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Conférence Cartoonist : pour souffler les 25 bougies de Saint Seiya en famille

Publié le 05 mai 2013 par Paoru

Cartoonist : conférence Saint Seiya

C’était l’un des moments clés du Cartoonist : une conférence regroupant de nombreux acteurs de la série des chevaliers mythiques : Saint Seiya. Étaient présents Eric Legrand, la voix de Seiya et son homologue nippon Toru Furuya, mais aussi Shiori Teshirogi, la dessinatrice de Saint Seiya Lost Canvas, le tout animé par Pierre Giner.

Au programme : le personnage de Seiya bien sur, l’importance qu’il a eu pour nos intervenants et comment ces derniers sont entrés dans cette aventure. Il sera aussi question de doublage, de l’adaptation anime, et bien sur du lien très fort entre la série, ses acteurs et les nombreux fans français qui ont fait le déplacement. Un moment très sympathique retranscrit par l’ami Olivier, accompagné de Vi à la photo. Merci à eux !

Bonne lecture

;)

Petit préambule…

Avant que Shiori Teshirogi et Eric Legrand n’arrivent, Pierre GINER fait parler Toru Furuya qui se prête au jeu pour faire patienter la salle.

 Toru Furuya : Elle est bien jolie la dessinatrice de Lost Canvas. (Rires)

C’est vrai que monsieur Kurumada travaille actuellement sur Next Dimension et sur un prochain projet aussi. C’est clair qu’on attend ça avec impatience. C’est qu’avec le fait que madame Teshirogi dessine Lost Canvas, monsieur Kurumada peut dessiner tranquillement Next Dimension, sans trop de pression de la part des fans qui attendent avec IMPATIENCE la suite des aventures de Seiya. J’aurai bien aimé aussi faire Tenma.

Toru Furuya au micro de No Life

J’ai été au Pérou pour les 25 ans de Saint Seiya, c’était un event uniquement centré sur la série. Lorsque je suis arrivé au Pérou, au moment où on m’a présenté, je pensais que tout le monde aller crier « SEIYA, SEIYA », mais en fait tout le monde m’a crié « TORU, TORU » ça m’a vraiment très impressionné. En fait l’organisateur du salon avait créé une Cloth Box, avec dans le dos le motif de Seiya, et ils m’ont demandé de quitter la scène avec la box sur le dos, mais c’était ENORMEMENT lourd. Et j’ai donc du refusé avec regret. Je ne risquai pas de la ramener au Japon, elle était beaucoup trop grande. (Rires)

Autre anecdote : le chef du fanclub Saint Seiya du Pérou a des tatouages de Seiya sur les bras, mais c’est un avocat dans le civil ! (Rires)

Quelqu’un dans le public demande ensuite si monsieur Furuya a été  ennuyé qu’on change les Seiyuu dans la suite de la série.

Furuya : En fait j’aurai aimé continuer avec le même staff mais pour certaines raisons et du fait surtout que monsieur Kurumada désirait changer le staff des chevaliers de bronze, il a donc changé à partir de la 2éme saison d’OAV. Malheureusement le choix lui a donné raison puisque la voix de Shiryu nous a quitté quelques temps plus tard.

Masami Kurumada

Arrivée de Teshirogi, accompagnée de G. Hellot, directeur éditorial de Kurokawa et aujourd’hui interprète

Teshirogi : Je m’appelle Shiori Teshirogi, j’arrive du Japon et je suis l’auteure de Saint Seiya Lost Canvas. Je m’en remets à votre bienveillance.

 Giner : Nous attendons normalement la voix de Seiya VF (Eric LEGRAND).

Normalement nous aurions du avoir la présence de 2 chanteurs des génériques, M. Nob. et M. Kageyama, mais ils sont en train de se préparer pour le concert.

La rencontre avec Saint Seiya

En attendant que notre dernier invité arrive, nous allons donc parler de Saint Seiya. 25 ans déjà, 25 ans que les aventures de Seiya bercent les enfants de tous les pays, notamment la France. Seiya est un des personnages les plus appréciés du monde de l’animation et nous avons la chance d’avoir des personnes en rapport avec cette série.

Monsieur Furuya, pour vous, que représente Seiya, en tant que travail bien sur, mais surtout en tant que personnalité. Et est-ce que ça a été difficile à appréhender ?

Furuya : J’ai passé des castings comme tout le monde et après les castings, j’ai été invité chez monsieur Kurumada. Quand je suis rentré et que j’ai ouvert la porte il m’a dit « HOSHI ! » alors moi j’ai répondu « BAN !».

Alors vous vous demandez ce que ça veut dire ! En fait il faut savoir que j’ai était doubleur de Hoshi qui était le héros d’un célèbre dessin animé de baseball qui s’appelle Kyojin no hoshi (Star of the Giants, voir ci-dessous, ndlr). Le héros s’appelait donc Hoshi et son rival s’appelait Ban. Ce dernier était le pitcheur, mais avant il était aussi judoka.

Or M. Kurumada adorait ce genre d’histoire, très virile, très puissante, et en plus il avait fait du judo quand il était au lycée, donc il se sentait proche du personnage de Ban et du coup je me suis dis bah à ce moment là Seiya je n’ai qu’a le jouer comme mon personnage dans Kyojin no hoshi : très viril et très passionné.

Et vous madame Teshirogi, quelle importance a pour vous le personnage de Seiya ?

Shiori Teshirogi
Teshirogi : En fait Seiya fait partie du Hall of fame chez moi. C’est un personnage que j’apprécie particulièrement, parmi beaucoup de personnages c’est surement celui que j’aime le plus. Il m’a beaucoup enseigné parce que c’est un personnage qui va tout droit et qui malgré tout , qu’il tombe ou soit terrassé, se relève constamment et continue sa mission, continue ce qu’il s’est fixé pour atteindre son but. C’est quelque chose qui m’a beaucoup impressionné. Moi-même de temps en temps, lorsque je dessine mes mangas, je regarde les animes de Saint Seiya pour me donner des idées et du courage.

Eric Legrand fait alors son entrée.

Legrand : Je vous présente mes excuses à tous mais j’ignorais complètement qu’on m’attendait. (Rires) Je suis désolé, heureusement que j’ai un ami qui m’as envoyé un texto pour me dire « mais on t’attend ». Je suis désolé, vraiment.

Giner : Nous parlions toujours de doublage (précédemment monsieur Legrand participé a une autre conférence axée sur le doublage) mais cette fois ci uniquement sur Saint Seiya et de Seiya en particulier puisque vous avez à votre droite vous avez la dessinatrice de la nouvelle version de Saint Seiya.

Legrand regarde Teshirogi, charmé. Le public rit à ses mimiques.

On lui dit dans le public qu’il est mal coiffé, et se refait une beauté. Il a vraiment mis une superbe ambiance 

Legrand : Je suis essoufflé, j’ai couru comme un malade.

Giner : Il faut utiliser votre cosmos !

Legrand : OUI, oui on va faire bruler un peu le cosmos et puis ça ira mieux. Vous disiez ?

Giner : En fait nous demandions à chacun que représentait exactement le personnage de Seiya et s’il vous a apporté quelque chose.

Eric Legrand en dédicace
Legrand : C’est une question à laquelle il m’est quasiment impossible de répondre. Nous avons en France une approche qui n’a rien à voir avec celle que les japonais peuvent avoir de leur coté. Comme le disait tout à l’heure Toru, ils enregistrent 2 ou 1 épisode en 4 heures alors que nous enregistrons nous en moyenne 6 épisodes par jour. Et donc on n’a pas le temps de connaître les personnages ni même vraiment de savoir ce qu’il se passe. On débarque sur le plateau, on nous envoie la chose, on le fait, on enregistre. Et puis c’est aussi vite oublié parce qu’on n’a pas le temps tout simplement, donc on passe à la suite, on fait, on enregistre, et au bout du compte on sait pas vraiment ce qu’on a fait, ce dont on a parlé.

Je le sais un peu maintenant avec le recul, parce que les fans m’ont parlé, parce que j’ai vu des choses sur le net, mais au moment où on le fait on n’a pas la même conscience que eux. Eux on leur envoie le script avant, ils connaissent les personnages, l’histoire avant, ils se sont entrainés, ils savant de quoi ils vont parler. Nous pas du tout, ça n’a rien a voir, donc je ne peux pas dire que les personnages de Seiya m’ait apporté quoi que ce soit, puisque je me contenté de faire mon travail, en essayant de faire le moins mal possible.

Mais ce n’est pas du tout la même chose, on n’a pas la possibilité d’avoir l’investissement que eux ils ont. Donc c’est une question qui ne peut pas nous concerner, nous comédiens, quand on fait du doublage en France. Je n’ai pas de réponse à apporter à cette question. Si, ce que je peux dire, c’est que par ricochet le personnage de Seiya et la série m’ont apporté une reconnaissance des fans et la possibilité d’être invité comme ça, dans ce genre de convention, ce genre de moment extrêmement agréable. Ça m’a apporté la possibilité de rencontrer Toru par exemple, et puis cette personne charmante ici (en regardant Teshirogi) et j’en suis ravi. Ce sont des moments très agréables, mais ce sont des choses à coté de la série on va dire. Ces à coté là sont extrêmement sympathiques, mais le personnage en lui même, c’est un travail dans lequel on ne peut pas s’invertir comme eux.

D’ailleurs je me sens tout petit, petit par rapport au travail qu’ils peuvent fournir eux. Parce que pour eux c’est une démarche qui est beaucoup plus importante, nous on des petits tacherons on va dire, des humbles tacherons, dans l’ombre on fait notre trucs.

Et une chose aussi, je ne sais pas si nos invités japonais peuvent se rendre compte de ça, c’est que lorsque ces œuvres sont arrivées en France d’abord nous les comédiens n’étions pas du tout prêt quand on a vu débarquer tout ça, c’était très nouveau pour nous et c’est une culture à laquelle nous n’étions pas habitués.

Le graphisme était très différent de ce qu’on avait l’habitude de voir, l’animation n’avait rien à voir, toutes les idées que ça trimbalait étaient très différentes. C’était violent, alors qu’on n’avait pas l’habitude de voir de la violence comme ça dans les dessins animés et on n’a pas compris tout de suite tout ce qu’il pouvait y avoir derrière, on a reçu ça, et beaucoup d’adultes ont été choqués.

On a eu un mouvement de recul par rapport a tout ça. Les mangas sont arrivés dans les années 80 et moi j’étais déjà grand et je n’avais pas été élevé avec cette culture là, plutôt avec des Walt Disney, des choses comme ça. Je ne me suis pas formé avec ça, ce sont tous les jeunes de l’époque qui ont grandi avec ça, qui ont appris, qui ont aimé tout ça petit. Moi j’étais déjà ailleurs, j’étais plus bande dessinée. Même si ce n’est pas destiné uniquement aux jeunes, moi c’était fini je ne lisais plus ces choses là, donc je me suis vraiment jamais penché sur cet univers et je n’en ai jamais lu vraiment. Mais je ne sais pas si les japonais peuvent se rendre compte de ça, que c’est arrivé chez nous assez tard par rapport à eux. C’était leur culture, nous ça débarqué d’une autre planète.

Giner : Teshirogi-sensei comment en êtes vous arrivée à travailler sur le projet Lost Canvas ?

Teshirogi : Quand j’ai quitté ma campagne pour monter à la ville pour devenir dessinatrice de manga, j’ai connu pas mal de galères et au final j’ai enfin réussi a décrocher une série et a peu prés au moment où le premier volume que j’ai dessiné est sorti, j’ai appris que M. Masami Kurumada faisait une séance de dédicace à Tokyo. Donc bien évidemment je m’y suis rendue, vu que j’aimais beaucoup ce qu’il faisait et au moment où c’était mon tour de passer je lui ai offert mon volume et lui disant : « Tenez, je me permets de vous offrir mon livre parce que j’ai toujours rêvé de devenir dessinatrice de manga et vous êtes mon modèle ». Et à ce moment là il a fait un truc où j’ai eu un peu honte… Il a levé le livre en l’air et a dit à tout le monde : « regardez cette fille, elle a fait un manga, il faut absolument l’encourager ! ».

Conférence saint Seiya

J’ai rencontré M. Kurumada à cette occasion, où je lui ai donnée mon livre et après je n’ai plus eu de contact avec lui. Deux – trois ans après je reçois un coup de fil, et on me dit : « M. Kurumada à une nouvelle série de Saint Seiya et on voudrait que vous dessiniez le spin off et ça va s’appeler Lost Canvas ». Je dis mais comment ça c’est moi ? Mais pourquoi est-ce que c’est moi, je sors de nulle part, et en plus vous me faites même pas passer une audition ? Et on me dit : «Bah non à priori Kurumada avait lu votre bouquin, il a trouvé ça vachement bien et il a décidé que ce serait vous et personne d’autre».

Alors j’étais très surprise et en même temps ça me faisait très plaisir mais c’était assez inattendu, parce qu’a l’époque je n’étais personne, j’étais vraiment une débutante et grâce à ça j’ai eu le plaisir de travailler la dessus et puis ça a changé ma vie. La preuve c’est qu’aujourd’hui j’ai pu venir ici grâce à Lost Canvas.

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Doublage, karaoké et personnages…

Une petite question toujours sur le doublage : M. Legrand, comment entretenez-vous votre voix au bout de 25 ans ?

Legrand (faussement énervé) : Quoi 25 ans, pourquoi au bout de 25 ans ? On dirait que je vais rentrer en maison de retraite demain (rires). Je ne l’entretiens pas… J’ai arrêté de fumer il y a 10 ans, je vous conseille à tous d’arrêter (applaudissement). Je me félicite d’avoir eu ce courage là, ça a été difficile nom de dieu, mais qu’est-ce que je suis content ! Et indépendamment de ça je ne l’entretiens pas du tout. Alors est-ce que nos amis japonais font des choses pour maintenir leur voix ?

Furuya : Je fais de l’exercice physique tout les jours, surtout au niveau des abdominaux (il parle de cardio-training mais pierre Giner ne le mentionne pas en traduisant, ndlr) afin d’avoir le coffre suffisant pour donne le maximum de ma voix et surtout je fais des gargarismes tout les jours, le matin.

Legrand est admiratif.

Furuya (à Legrand) : Est-ce que vous buvez de l’alcool ?

Legrand (avec le sourire) : Raisonnablement,  mais je m’entretiens aussi physiquement (il roule des épaules avec humour). Mais ce n’est pas pour la voix en fait, c’est surtout pour ne pas être trop déglingué (Rires)

Furuya (à Legrand) : Et je suis persuadé que quand vous voyez passer une jolie fille votre cosmos brule ! (Rires)

Legrand : je suis marié je ne regarde plus passer personne moi voyons !

Furuya (incréduble) : ooooh, vraiment ?

Toru montre du regard Shiori Teshirogi à qui monsieur Legrand a fait moultes sourires, et suggère avec le regard qu’il a quand même bien fait son charmeur, ce qui provoque l’hilarité de toute la salle !

Legrand (cherchant une diversion) : bon et si on passait à la suite ?! (Rires)

Legrand - Furuya

Furuya : Teshirogi-sensei, quand votre cosmos explose qu’est-ce qui ce passe ? (Rires)

Teshirogi (morte de rire) : Je vais au karaoke et je chante jusqu’à que je sois épuisée.

Giner : Et qu’est-ce que vous chantez ?

Teshirogi : Bien sur je chante des chansons en rapport avec Saint Seiya mais aussi de la pop musique.

Grégoire Hellot : Elle à citée Utada Hikaru et Shina Ringo dans ses titres favoris de karaoke

Furuya à Teshirogi : Quel est votre personnage favori, à part Seiya ?

Teshirogi : J’aime beaucoup les personnages de Hyoga et Ikki. Le personnage de Hyoga permet des combinaisons intéressantes dans l’animation, via son armure, et j’adorai déjà depuis très longtemps Ikki mais ces derniers temps, à force de le revoir, j’aime vraiment beaucoup ce personnage.

Même question à Legrand.

Legrand : Aucun. Enfin, il y a Vegeta, mais on n’est plus sur Saint seiya. (Rires)

Giner (taquin): vous ne vous entendez pas avec vos camarades de doublage ? Avec Ikki et Hyoga ?

Legrand : Si si, l’ambiance était très bonne sur le plateau, c’était très sympa on était tous copains sur Saint Seiya. Malheureusement il y en à 2 qui sont décédés, Ikki justement et Hyoga aussi…

Legrand : Tant que j’ai la parole, on m’a dit, mais je ne sais pas si c’est vrai et ça s’adresse à mon ami Toru, que à l’occasion d’un OVA, on ne voulait pas reprendre d’autres comédiens du staff d’origine et que lui était le seul à être dans la distribution et qu’il a refusé. Es-ce que c’est vrai ? Parce que si c’est vrai, je voulais lui tirer mon chapeau et lui dire bravo.

Il plaisante ensuite pendant la traduction de monsieur Giner à monsieur Furuya : La traduction… En principe… On sait pas ce qu’il raconte, moi je ne parle pas japonais je sais pas du tout ce qu’il lui dit, peut être qu’il lui parle du temps qu’il fera demain.

Furuya : Oui à l’époque quand on est passé de la production des OAV des 12 maisons d’Hades à la partie Inferno, M. Kurumada voulait changer 2 acteurs du doublage parmi les 5 de bronze. Moi je n’étais pas d’accord avec ça parce que si on changeait ne serait-ce qu’une seule voix des 5 héros l’harmonie n’aurait plus été la même et je me sentais pas de faire Seiya avec d’autres personnes donc j’ai préféré justement céder mon rôle à quelqu’un d’autre à ce moment là.

Legrand : Bravo.
(Applaudissement du public)

Giner : Teshirogi votre manga a été adapté en animé, qu’avez-vous ressenti ?

Teshirogi : La première fois j’avoue que j’ai été très surprise qu’on adapte mon travail. Mais c’est vrai qu’en regardant l’anime, après avoir vu le résultat avec les paroles que j’avais écrite, le message que je voulais transmettre, ça m’a beaucoup impressionné et j’aime beaucoup cette adaptation, mais réellement ma 1ere réaction a été la surprise.

Les mots de la fin…

Giner : Notre entretien doit s’achever, un dernier message ?

Teshirogi (ci-dessous, en dédicace) : J’ai été extrêmement surprise parce que je savais que Saint Seiya est une série populaire dans le monde entier, mais je ne m’attendais pas à un tel niveau de popularité. D’autre part moi je n’ai fait qu’une suite finalement, alors qu’on invite à Nice en France j’étais déjà très surprise mais en arrivant ici j’ai vraiment vécue de plein fouet toute la puissance de la passion que les gens avait pour Saint Seiya.

Des gens aussi qui connaissent Lost Canvas, ça m’a surpris, mais surtout j’ai vu plein de gens passionnés qui faisait passer leur passion en fabriquant des choses, en transmettant des choses et ça m’a vraiment beaucoup touché. Alors je m’excuse parce que j’ai un peu sous-estimée la puissance de Saint Seiya auprès des fans français mais je suis très contente d’avoir pu le vivre aujourd’hui et prendre la mesure de votre passion pour cet univers. Merci beaucoup. (Applaudissement)

Shiori Teshirogi

Furuya : En fait je savais que Seiya était connu à l’étranger et cette fois j’ai eu la chance de venir ici… Le fait de vous rencontrer, pendant les interviews et pendant les séances de dédicaces, le fait que les gens ont toujours le sourire aux lèvres et soient vraiment très amicaux, dégageant une véritable ferveur, une véritable chaleur cela m’a fait vraiment très plaisir de vous rencontrer.

Et puis surtout aujourd’hui j’ai eu la chance de rencontrer quelqu’un de très bien : Eric. Qui est jeune, beau, intelligent (Legrand fait le fier) et qui je sais surtout aujourd’hui pourquoi Seiya à autant de succès en France, parce que je suis persuadé qu’il en est une des raisons principales mais en même temps je suis extrêmement heureux que vous continuez aussi d’écouter Saint Seiya en version originale et d’encourager ma voix. (Applaudissement)

Legrandému : Merci, je suis intimement flatté de ce qu’il vient de dire, et ce n’est pas une manière de parler, c’est vrai ça me touche énormément, réellement, merci beaucoup. Même s’il y a de la politesse japonaise qui est tellement connue, j’espère qu’il y a une grande part de sincérité dans ce qu’il vient de dire.

Furuya fait signe que non, non, c’est sincère.

Legrand : Je voulais dire que je suis également infiniment touché par la gentillesse et la chaleur dont font preuve à mon égard les fans de Saint Seiya quand ils viennent me rencontrer. C’est quelque chose qui me touche profondément à un point qu’on peut difficilement expliquer, c’est un cadeau de la vie, de recevoir ce retour de tout ces gens, qui me disent « vous avez bercé mon enfance ». Bon ça me fout un coup de vieux à chaque fois, mais c’est quand même un très beau cadeau pour moi, et merci à chaque fois que vous me le dites…

Le public l’acclame à l’unisson «  Eric, Eric ! ».

Legrand : On me le dit souvent c’est vrai, mais à chaque fois ça me touche autant et quand je m’endors  le soir, j’me dis « bah au fond j’aurai reçu de très jolies choses de la vie et ça en fait parti », voilà merci.

Dédicace Eric Legrand

Furuya : Je sais que Saint Seiya Omega est diffusé actuellement en France, et j’espère vraiment que Eric Legrand continuera de faire se personnage.

Legrand : J’espère aussi ! (Rires) Nous somme entrain d’enregistrer, nous avons terminé le 30éme épisode il n’y a pas très longtemps et on finit la première saison… Que les japonais ont déjà fini, mais on n’est pas loin derrière. Et c’est déjà en diffusion (sur Canal J), alors qu’on n’a pas finit d’enregistrer, on continu jusqu’en juillet.

Giner : Voilà, j’espère que ça vous aura plu, Saint Seiya a 25 ans, a bercé et continue de bercer nombre d’entre nous. Pour moi la série représente quelque chose de très important, je suis heureux que nous ayons pu fêter dignement ces 25 ans et j’espère que nous fêterons les 50.

Standing ovation du public

Et voilà, c’est la fin de ce moment très réussi, qui valait le déplacement ne serait-ce que pour l’excellente ambiance qui y régnait. Les fans de Saint Seiya peuvent retrouver les photos du Cartoonist sur Facebook (prochainement sur la page d’accueil) mais aussi une seconde série de photo sur le Facebook de JDJ. N’oubliez pas également l‘interview – portrait de Shingo Araki effectué il y a un peu plus d’un an. Une interview de Shiori Teshirogi est prévue ce mois-ci dans les colonnes de JDJ, je vous fournirai le lien

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