L’énergie dévastatrice de Moby, la punk endiablée de The Offspring, tous deux en exclusivité française, seront deux temps forts de la 20e édition des Eurockéennes de Belfort, les 4,5 et 6 juillet
Les festivités débuteront pied au plancher avec l’entrée en scène, dès vendredi, les avant-gardistes invétérés de Massive Attack et l’icône rock-soul Ben Harper, alors que le final tonitruant alignera Moby, The Offspring et Cali.
Entre les deux, l’éclectisme de la programmation devrait permettre de combler tous les publics. Pour ceux qui souhaitent découvrir la nouvelle scène féminine, les organisateurs ont fait venir les six Brésiliennes et le batteur de CSS, et la révélation pop Lykke Li.
La représentation française fait dans le plus classique avec les incontournables Camille et Cali, Daniel Darc, ou encore les rappeurs Sinik, Oxmo Puccino et Kenny Arkana.
L’électro sera bien représentée, avec, pour sa version dansante, Gnarls Barkley avec son nouvel album “The Odd Couple”, dans sa version plus ethno-abstraite, le combo français Ez3kiel, ou dans sa version érotisante, Sébastien Tellier, qui viendra peut-être auréolé d’un éventuel titre à l’Eurovision.
Les projets originaux des métaleux de Cavalera Conspiracy, et de Nick Cave dans son nouveau projet Grinderman, qui ne s’est jamais produit en France, promettent des surprises.
Pour leurs vingt ans, les Eurockéennes inaugureront aussi “La Bande Originale”, une création artistique inédite qui invite onze artistes majeurs, dont Grand corps malade, Olivia Ruiz, Didier Wampas, Amadou et Mariam ou Arno, à reprendre des titres phares du rock.
Le festival belfortain fera, comme à son habitude, une place de choix aux espoirs du grand est de la France, de l’Allemagne et de laSuisse, grâce à l’opération Repérage (ex-opération Tremplin).
La musique prendra ses droits dès jeudi, avec une nuit électro.
Cette année, 75 spectacles sont programmés, sur les cinq scènes du festival. Les organisateurs espèrent accueillir 85.000 visiteurs.
Jeu de briques
Snake
Pacman
Bubble