Magazine Environnement

Au Bangladesh, 500 couturières sous-traitant les marques françaises, brûlées vives

Publié le 06 mai 2013 par Idealmag @idealmag2

Elles sont décédées dans des conditions terribles en fabriquant NOS vêtements! D’ici quelques jours, les grands noms de la mode pourraient signer un accord. Code contraignant ou coup de com’? À nous de décider. Si nous sommes 1 million à convaincre les PDG d’ H&M et de Gap d'agir vraiment, les autres marques suivront : Signez la pétition.


Nous relayons cette information eu égard à son importance. Le texte suivant est un mail envoyé par l'organisation AVAAZ à ses contacts engagés.

Photo : lesmoutonsenrages.fr Photo : lesmoutonsenrages.fr Nous avons tous vu les insoutenables images de centaines de femmes innocentes brûlées vives ou écrasées alors qu’elles confectionnaient NOS vêtements. Dans les prochains jours, nous pouvons contraindre les grands noms de la mode d’empêcher qu’un tel drame ne se reproduise.

Les grandes marques de vêtements se fournissent auprès de centaines d’ateliers au Bangladesh. Seules deux entreprises, dont Calvin Klein, ont signé des engagements contraignants sur la construction et les normes de sécurité. D’autres, Wal-Mart en tête, tentent de se dédouaner de leurs responsabilités en proposant de vagues promesses, ce qui n’est rien d’autre qu’un coup de com’. Mais la catastrophe de la semaine dernière a déclenché des réunions de crise et les grandes chaînes vestimentaires font l'objet d'une une pression colossale pour signer un accord contraignant qui pourra sauver des vies.

Les négociations prennent fin dans quelques jours. H&M et Gap sont les plus à même de basculer en faveur d’un accord contraignant. La meilleure manière de les convaincre, c’est de s’adresser directement à leur PDG. Si nous sommes plus d’un million à attirer leur attention par le biais d’une pétition, de Facebook, de Twitter et de publicités, les PDG et leurs proches entendront nos voix. Ils sauront que leur réputation et celle de leur entreprise sont dans notre ligne de mire. Les ouvrières qui cousent NOS vêtements travaillent dans des conditions scandaleuses et dangereuses. Vous aussi, signez pour garantir la sécurité des immeubles où elles travaillent et faites circuler cet e-mail tout autour de vous :

http://www.avaaz.org/fr/ecrasees_en_faisant_nos_vetements/?bVzPeeb&v=24802

Le tragique effondrement survenu il y a quelques semaines n’est que le plus récent d’une longue série de drames. Au cours des dernières années, incendies et autres catastrophes ont causé un millier de décès et de nombreux handicaps allant parfois jusqu’à une impossibilité totale de travailler. Le gouvernement bangladais ferme les yeux sur ces conditions de travail pitoyables afin de permettre aux fournisseurs des grandes marques de livrer leurs clients au rythme et aux prix qu’ils demandent. Ces grands noms ont beau déclarer qu’ils effectuent des vérifications, les ouvriers expliquent qu'on ne peut faire confiance aux inspections menées en interne par ces entreprises.
Photo : iewonline.be Photo : iewonline.be L’accord soutenu par les ouvriers contraint à des inspections indépendantes, des rapports publics sur les conditions de travail dans les ateliers des fournisseurs et une obligation d’effectuer des réparations. Ce document a même force exécutoire devant les tribunaux des pays d’origine des entreprises! Nous ne connaissons pas encore tous les noms des clients de l’atelier qui s’est effondré il y a quelques semaines et rien ne prouve qu’H&M et Gap en fassent partie. Mais des ouvriers sont morts chez des fournisseurs d’H&M et Gap ailleurs au Bangladesh. Si nous les rallions à notre cause, nous ferons peser une pression immense sur les autres entreprises, qui ne pourront que leur emboîter le pas.

Ces entreprises se trouvent en ce moment même dans une phase critique. Appelons les PDG d’H&M et de Gap à se poser en leaders d’opinion en signant un accord contraignant. Signez et envoyez cet e-mail à vos proches et vos connaissances. Quand nous aurons rassemblé un million de signatures, nous lancerons une campagne publicitaire qu’ils ne pourront pas manquer:

http://www.avaaz.org/fr/ecrasees_en_faisant_nos_vetements/?bVzPeeb&v=24802

Une fois encore, les membres d’Avaaz s’unissent pour combattre la soif de profits des grandes entreprises et pour défendre les droits humains. L’an dernier, nous avons aidé 100 ouvriers indiens à rentrer chez eux, alors même qu’une entreprise du Bahreïn leur refusait la liberté. Aujourd’hui, stoppons le nivellement par le bas de la sécurité des ateliers.

Avec espoir et détermination,
Jamie, Jeremy, Alex, Ari, Diego, Marie, Maria-Paz, Ricken et toute l’équipe d’Avaaz

*****************************************

Texte rédigé par AVAAZ le 6 Mai 2013

SIGNEZ LA PETITION : http://www.avaaz.org/fr/ecrasees_en_faisant_nos_vetements/?bVzPeeb&v=24802
POUR ALLER PLUS LOIN:

Bangladesh : le calvaire de la "dernière rescapée" de l'immeuble effondré (Le Point) : http://www.lepoint.fr/monde/bangladesh-le-calvaire-de-la-derniere-rescapee-de-l-immeuble-effondre-01-05-2013-1661864_24.php/

Le bilan de l'immeuble effondré dépasse les 500 morts (La Voix du Nord) : http://www.lavoixdunord.fr/france-monde/bangladesh-le-bilan-de-l-immeuble-effondre-depasse-les-ia0b0n1219756

Le pape dénonce le "travail d'esclave" des ouvriers du Bangladesh (France Info) : http://www.franceinfo.fr/monde/le-pape-denonce-le-travail-d-esclave-des-ouvriers-du-bangladesh-972391-2013-05-01#main-content

Bangladesh : plus de 400 morts low cost, stop à la spirale de consommation hystérique (Le Nouvel Obs) : http://leplus.nouvelobs.com/contribution/850743-bangladesh-plus-de-400-morts-low-cost-stop-a-la-spirale-de-consommation-hysterique.html

Rapport d’enquête sur le sablage au Bangladesh (Collectif Ethique sur l’étiquette) : http://www.ethique-sur-etiquette.org/Rapport-d-enquete-sur-le-sablage,119

Révolution par l’aiguille au Bangladesh (Le Monde diplomatique) : http://www.monde-diplomatique.fr/2011/04/HAMLAWI/20402

Retour à La Une de Logo Paperblog

A propos de l’auteur


Idealmag 46330 partages Voir son profil
Voir son blog

l'auteur n'a pas encore renseigné son compte