Magazine Cinéma

Les Hauts De Hurlevent (1939)

Publié le 16 mai 2013 par Olivier Walmacq

les-hauts-hurlevent-version-1939_1_683055

Genre : Drame

Année : 1939

Durée : 1h44

L'histoire : Un notable, vivant avec ses deux enfants, ramène d'un voyage un garçon abandonné dont l'origine est inconnue, et qu'il traite comme son second fils. Celui ci va grandir et vivre auprès de la fille cadette une passion intense, mais, aussi, cruelle et destructrice.

La Critique De Titi70 :

Aujourd'hui, je vais aborder un grand classique du cinéma, l'adaptation du roman d'Emily Bronté, Les Hauts de Hurlevent, réalisé à la fin des années 30.

Ce n'est pas l'unique version tirée du prestigieux bouquin, mais c'est sans aucun doute celle qui est la plus connue.

Son réalisateur, William Wyler, n'est pas un inconnu dans le monde du cinéma puisqu'on lui devra, des années plus tard, un autre classique du cinéma, Ben-Hur. Je pourrais également vous citer, parmi l'impressionnante filmographie du bonhomme, le film musical Funny Girl avec Barbra Steisand et Omar Sharif.

image

Pour en revenir au Hauts De Hurlevent, le film comporte deux noms d'acteurs qui deviendront célèbres par la suite, Laurence Olivier, dont c'est le premier grand rôle au cinéma, et David Niven, débutant alors sous contrat avec le producteur Samuel Goldwin pour une série de neuf films.

Le film commence par une nuit pluvieuse et orageuse où un étranger vient faire halte dans une demeure de passage. L'accueil qu'il reçoit est pour le moins glacial, mais les habitants de la bâtisse consentent à lui laisser une chambre pour la nuit.

A peine l'homme est-il installé qu'il entend une voix de femme appeler au dehors. Quelques minutes plus tard, le propriétaire de la maisonnée se précipite à l'exterieur tandis qu'une des servantes raconte toute l'histoire à l'étranger.

L'endroit se nomme Hurlevent et fut occupé par Mr Earnshaw, riche propriétaire vivant avec ses deux enfants, son fils aîné Hindley et sa fille cadette Catherine.

Un jour, l'homme revient d'un voyage accompagné par un petit garçon à l'aspect crasseux.

Le garçon se prénomme Headcliff et est immédiatement accepté par Catherine, mais pas par son frère. Jaloux de voir cet étranger se glisser dans la famille, Hindley adopte immédiatement un comportement froid et cruel avec le garçon.

image

Le jour où Mr Earnshaw décède, l'aîné des enfant envoie Headcliff occuper l'écurie, l'enfant étant désormais condamné à vivre comme un serviteur.

C'est ainsi que les trois enfants grandirent et que l'ancien gamin des rues ressentit une haine chaque jour plus grande pour Hindley, mais aussi de l'amour presque fusionnelle pour Catherine.

Celle ci n'est d'ailleurs pas insensible à son charme, et le jour où le jeune homme se déclare, elle avoue elle aussi ses sentiments, mais insiste pour qu'il aille d'abord faire un voyage afin de gagner suffisamment d'argent.

Ne sachant que choisir entre son amour pour Headcliff et son besoin de vivre dans le luxe, Catherine finit par renoncer à celui qu'elle aime et épouse finalement le bienveillant et riche Edgar Linton.

Headcliff disparaît alors durant plusieurs années avant de revenir, désormais à la tête d'une immense fortune. Mais il n'a pas oublié son passé et cherche à se venger de Hindley, devenu alcoolique, mais également Catherine, dont la vie de couple fut bouleversée.

Chef d'oeuvre de romantisme, Les Hauts De Hurlevents pourra éventuellement paraître dépassé à certains, voire mielleux pour ceux qui ne supportent pas les histoires d'amour un peu sirupeuses, mais il n'empêche que le film de William Wyler n'a absolument pas usurpé ces galons de classique du cinéma.

Très bien réalisé et mis en scène, ce film comporte, en outre, une excellente prestation des acteurs, et notamment le couple Laurence Olivier/ Merle Oberon, parfaitement assorti et simplement parfait.

William Wyler signe donc un très bon film, qui a reçu un oscar et 7 nominations à l'époque de sa sortie, et demeure un film à redécouvrir sans attendre.

Note : 20/20


Retour à La Une de Logo Paperblog

A propos de l’auteur


Olivier Walmacq 11545 partages Voir son blog

l'auteur n'a pas encore renseigné son compte l'auteur n'a pas encore renseigné son compte

Magazines