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Marvel gold : les guerres secrètes

Publié le 03 mai 2013 par Universcomics @Josemaniette
MARVEL GOLD : LES GUERRES SECRÈTES La semaine prochaine, les Guerres Secrètes reviennent chez Panini, cette fois pour une sortie librairie dans la collection Marvel Gold. Un moindre coût pour le portefeuille, une histoire marquante qui suinte toujours bon la nostalgie. Retour sur cette saga.
Secret Wars est un cas d’école. Tout d’abord, c’est le premier grand exemple de crossover dans l’histoire des comic-books. Derrière ce mot barbare se cache un concept simple : puisque de toutes façons (et c’est cela qui fait la force des revues Marvel) les héros vivent dans le même monde et finissent par interagir, autant organiser une vaste rencontre, un grand événement qui nécessite l’union de ces individus aux supers pouvoirs, et qui s’étendra et aura des répercussions dans un grand nombre de séries mensuelles. Il faut dire qu’on avait un peu forcé la main à la Marvel. En 1984, Mattel demande à Jim Shooter, à l’époque le grand manitou de la compagnie, de créer un comics pour aider à la promotion de sa nouvelle ligne de jouets, des action figure à l’effigie des principaux héros de la Maison des Idées. Il s'agit de singer le succès remporté par les figurines à l'image des héros Dc; de bons gros dollars bien verts sont à la clé... Shooter a alors l’idée géniale de réunir la crème de la crème des redresseurs de torts, et de les opposer à la fine fleur des criminels, le tout sur une planète inconnue, et arbitré par un être mystérieux et presque divin, le Beyonder. La récompense ultime, pour celui qui saura se débarrasser en premier de tous ses rivaux, sera de voir tous ses vœux se réaliser. L'occasion de puiser dans les tréfonds des désirs inconscients de chacun, et de révéler au grand jour des motivations tantôt héroïques, tantôt mesquines.
MARVEL GOLD : LES GUERRES SECRÈTES Le scénario est donc un prétexte pour organiser une gigantesque bataille, prélude à celles que devaient se livrer des millions de petits enfants de par le monde, action figure en main. C'est un récit qui a plutôt mal vieilli, reconnaissons le, mais qui conserve une forte odeur de nostalgie, tant cette mêlée épocale eut d’impact sur le jeune lecteur que j’étais alors. Que lève le doigt le trentenaire lecteur de Marvel, qui n’a pas de frissons à l’évocation de cette série. Mike Zeck s’occupa des dessins, avec les honneurs, dans un style très eighties, avec beaucoup de verbiage et de soliloques (à l’époque il fallait le double de temps pour lire un comic book, avez-vous remarqué ?). Que de grands moments ! Galactus et Fatalis au tapis, Spider-man qui se trouve un nouveau costume qui lui obéit au doigt et à l’œil (en fait, c’est la première apparition du symbiote qui deviendra le redoutable Venom), Colossus gravement blessé et guéri par une charmante créature alien dont il tombe fou amoureux; ce sont quelques uns de mes souvenirs les plus forts de l’époque. Le pire dans l’histoire, c’est que cette mini série eut un succès monstre, et les douze épisodes battirent des records de vente, ce que ne firent pas les action figure, délaissées par le public ! Marvel lança dans la foulée une suite, Secret Wars II, qui fut par contre très décevante et franchement dispensable. L'idéal pour se faire une idée est de courir se procurer un exemplaire du Best of Marvel de Panini, certes épuisé en librarie, ou à défaut de ce tout beau tout frais Marvel Gold, qui présentent l'intégralité de la saga. Les plus anciens auront gardé leurs vieux Spidey, pour ce qui est de la première publication en kiosque, chez Lug. 
MARVEL GOLD : LES GUERRES SECRÈTES

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