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Journal d’un futur rentier (17)

Publié le 25 avril 2013 par Chroom

Journal

Kss kss kss… Y a comme un petit air de Provence. En l’espace de quelques semaines nous sommes passés de l’hiver à l’été, prenant près de vingt degrés dans la tronche. Tout cela donne l’envie de troquer son costume de fourmi contre celui d’une cigale, de se prélasser au soleil, ou sur une terrasse ombragée en compagnie d’une bière bien fraîche. La quête de l’indépendance financière n’a de sens que si elle mène à ce genre de plaisirs. Épargner juste pour épargner ne sert à rien. La finalité n’est pas l’argent, mais le temps. Pouvoir profiter de l’instant présent, sans se soucier du lendemain, sans flipper à l’idée de retrouver sa boîte mail qui déborde de tous les côtés… ça c’est la vraie vie.

L’indépendance financière se décompose en trois phases. D’abord, la quête elle-même, longue, décourageante parfois mais passionnante aussi. Durant cette période, il s’agit de travailler, d’accumuler les richesses et de les placer. Mais tôt ou tard (le plus souvent tard), il faut lâcher sa casquette d’investisseur et faire le grand pas. C’est la seconde phase, celle, courte, où l’on décide d’arrêter de travailler et de voler de ses propres ailes. C’est un instant à la fois magique et plein d’inconnues. Que va-t-on devenir, a-t-on assez d’argent, ne va-t-on pas s’ennuyer… ? Enfin la dernière phase est celle de la « retraite », c’est-à-dire celle où l’on vit en dehors du système du travail rémunéré. La fourmi devient alors cigale et profite des fruits de son travail.

Certains en restent à la première phase, n’ayant d’autre but que de s’enrichir. Mais si la volonté de faire le grand saut fait défaut, c’est comme de cultiver la vigne sans jamais vouloir déguster de son vin. Dans la quête d’indépendance financière, on ne cherche pas à devenir le plus riche mais à profiter au mieux du patrimoine qu’on a construit.

Aujourd’hui j’en suis toujours à la phase d’accumulation, mais je me permets déjà de prendre un peu de bon temps et de rêvasser. J’ai effacé toutes mes mauvaises dettes, celles qui reposent sur des passifs (crédits à la consommation / leasings) et non pas sur des actifs (biens immobiliers). J’ai aussi effectué quelques ajustements à la baisse dans mes dépenses, en particulier dans celles liées aux transports, ce qui me permet d’augmenter ma capacité d’épargne. J’ai achevé également de constituer mon fonds de secours, qui me permet de voir arriver tranquillement les divers aléas de la vie. J’ai aussi mis de côté un peu de cash pour effectuer quelques placements ça et là, selon les opportunités, et surtout prendre plus massivement position lorsque le marché corrigera à la baisse.

Kss kss kss… Y a comme un petit air de Provence…


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