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Bates Motel [1x 06]

Publié le 28 avril 2013 par Lulla

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The Truth // 2 930 000 tlsp.

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Par Ronan.

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   Disons le tout de suite : cet épisode était excellent. Il avait même l'allure d'un season finale. Et le résumer sans le déflorer va être délicat. En tout cas, il portait très bien son titre : il nous promettait la vérité et nous l'avons eue sur de nombreux points. Même sur des éléments pour lesquels nous n'imaginions pas avoir une réponse si rapidement. C'est d'ailleurs une des grandes forces de la série : en plus de jouer sur les faux semblants, de rajouter pirouettes sur pirouettes, de nous proposer de multiples twists, elle a cette qualité rare de nous surprendre, de mettre des grands coups d'accélérateurs sur certaines storylines de manière inattendue. A la fin de ce sixième épisode, nous pourrions quasiment nous dire "mais quels sujets les scénaristes vont-il traiter maintenant ?" tant il semble que certaines histoires sont plus ou moins bouclées. Heureusement, il y a encore de la matière. Ou peut-être même que certaines vérités crument annoncées durant cet épisode n'en sont pas...

   A moi maintenant de vous dire toute la vérité sur les différents protagonistes. Norma, comme à son habitude, oscille entre calme, volupté et colère noire. Elle a cette capacité déstabilisante de passer d'une émotion à une autre en un claquement de doigts. C'est ce qui la rend insaisissable et qui nous laisse toujours dans le doute sur ses intentions. En est-elle vraiment arrivée là pour protéger Norman d'un mal qu'elle n'identifie pas ? Est-elle tout simplement bien dingue elle aussi ? Je me pose la question depuis le début et il m'est impossible de distinguer le vrai du faux... Il n'en reste pas moins qu'elle livre à Dylan la vérité à propos de la mort du père de Norman . Mais est-ce LA vérité ou SA vérité ? Elle serait bien capable de mentir pour mieux manipuler ses deux fils. En parlant de Dylan, son personnage s'affine de plus en plus. Mi homme mi enfant, mi ange mi démon, mi humain mi salopard. Et il est celui pour lequel les prochains épisodes promettent de véritables ennuis. Il n'a pas gagné du galon dans son "métier" pour se la couler douce !! D'ailleurs, nous avons pu constater que son "patron" n'avait pas un visage inconnu puisqu'il s'agit du père d'Emma : pour mémoire, si on se souvient du deuxième épisode, ce sont donc ses employés qui poursuivaient sa propre fille (et Norman) dans les alentours du champ de Cannabis. Cela peut laisser espérer des situations bien scabreuses à l'avenir. Concernant Emma, elle fait figuration mais on sent qu'elle s'amuse à vivre des aventures mouvementées (il suffit de voir son regard presque amusé quand Norman et Norma se disputent). Cette jeune fille veut du rocambolesque pour respirer et elle devrait en avoir !

   Et, pour terminer, voici la vérité sur l'ambiance de cet épisode. De grands moments de stress, de tensions, soulignés par une musique bien foutue. De grandes confrontations dont on n'imagine pas l'issue, que ce soit durant la discussion entre Dylan et son boss ou entre la famille Bates et Shelby. D'autres moments plus cradingues : quand il y a des morts, c'est pas fait avec le dos de la cuillère. A ce sujet, celui qui s'écroule sur le perron du motel Bates est bien amoché et c'est toujours sympa de voir que la série ose un traitement un peu sale de ses histoires. Idem pour les quelques scènes assez violentes qui émaillent l'épisode. Ici, pas de hors caméra. On fonce tête baissée dans une image brute : pas la peine de laisser le public s'imaginer l'horreur, il est déjà assez occupé à tenter de démêler le vrai du faux dans les cerveaux délabrés des personnages. Ce qui est visuel est ouvertement montré, ce qui est mental est laissé à l'appréciation de chacun. Nous sommes loin de Psychose mais ce n'est pas grave (à moins d'être un puriste de l'oeuvre de sir Alfred) car Bates Motel gagne une identité scénaristique et visuelle qui fait mouche.

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// Bilan //
Cet épisode palpitant, franchement réussi, nous laisse sur le fessier ! Son seul inconvénient est qu'il place la barre très haute alors qu'il reste pourtant 4 épisodes avant la fin de cette première saison. Nous pouvons donc nous demander ce qui nous attend pour être maintenu en haleine, surpris encore et encore. Mais si la suite est de la qualité de ce 6ème épisode, nous allons nous régaler !

J'aurais vraiment, mais vraiement vu Mary-Louise Parker dans le rôle de Norma Bates. Ce rôle lui aurait sied comme un gant, et je pars peut-être dans un délire total mais je remarque beaucoup de similitudes entre le Nancy Botwin et Norma Bates.

Enfin surtout lorsque Norma manipule, ruse..

Je crois que nous sommes quelques uns à avoir imaginé d'autres actrices dans le rôle de Norma car elles sont nombreuses à avoir joué des psychotiques. Mais, au final, perso, je trouve que Vera Farmiga s'en sort très bien.


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