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H5N1: Entre 51 et 81 millions de morts si le virus mute demain.

Publié le 03 juin 2007 par Ryback

Note ruback: Et oui, le titre est surprenant car cela fait bien longtemps que ce type de chiffre n'a pas été comuniqué lors d'une réunion (il faut bien rester dans le politiquement correct pour ne pas être discridité). Cette annonce courageuse fait partie des petits bruits de couloir sur ce qui s'est dit lors du dernier congrès anti influenza à l'institut Pasteur.

Pendant le congrès international qui vient de se terminer à l'Institut Pasteur à Paris, le docteur Christopher Murray ( qui est donc ce Docteur: cliquez ici ? ) a expliqué que, si un virus proche de celui de 1918 se déclarait demain, il faudrait s'attendre à plus de 62 millions de morts sur la surface du globe.

« Nous avons méticuleusement collecté, croisé les données les plus fiables issues des registres de décès de 1918-1920, région du monde par région du monde. Nous avons comparé ces chiffres avec la population mondiale de 2004, et nous sommes arrivés à la conclusion d'une hécatombe possible comprise entre 51 et 81 millions de morts si le virus aviaire mutait demain », explique Christopher Murray.

Révélation impressionnante : le docteur Christopher Murray affirme que 4 % de ces décès surviendraient dans les pays développés.

« Les victimes seront à déplorer, à 96 %, dans les pays en voie de développement, surtout en Afrique subsaharienne (29 %), en Asie du Sud (30 %) et en Asie de l'Est (19 %) », détaille le chercheur.

Il ajoute qu'« il y a un moyen d'intervenir dès maintenant, en amont, pour tenter de réduire le nombre de décès malheureusement envisageables dans ces régions : travailler sur la mise à disposition d'antibiotiques en nombre pour le jour où le virus aviaire muterait en virus humain, et, par ailleurs, mettre en route la vaccination de ces populations contre le pneumocoque. »

 En effet, lorsqu'un virus humain très agressif se répand, les personnes atteintes développent dans un premier temps le virus, puis, fréquemment, une infection bactérienne secondaire qui, souvent, cause leur mort.

Une personne vaccinée contre les pneumonies bactériennes aura donc plus de chances de survivre à la grippe aviaire.

Le chercheur conclut toutefois son alarmiste analyse sur une note positive : « Il existe plusieurs raisons qui peuvent nous laisser espérer que la situation sera peut-être moins dramatique que celle prédite par nos calculs : l'existence d'antiviraux, de vaccins contre la grippe et d'antibiotiques pour les infections pulmonaires secondaires. On peut aussi espérer que la gestion de la crise sera plus efficace qu'au début du siècle. »
Source complète: le parisien

Note ryback: Ce type d'annonce est cyclique. Aujourd'hui c'est 62 millions de cas, demain ce sera moins et ainsi de suite....... Ceci risque à force de produire un effet laxatif si j'ose m'exprimer ainsi......


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