Magazine DIVA : une divine expérience

Ca y est, je me suis enfin procurée le nouveau magazine au doux nom de DIVA, présenté comme le premier féminin musical.
Je me suis sentie un peu privilégiée lorsque j'ai reçu un communiqué de presse le 26 mars dernier, m'annonçant le lancement du mag le 28, la plaquette était toute belle. Une fois l'objet entre les mains, la sauce prend-elle ?
Un design léché, un format pratique,  une présence de publicités toute mesurée (bien loin des shémas classiques des féminins)... j'adhère tout de suite à la formule.
Le contenu n'est pas en reste : il ne s'adresse ni à des ados fans de rock prépubère allemand (qui liraient Rock One), ni à des mélomanes aux goûts pointus (qui liraient les Inrocks), ni à quelque jeunette cherchant à perdre 3 kilos avant l'été (qui liraient Cosmopolitain).
Les artistes interviewés dans DIVA, s'ils ne sont pas tous (encore) connus du grand public (bien que l'on y trouve Daft Punk ou Duffy,) ne sont pas pour autant inaccessibles.
Le ton est léger et frais, les questions pertinentes...
Et à titre perso, les pages mode me parlent beaucoup !
Entre GQ (sorti il y a peu également sur le créneau du masculin) et DIVA, j'ai fait mon choix.
Reste à savoir si le magazine trouvera ses lectrices, mais j'ai bon espoir. Il y a longtemps que la musique n'est plus un centre d'intérêt exclusif aux hommes : les filles écoutent de la bonne musique, en créent de la superbe...
En tout cas ce qui est certain c'est que DIVA ne s'adresse pas aux divas prétencieuses mais aux princesses rock'n roll aux goûts éclectiques sûrs, tendance mais jamais kitch, un brin capricieuses et tellement libres...
Mon coup de gueule (quand même) : la série de photos mode "Up on the roof" avec des mannequins désespérément maigres (regardez moi ces bras !)