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All that I am / Tout ce que je suis d’Anna Funder

Par Angggel

All that I am d’Anna Funder, Penguin 2011
Tout ce que je suis, traduit par Julie Marcot et Caroline Mathieu, Editions Héloise d’Ormesson 2013

All that I am / Tout ce que je suis d’Anna FunderEditions Héloïse d’OrmessonAll that I am / Tout ce que je suis d’Anna FunderPenguin Books AU
All that I am / Tout ce que je suisMiles Franklin

Cet ambitieux roman qui traverse les continents, et les siècles pour nous rappeler que l’expérience de l’exil fait depuis longtemps partie de la vie australienne. [...] Inspiré par des entretiens et mémoires de ceux qui ont résisté au 3e Reich, le roman d’Anna Funder est façonné par les souvenirs imparfaits de ses deux narrateurs, Ruth et Toller qui ont survécu pour témoigner. En ce sens, ce roman est à la fois un témoignage de ceux qui ont mené la résistance contre les nazis, et un reflet des moyens limités que la fiction et l’histoire ont sur la représentation d’un passé traumatisant, et pour rendre justice aux victimes.

L’histoire: lorsqu’Hitler arrive au pouvoir en 1933, un groupe uni d’amis et amants deviennent des fugitifs pourchassés du jour au lendemain. Unis dans la résistance contre la folie et la tyrannie du nazisme, ils fuient le pays. Dora, passionnée et courageuse ; son petit-ami, le grand dramaturge Ernst Toller ; sa jeune cousine Ruth et son mari Hans se réfugient à Londres. Là-bas, ils prendront des risques extraordinaires afin de continuer secrètement leurs activités. Mais l’Angleterre n’est pas le havre de paix qu’ils imaginaient, et un seul, terrible acte de  trahison les sépareront.
70 ans plus tard –  Ruth vit à Sydney. Elle a du mal à se réconcilier avec les fantômes du passé, et avec une partie de l’histoire qui est loin d’être oubliée.

J’ai longtemps repoussé la lecture de ce livre parce que pour moi, il ne parle pas vraiment de l’Autralie. Je l’avais néamoins acheté parce qu’il était unanimement acclamé par la critique ici. Me voilà donc lancé dans les aventures de Ruth et Toller, nos deux narrateurs.

Mes impressions sont assez partagées. D’un côté, je n’arrive pas à me passionner pour cette histoire sur fond d’Allemagne nazie. Malgré tout le roman est bien construit, le thème intéressant et joliment écrit:

Les après-midis. Quand elle [Dora] avait fini son travail, nous marchions bras dessus, bras dessous comme des soeurs, nous parlions de tout ce qui nous passait par la tête, ou nous nous taisions. Les promenades étaient plus lentes, plus vertes – souvent à Hyde Park ou Regent’s park. Un jour d’été à Primrose Hill nous nous sommes allongées dans l’herbe, notre dos lové contre l’épine dorsale de la terre. Le ciel était couleur pastel. Si vous pressiez votre crâne contre le sol meuble et que vous fermiez les yeux, toute la ville pouvait s’écrouler.

De l’autre, je lis beaucoup de bonnes critiques sur de nombreux blogs dont Bite the book, The Intrepid reader, Lisa de ANZ LitLover ou encore Geordie Williamson, critique littéraire pour The Australian. Mais rien y fait… Bref, à relire dans quelques années pour me faire une opinion un peu plus ferme.

N’hésitez pas à me faire savoir ce que vous en avez pensé !


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