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Ninja Dragon

Publié le 24 avril 2013 par Olivier Walmacq

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Genre: action, arts martiaux
année: 1986
durée: 1h25

l'histoire: Deux clans ninjas rivaux ainsi qu'un groupe de Businessmen véreux s'affrontent à Shanghai.

La critique d'Alice In Oliver:

Parmi les plus mauvais réalisateurs de tous les temps, on cite souvent Bruno Mattei, Jim Wynorski ou encore Uwe Bowl. Ce serait vite oublier Godfrey Ho, un cinéaste asiatique, qui s'est surtout spécialisé dans les nanars avec des ninjas.
Ninja Terminator, Ninja Fury, Challenge The Ninja, Black Ninja ou encore Cobra Vs Ninja font partie des nombreuses fumisteries réalisées par l'intéressé.

Vous l'avez donc compris: Godfrey Ho est passionné par les ninjas ! Preuve en est avec Ninja Dragon, réalisé en 1986. S'il faut retenir une seule chose de Ninja Dragon, c'est la performance ou plutôt la contre performance de son acteur principal, à savoir Richard Harrison.
Ce n'est pas la première fois que l'acteur et le réalisateur tournent ensemble, puisque Richard Harrison avait déjà sévi dans Ninja Terminator.

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Le scénario fait évidemment partie des abonnés absents et se résume en une seule petite ligne. Attention, SPOILERS ! Deux clans de ninjas rivaux s'affrontent dans les rues de Shanghaï. Sinon, c'est tout ? Oui, c'est tout ! Tout du moins, le film se concentre essentiellement sur un héros ninja, interprété par le fameux Richard Harrison.
Encore une fois, ce dernier livre une prestation qui dépasse l'entendement et toute logique humaine.

Premièrement, Richard Harrison fait preuve d'un degré d'inexpression rarement vu au cinéma. Par là, comprenez que l'acteur passe son temps à tirer la tronche. Parfois, lorsqu'il est en torse poil et en bermuda, il s'exerce à l'art délicat du maniement de sabre.
Franchement, ce genre de séquence apparaît très souvent dans Ninja Dragon. Inutile de préciser que ce genre de scénette est extrêmement ringarde malgré le sérieux affiché de l'acteur.

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Même remarque concernant les bastons, certes très nombreuses mais risibles malgré elles. D'ailleurs, en général, les combats sont courts et se résument essentiellement à toute une série de galipettes et de sauts de gymnastique sans queue ni tête.
En dehors de ses séquences d'action, Ninja Dragon est plutôt bavard. Encore une fois, le film doit surtout son statut de nanar à la prestation presque indescriptible de l'ami Richard Harrison.

Note: Bip ! Je passe !
Note nanardeuse: 14/20


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