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Le grappling du storytelling

Publié le 07 mai 2013 par Dangelsteph

grappling storytelling

Grappling ! Encore une nouvelle version du storytelling ?

Non : grappling est un terme emprunté aux sports de combat comme la lutte, le jiu-jitsu brésilien etc. Le mot doit être familier des amateurs du Fight club. Pour résumer, le grappling regroupe toutes les techniques de saisie, par opposition au striking, qui se réfère aux techniques de frappe.

Le rapport avec le storytelling est on ne peut plus évident : une bonne histoire est impactante (elle a du striking), mais elle doit aussi agripper l’auditoire, le saisir, l’accrocher (avec donc, du grappling). Au cinéma et dans le monde de la musique, on parle aussi de hook (crochet).

Ce sont aujourd’hui les techniques de grappling appliquées au storytelling que nous allons développer dans cet article.

Le grappling dans le storytelling, c’est cette promesse que fait le narrateur à l’auditoire : si vous lisez, écoutez ou regardez mon histoire jusqu’au bout, vous serez récompensé, c’est à dire que vous apprendrez ce que vous voulez savoir et peut-être même plus…

Cela paraît évident, mais de plus en plus de communications d’entreprises ne font en réalité que répondre à des questions qu’elles se posent elles-mêmes sans se demander un seul instant si le public, témoin forcé de la scène, y a un quelconque intérêt.

Voici donc des techniques de grappling pour votre storytelling, et nous nous focaliserons sur les techniques de grappling internes à l’histoire, de petits éléments narratifs accrocheurs bien utiles. Ils vont amener l’auditoire à continuer à suivre le récit.

- Le suspense : le plus basique, pas la peine de s’étendre. Ne pas tout révéler d’un coup semble assez évident.

- La curiosité : un bruit étrange que l’on entend… On a envie d’en savoir plus, bien entendu…

- Les défis : posez un défi, l’auditoire voudra savoir si vous êtes capable de le relever.

- L’humour : de l’humour bien senti est comme de la glue pour votre auditoire. Par contre, il faut que vous soyez vous même de nature drôle, évidemment.

- L’étonnement : présentez un scénario des plus ridicules, en apparence. Votre auditoire va se demander : “est-ce qu’il va vraiment faire ce qu’il dit ?”

- Le doute : challengez les idées d’une personnalité réputée pour son excellence. Dites à votre auditoire : “je vais vous montrer en quoi in a tort”.

- Une tournure de phrase : certaines tournures deviennent des phrases cultes. Euh, n’allez pas jusqu’à des phrases à la Nabilla : c’est un conseil de survie en entreprise.

Et vous pouvez même faire encore plus simple : de simples transitions comme “par exemple”, laissez-moi vous expliquer”, “voilà ce que je veux vous expliquer”, “voilà pourquoi”, “ça a l’air idiot ? ça ne l’est pas”… peuvent aussi faire office de grappling, tout simplement.

Ah, un dernier conseil pour la route : ne lâchez-pas le grapple !

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