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C'est pas parce qu'on a rien à dire qu'il faut fermer sa gueule

Publié le 11 mai 2013 par Olivier Walmacq

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Genre: comédie
Année: 1975
Durée: 1h30

l'histoire: Max et Riton, deux voyous minables, agissent sous les ordres de Fano. Après un casse raté, ce dernier les congédie avant de les rappeler pour leur proposer le plus gros coup du siècle: voler les fonds de la caisse de retraite de la SNCF entreposés dans un coffre-fort. Pour pouvoir voler l'argent, ils imaginent d'ouvrir le coffre en pratiquant une ouverture dans le mur mitoyen situé dans les toilettes de la gare. Mais afin de ne pas éveiller les soupçons de Madame Pipi, ils doivent agir sous divers déguisements successifs.

La critique d'Alice In Oliver:

En vérité, le réalisateur, Jacques Besnard, s'est surtout fait connaître avec Le Grand Restaurant, une comédie farfelue et hilarante avec Louis de Funès. Hélas, le reste de la filmographie du cinéaste ressemble surtout à un champ de navets.
Au hasard, nous citerons Le Fou du Labo 4, Te marre pas... C'est pour rire ! ou encore La Situation est grave... Mais pas désespérée. Evidemment, avec une telle carte de visite, difficile de rester dans la mémoire du cinéma français.

C'est pas parce qu'on a rien à dire qu'il faut fermer sa gueule ne risque pas non plus de marquer les esprits, si ce n'est pas son humour à la sauce nanarde. D'ailleurs, Jacques Besnard retrouve l'un de ses acteurs fétiches, à savoir Jean Lefebvre, véritable abonné des "potagers" français.
Par là, comprenez que l'acteur, bien que sympathique, a sévi dans de nombreuses inepties. Viennent également s'ajouter Bernard Blier, Michel Serrault, Tsilla Chelton, Marion Game, Gérard Jugnot, Thierry Lhermitte et Christian Clavier.

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A l'époque, les trois derniers acteurs cités n'étaient pas encore très connus et n'effectuent qu'une courte apparition. Quant au scénario, il fait évidemment partie des abonnés absents et n'est qu'un prétexte à une série de gags sans queue ni tête.
Attention, SPOILERS ! Max, Riton et Fano sont des cambrioleurs minables qui cherchent à monter un "gros coup". Ensemble, ils décident de voler les fonds de la caisse de retraite de la SNCF entreposés dans un coffre-fort.

Mais pour y parvenir, ils doivent percer le mur mitoyen situé dans les toilettes de la gare, et ne pas éveiller les soupçons de Madame Pipi. C'est alors que nos trois bras cassés décident de se déguiser. A partir de ce scénario, pour le moins fantasque, le film tente d'aligner les gags, mais sans jamais parvenir à décrocher le moindre rictus imbécile.
Quant aux acteurs, ils sont condamnés à l'improvisation. Par exemple, il faudra supporter l'accent bavarois (parfois anglais... on ne sait plus très bien) de Bernard Blier.

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Jean Lefebvre fait du... Jean Lefebvre ! Par là, comprenez qu'il cachetonne ! Même remarque pour Michel Serrault qui se demande ce qu'il vient foutre dans une galère pareille. Bref, pas grand chose à retenir de cette comédie, qui n'est pas sans rappeler Faites Sauter la Banque !, avec Louis de Funès, et qui n'avait déjà rien de sensationnel.
Gags nuls, acteurs laissés en roue libre et réalisation plate et monotone font partie du programme. Continue ???

Note: pas envie de noter ça


C'est pas parce qu'on à rien à dire... par alcyon12


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