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Interview – Festival Vie Sauvage

Publié le 13 mai 2013 par Sywebzine @Saturdays_Youth

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Musiques actuelles, vinyles, vin, huîtres, Citadelle, vue sur la Dordogne… Que demande le peuple?

Pour la deuxième année consécutive, l’association Dynamo, située à Bourg-en-Gironde, propose son festival Vie Sauvage, savoureux mélange de patrimoine et de musiques actuelles. Au programme, du 21 au 23 juin 2013, le festival accueillera des groupes locaux (Holy Jack, Bloom, Jérôme Violent, Staring At The Sky) et des groupes d’envergure nationale (FAUVE, Archipel, Pendentif, Arch Woodmann, Kim et Dream Paradise) tout en proposant des dégustations de produits locaux et une découverte du patrimoine Bourquais.

Grâce à la technologie visioconférence, les organisateurs Louis Meneuvrier et Guillaume Dupeyron (aka Eugene) nous ont mis l’eau à la bouche et nous en ont dit un peu plus sur ce beau week-end bucolique en perspective. Aaah, les petits plaisirs de la vie…

 

  • Parlez-moi un peu de l’association Dynamo…

Eugene : On l’a créée en juillet 2010. Au début, on s’en servait pour faire des concerts pour accompagner des groupes et puis petit à petit on a gardé cette structure là pour créer des événements.

  • Cette idée du Festival Vie Sauvage est née comment ?

Louis : Vie Sauvage est un projet de fin d’études, de moi, et en gros je connaissais Eugene par la musique car j’étais musicien dans l’un des groupes qu’il accompagnait. Et donc on s’est rapidement liés d’amitié et on s’est associé tous les deux car je suis originaire du village de Bourg et on avait pas mal, dans la famille, bossé sur des événements culturels là-bas. Pour moi, c’était assez facile de mettre en place les autorisations, la mairie, ce genre de choses… Trouver des financements et tout ça. Eugene, avec son expérience dans le milieu musical et dans les concerts, a facilement réussi à mettre au point une bonne programmation et une bonne communication. Donc en fait, c’est un peu l’idée de notre association qui est pour moi plus basée sur le territoire et pour lui, plus basée sur le réseau des concerts et les musiciens.

  • Au niveau de la programmation, c’est vous qui contactez directement ou des groupes viennent à vous ?

Eugene : Pour l’instant, on contacte plus. On se déplace, on va voir plein de concerts car on veut absolument programmer des groupes qu’on a vus en concert, au moins une fois, pour assurer le truc le jour-J. L’année dernière, quasiment personne ne nous a contactés, mais cette année on a dû recevoir entre une vingtaine et une trentaine de mails pour jouer sur le festival. Il y a de tout forcément, mais c’est positif !

  • Oui c’est normal, car ce n’est que la deuxième édition du festival cette année…

Eugene : Ouais c’est la deuxième. La première ce n’était qu’un seul jour et là on fait trois jours, dont deux de concerts, le vendredi et le samedi.

  • Et le vendredi ce sont des groupes locaux ?

Eugene : Oui c’est ça. Il y a au moins quelqu’un dans le groupe qui habite dans le coin ou qui a grandi dans le coin ou qui travaille dans le coin. Enfin voilà…

  • Quelqu’un du coin quoi.

Eugene : Voilà, quelqu’un en fait qui a des attaches avec ce territoire-là.

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  • Au niveau des artistes que vous avez programmés pour le samedi soir, il y a FAUVE, Archipel, Pendentif, Arch Woodmann, Kim, Dream Paradise. Vous les avez tous vus en concerts alors?

Eugene : Oui tous. C’est obligatoire en fait. Il faut que les projets soir vraiment beaux sur scène pour respecter le cadre du festival. Si ce n’est pas bien exécuté, pas assez aéré, pas intéressant… Parce qu’il y a des groupes qui sont très bien à l’écoute mais en live, ça ne colle pas !

  • Justement ce cadre, pourriez-vous en dévoiler un peu plus ?

Louis : Dans le cadre du projet, on a trois axes bien importants, dont un lié au patrimoine, c’est-à-dire qu’on a monté le projet en axant aussi un peu le spectacle autour de ce lieu. Bourg est une ville située sur le fleuve de la Dordogne. Et donc la Citadelle, où se passe le festival, c’est sur les hauteurs des vieux remparts et on a une superbe vue sur le fleuve, en hauteur. Pour nous c’était important de mettre en lumière ce patrimoine, tout simplement parce que c’est un lieu assez peu fréquenté touristiquement et c’est dommage parce que c’est magnifique. A part ce patrimoine-là, on a aussi mis le vin à l’honneur et donc on propose des dégustations avec des jeunes viticulteurs de l’appellation, car Bourg est une appellation des grands vins de Bordeaux et c’était important pour nous de mettre tout ce patrimoine à l’honneur, autant que la musique.

  • Beau projet… Est-ce que vous avez des souvenirs à raconter de votre première édition qui vous ont marqués ?

Louis : Moi j’en ai un très fort à mon avis. C’est à mon sens la plus belle image que j’ai retenue de l’événement. Il y avait une mixité à la fois culturelle, d’âge, etc. hallucinante parce que la doyenne avait 92 ans et la plus petite avait 3 mois. Pour un festival de musiques actuelles, je trouve que c’est quand même un luxe. Surtout que c’est vraiment dans la dynamique car on a trois axes bien définis, comme je disais, le patrimoine, la mixité culturelle et le tourisme. Pour nous la première édition était assez réussie on avait cette image de à la fois des gamins qui jouaient au foot et des bébés dans leurs landaus  et à la fois, les vieux du coin…

Eugene : … Qui buvaient du vin.

Louis : Donc ça c’est une belle image je pense, c’est un peu ce qui résume l’événement de l’année dernière.

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  • Combien avez-vous fait d’entrées l’année dernière ?

Louis : Environ 500.

  • Ok, sur un jour donc. Et cette année, vous attendez à peu près de combien de personnes ?

Louis : Alors cette année…

Eugene : On n’en attend pas, on ne sait pas !

Louis : Voilà, on ne peut pas savoir, ça dépend de tellement de paramètres… Pour que nous on soit bien, il nous faut aux alentours de 500 personnes, pour s’y retrouver financièrement. Après effectivement, on a la capacité d’accueillir jusqu’à 1000 personnes, donc on sera contents de les accueillir sans problème. (ndlr. la jauge est limitée, dépêchez-vous de prendre vos places, citadelle ou camping…)

  • Qu’est-ce que vous attendez avec impatience pour cette édition ?

Eugene : Comme l’année dernière, que les gens soient contents, que les gens qui habitent à Bourg puissent découvrir des groupes qui ne passent pas d’habitude à Bourg et que les Bordelais puissent découvrir Bourg. C’est cet échange-là qui est intéressant, que les Bordelais découvrent qu’il y a plein d’autres vins que celui qu’ils boivent d’habitude… Que les concerts soient réussis, que tout le monde s’y retrouve, à la fois le public et à la fois nous, organisateurs, financièrement, pour pouvoir continuer à proposer ce projet-là. Et le beau temps aussi, ce serait bien !

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  • Au niveau de la communication, vous la faites au niveau local ?

Eugene : Peu importe le niveau, ça va du blog de la Bordelaise qui a un fan sur Facebook au partenariat national. Les partenariats et la communication, on les travaille en fonction de l’image des partenaires et de l’image qu’on veut avoir nous. Par exemple, on a un partenariat avec FIP, et on est très contents d’avoir FIP. On a un partenariat avec un blog culturel de la librairie Mollat à Bordeaux, qui est la plus grande librairie indépendante de France, donc c’est un partenariat de super image.

  • Cool, vous ne faites pas des partenariats pour faire des partenariats.

Eugene : Exactement. Il y a un truc qui est assez important c’est que si on fait le festival sur 3 jours, c’est pour faire découvrir Bourg à des gens qui viennent de Bordeaux ou des gens d’ailleurs. On a prévu des événements sur les trois jours pour les faire rester : le vendredi, ils peuvent découvrir les bars de la ville avec des groupes du coin, le samedi ils découvrent la Citadelle avec des groupes d’envergure nationale, et le dimanche ils sont en plein cœur du marché en rencontrer la population locale. On a le camping qui est magnifique, au bord de l’eau, en bas des remparts, sous les arbres. Le nom du festival est parti de là, dire aux gens de vivre un peu sauvagement dans le sens découvrir des choses qu’ils ne connaissent pas d’habitude, de les sortir un peu de leur quotidien.

  • Oui c’est vrai que je ne vous ai même pas posé la question par rapport au nom du festival…

Eugene : C’est quelque chose qui rappelle l’idée de découverte et d’inconnu. Le sauvage, c’est l’inconnu. Plus dans ce sens-là, pas dans le sens c’est vraiment la sauvagerie… Enfin, quoi que ça peut l’être à une certaine heure… Enfin, c’est plus ça : viens découvrir ce qu’il y a autour de toi, à 45 minutes au lieu d’aller en vacances aux Baléares. Et tu peux à la fois l’écrire « vie » ou « vis » tu vois…

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FESTIVAL VIE SAUVAGE

21 juin 2013 : Concerts au Café du Port et au Café de la Halle 21h à 1h (gratuit)

22 juin 2013 : Concerts de 17h à 2h au Parc de la Citadelle, Bourg-en-Gironde.

Tarif plein : 15 € (billetterie sur place)

Tarif réduit : préventes (Total Heaven, réseaux Ticketnet et Francebillet)

Gratuit pour les enfants de moins de 12 ans

Dégustation des vins des Côtes de Bourg offerte par les jeunes viticulteurs.

23 juin 2013 : Dj Set Vie Sauvage, Marché de Bourg-en-Gironde (gratuit)

 

Pour plus d’info, retrouvez le Festival Vie Sauvage sur Facebook et sur Twitter.

 

 


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