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Le retour de la Madone

Publié le 20 avril 2008 par Va33

20 avril 2008

Le retour de la Madone

Hard Madonna

Sur la pochette de «Hard Candy», le look de boxeuse bling-bling de Madonna laissait présager une nouvelle orientation hip-hop et r'n'b pour ce caméléon de la pop, rebaptisée pour l'occasion M-Dolla. Son choix de collaborateurs aussi: Timbaland, Pharrell Williams et Danja. Les fans de la Madone craignaient que cette équipe de poids lourds, habitués à pondre des hits pour Nelly Furtado, Gwen Stefani ou Britney, ne dilue l'essence de leur idole.

Le retour de la Madone

C'était compter sans l'infaillible flair de la reine de la pop. «Hard Candy» (douceur dure, en français), onzième album studio, porte incontestablement son empreinte et ne ressemble à rien d'autre. Comme pour balayer toute comparaison avec ses rivales, elle chante «She's Not Me» sur un groove disco-funk au parfum eighties. «Elle n'est pas moi et ne le sera jamais. Elle ne porte pas mon nom», lance la Ciccone à un amant infidèle, mais aussi, en forme de clin d'oeil, à son public. Qu'on se le dise, il n'y a qu'une seule Madonna, n'en déplaise à ses clones.
Après le succès de «Confessions On The Dancefloor», la chanteuse a toujours envie de danser. C'est sur le dancefloor qu'est né le mythe, il y a vingt-six ans, avec «Everybody», son premier single. C'est toujours sur la piste qu'on la retrouve avec «Candy Shop», la première plage de son nouveau CD. Au rythme de percussions lascives et de vibrations electro-disco, l'indomptable star de 49 ans se déhanche en murmurant des allusions sexuelles à notre oreille. Après «4 Minutes», son duo avec Justin Timberlake, elle persiste avec «Give It To Me».
Madonna a bâti sa carrière sur son pouvoir d'attraction sexuelle et son goût de la provoc, mais aussi sur des mélodies mémorables. Son «magasin de sucreries» regorge de saveurs addictives, à l'instar de «Heartbeat», de «Miles Away» ou encore de l'euphorisant «Beat Goes On», avec ses effluves disco-house et un rap signé Kanye West. Une leçon d'espagnol rythmée par des arpèges flamencos («Spanish Lesson»), une ballade r'n'b mid-tempo dans la veine de Justin Timberlake («Devil Wouldn't Recognize You») et une coda arabisante («Voices») viennent nuancer ce nouveau tour de force dance-pop grisant de la Madone. Toujours très sexe et combative, mais certainement pas soumise à ses producteurs.

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