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A droite, on s'accroche où on peut

Publié le 30 avril 2013 par Fred Camino @elc95

A droite, on s'accroche où on peut

 rigueur allemande très plaisante


Les deux frères ennemis de l'UMP ont co-signé un communiqué contre la "germanophobie" du PS aujourd'hui, ces deux là ont enterré la hache de guerre le temps d'inventer une haine de l'allemand qui n'existe pas, sans doute des vieux souvenirs qui ressortent en pensant à leur ancien chef Nicolas Sarkozy, c'était en 2007 en pleine campagne et c'est à savourer chez Nicolas.Il faut qu'en phobie, nos deux compères s'y connaissent et s'ils co-signent un communiqué contre une prétendue responsabilité de François Hollande dans la dégradation des relations entre la France et l'Allemagne, qu'ils n'oublient pas que pendant plusieurs semaines les mots les plus durs entendus envers une partie de la population venaient  de leurs discours anti-mariage pour tous.
D'après eux et dès ses débuts européens au sommet de Bruxelles de juin 2012, le nouveau chef de l'Etat "a manœuvré pour tenter d'isoler la chancelière allemande". Le résultat de ce "comportement indigne" est "catastrophique : la France est isolée en Europe, sa voix est inaudible"
Ils se trompent, c'est le gouvernement allemand qui s'isole en Europe, la voix de l'austérité imposée par Merkel et de ses amis libéraux devient de plus en plus insupportable, des pays comme la Grèce, l'Espagne et l'Italie sont au bord du gouffre et la misère progresse.Aujourd'hui l'Italie ne suivra pas l'Allemagne mais plutôt la France, la situation en Allemagne n'est pas un exemple à suivre où la pauvreté gagne du terrain, le libéralisme est en train de tuer l'Europe.
"Après un an d'exercice du pouvoir sans partage, François Hollande ne peut plus invoquer "l'héritage" pour tenter de justifier le fiasco total de sa politique économique en matière de lutte contre le chômage, de réduction du déficit budgétaire ou du déficit commercial. Après Nicolas Sarkozy, il s'oriente donc vers la recherche d'une nouvelle cible, d'un nouveau coupable idéal, Angela Merkel".
Ils essaient de justifier la ruine causée par dix ans de droite et des difficultés de François Hollande à redresser un pays en moins d'un an en inventant un ennemi imaginaire. L'ennemi est la finance et les banques, responsable de la crise mondiale, ces banques que ces leaders de droite ont toujours défendu en faisant payer les dégâts à la population.
François Fillon et Jean-François, cul et chemise, se raccrochent à une branche pourrie, une fois de plus, pour faire oublier qu'ils n'existent que dans la médiocrité.

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