qui abandonne (heureusement) en milieu de chemin le jump scare pour un humour noir savoureux et la pluie de sang. Comment ces amis vont se dépatouiller pour éliminer leur amie (et soeur pour l’un) dans cette maison coupée de tout ?
Fede Alvarez offre à son film une photographie magnifique qui passe du presque noir et blanc à une scène finale d’un rouge éblouissant. Après plusieurs twist ending, le film s’achève et le spectateur espère pour une fois qu’une suite sera faite à un remake. Ca serait récompenser le travail du réalisateur qui a su apporter son humour et d’autres références (notamment l’Exorciste) à Evil Dead. Le film frappe fort grâce à sa violence frontale bien sale (c’est le fusil à pompe qui fait le moins de dégâts, c’est pour dire) qui ne révolutionne pas le genre, mais qui est bien meilleur que la plupart des remakes actuels. Une chose est sûre : certaines scènes sont déjà cultes. Fede Alvarez peut se rassurer, les geeks ne devraient pas l’assassiner.
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POP CORN SUCRÉ
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En sélection officielle au prochain Festival de Cannes, la bande annonce, deuxième du nom, d’Only God Forgives.
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POP CORN SALÉ
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Elle est jolie, mais Gemma Arterton en vampire on s’en balance un peu …
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POP CORN CARAMEL
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L’envie de vous faire découvrir un talent qui fait parti du renouveau du cinéma français. Son nom Jonathan Vinel, réalisateur de ce court exemplaire. Un réalisateur que nous espérons voir bientôt sur grand écran.
Découvrez le film ici
Jeu de briques
Snake
Pacman
Bubble